Archived by Library and Archives Canada / Archivé par Bibliothèque et archives Canada. 20-10-2004.
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Sondage
de OLA
À la fin du mois de mai, Industrie Canada a demandé à la Ontario Library Association de fournir une analyse individuelle des capacités Internet de toutes les succursales de bibliothèque publique de l'Ontario. L'Ontario Library Association est une organisation dont les 3500 adhérents travaillent dans des bibliothèques publiques, scolaires, collégiales ou universitaires, ou soutiennent ces établissements. Les liens que l'Association entretient avec ses adhérents permettaient d'espérer que cette recherche pourrait être bouclée dans les brefs délais impartis. La demande précisait qu'il fallait déterminer la capacité Internet des bibliothèques publiques de l'Ontario en fonction :
À partir de là, l'Association a élaboré huit questions, qui ont été soumises pour commentaire à Industrie Canada, dans la présentation voulue. Les questions ont été modifiées pour tenir compte des changements suggérés. Deux bibliothécaires se sont efforcés de répondre au questionnaire du sondage, mais le temps manquait pour faire un vrai échantillon pour essai.
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MÉTHODE
DE COLLECTE DES RENSEIGNEMENTS
Comme l'Association a, dans sa base de données, des détails sur tous les conseils et succursales de bibliothèque, les questionnaires de sondage ont été préétiquetés afin que toutes les bibliothèques de la province y répondent. Les 957 formulaires préétiquetés ont été envoyés par poste express à 387 conseils de bibliothèque de la province. Ils étaient accompagnés d'une lettre exhortant toutes les bibliothèques et les conseils à répondre aux questions aussi complètement et rapidement que possible. Comme les délais de réponse étaient trop courts pour un retour par courrier, tous les sondages ont été renvoyés par télécopieur, par appel à frais virés ou par Internet à la page Web de l'Association, le jeudi 4 juin au plus tard, après quoi le personnel a téléphoné aux bibliothèques qui n'avaient pas répondu. |
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LE
TAUX DE RÉPONSE
Au mardi 9 juin, 328 bibliothèques centrales et 492 succursales avaient répondu au sondage, soit plus de 85p.100 de celles à qui le questionnaire avait été adressé. Le taux de réponse des Premières Nations était très faible, en partie parce qu'il était difficile de répondre au questionnaire du point de vue de bibliothèques de bandes. L'accès à Internet se trouve souvent à l'administration de la bande, pas dans la bibliothèque où l'on cherche à donner un accès public. Cependant, dans la conversation, les deux sont mêlées, d'où des difficultés à séparer les réalités. Le Programme d'accès communautaire (PAC) a fait l'objet de louanges de la part de tous ceux qui étaient qualifiés à répondre aux questions le concernant. Personne ne l'a critiqué et la plupart des répondants reconnaissent qu'il est le principal catalyseur de leur participation. La plupart des bibliothèques ont réussi à maintenir leurs programmes, beaucoup grâce à des partenariats communautaires très créatifs. Cependant, le PAC est également source de confusion pour les bibliothèques qui se sont jointes au programme cet été, car certaines ont signalé leur raccordement imminent à Internet et d'autres pas. En revanche, certaines bibliothèques qui ont déclaré être raccordées ne sont pas sûres que leur accès à Internet continuera quand le Southern Ontario Library Service mettra fin à leur accès gratuit à la fin du mois de décembre. Le ministère de la Citoyenneté, de la Culture et des Loisirs estime que le programme et le rôle de près de 200 bibliothèques sont menacés à cette échéance. En ce qui concerne les 15p.100 de bibliothèques qui n'ont pas répondu à ce sondage et qu'il nous était impossible, dans bien des cas, de joindre à cause de leurs horaires, il est très probable qu'elles ne sont pas raccordées à Internet. |
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L'EFFICACITÉ
DU SONDAGE
Au 9 juin, des réponses continuaient d'arriver, mais il fallait arrêter de les inclure, si nous voulions terminer ce rapport. En entrant les données dans des tableaux, il est devenu évident que les perceptions varient par rapport à certaines questions. Faute d'avoir du temps pour clarifier des réponses douteuses ou incomplètes, une partie des résultats restent peu concluants. Le temps manquait également pour analyser les résultats pour ce qui est du service au public et, par exemple, du nombre de postes de travail publics offerts à la population visée, etc. Le sondage se concentrait sur les bibliothèques qui sont raccordées à Internet, pas sur celles qui ne le sont pas. Cela est sans doute sans réelle conséquence, mais une partie des bibliothèques sont laissées de côté. Ainsi, parmi les bibliothèques raccordées, presque aucune n'a signalé avoir des frais d'appel interurbain. Comme celles qui ont déclaré ne pas être raccordées à Internet n'avaient pas à répondre à cette question, nous ne savons pas si les frais d'appel interurbain posent un problème important. |
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CONCLUSION
Le présent rapport donne donc un aperçu ponctuel. Il trace un portrait qui sera différent demain, la semaine prochaine, dans un mois ou dans un an – en mieux ou en pire. Il s'agit d'un portrait inégal et irrégulier, mais encourageant par l'effort dont il témoigne. |
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RÉSUMÉ TOTAL DES RÉPONSES :
Parmi les bibliothèques qui n'ont pas répondu au sondage, 21 accueillent des sites du PAC et sont donc raccordées à Internet. Question no 1 : Bibliothèques publiques de l'Ontario raccordées à Internet
Question no 2 : Type de connexion utilisé
* plus 35 supplémentaires pour la Bibliothèque publique de Toronto. Sur celles qui utilisent des modems commutés, trois travaillent encore à 1 200 bauds, 10 à 2 400 et 14 à 9 600. La majorité sont à 28 800 (114), 33 600 (139) et 56 000 (78) bauds. Question no 3 : Frais d'appel interurbain
Les collectivités qui ont déclaré payer des frais d'appel interurbain sont Christine (canton de Seguin), Smooth Rock Falls, Perth East, Owen Sound, Norfolk, Mattawa, Humphrey (canton de Seguin), Honey Harbour/Georgian Bay, et Colborne. Question no 4 : Coûts mensuels moyensCette question a donné des résultats inégaux, mais elle a permis de dégager certains schémas. Dépenses
ISP Frais
d'appel interurbain Frais
de ligne téléphonique Nombre
de lignes Question no 5 : Emplacement et utilisation de liaisons Internet dans les bibliothèquesPostes
de travail publics pour un accès public à Internet : 1238. Nombre
de postes de travail publics avec un accès à Internet utilisés
principalement par le personnel : 187. Nombre
de postes de services d'information avec accès à Internet
réservés au personnel : 386. Nombre
de postes de travail dotés d'un accès à Internet
dans l'unité administratif : 942. Nombre
de postes de travail dotés d'un accès à Internet
et situés à un autre endroit : 140 Question no 6 : Compétence du personnel dans l'utilisation d'InternetContrairement à la question 5, cette question ne demandait pas explicitement de préciser le nombre de personnes dans chaque catégorie. Beaucoup y ont donc répondu en cochant la case correspondant à leur catégorie sans donner de chiffre. Par conséquent, nous ne savons pas combien d'employés entrent dans chacune d'elles. Les réponses montrent que très peu de bibliothèques considèrent que leur personnel est hautement qualifié. La plupart estiment qu'il est compétent ou qu'il apprend, et qu'un très grand nombre d'employés ont visiblement besoin de suivre une formation. Il est évident aussi que le type de travail fait sur Internet est considéré comme requérant une personne mieux formée en général. Aucun répondant ne mentionne les bénévoles parmi les utilisateurs. Question no 7 : Valeur du Programme d'accès communautaireCertaines collectivités sur le point de se brancher ont répondu « non » à cette question, alors qu'en fait, elles ouvriront sans doute leur centre du PAC dans deux ou trois semaines. Dans le cas de celles qui ont répondu « oui », la réaction est très majoritairement positive quant à la valeur du Programme d'accès communautaire. Presque toutes déclarent que le PAC est le principal catalyseur de l'expansion des services Internet dans leur bibliothèque. Pour celles qui ont répondu « non », les raisons citées pour l'absence de site du PAC sont les suivantes :
Centres du PAC qui ne fonctionnent plus : Chatham, Cochrane, Lansdowne/Front of Leeds, comté de Waubashene/Tay, et Oakwood. Question no 8 : Intention de se raccorder à InternetLa plupart des bibliothèques qui ne sont pas raccordées ont l'intention de mettre en place des services Internet. Celles qui n'envisagent pas d'offrir de tels services entrent généralement dans une des catégories suivantes :
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Préparé
par Jefferson Gilbert, Ontario Library Association 100, rue Lombard, bureau 303 Toronto (Ontario) M5C 1M3 |
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