Archived by Library and Archives Canada / Archivé par Bibliothèque et archives Canada. 20-10-2004.
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Mensuel RéseauBiblio : Decembre 2003 TABLE DES MATIÈRES
1. ÉTUDE SUR L'ACCESSIBILITÉ DES SITES WEB FRANCOPHONESLa Fondation des aveugles du Québec, en association avec W3Québec et l'Institut Nazareth et Louis-Braille, a récemment publié les résultats d'une étude sur l'accessibilité des sites francophones. Le rendement de 84 p. 100 des 200 sites étudiés allait de « faible » à « très faible » quant à la conformité aux priorités 1 et 2 des Directives pour l'accessibilité aux contenus Web élaborées par le W3C. Les sites Web examinés comprenaient des sites des gouvernements fédéral et provinciaux, d'entreprises et du secteur des services d'aide aux handicapés. Les trois sous-catégories ayant obtenu les meilleurs résultats étaient les services d'aide aux handicapés, les centres de réadaptation et les associations de personnes handicapées. Le sous-groupe du gouvernement canadien a obtenu la 4e place, tandis que le gouvernement du Québec s'est classé 10e sur 17. Les trois sous-catégories les moins accessibles étaient les sports et loisirs, les arts et la culture ainsi que les carrières et l'emploi. Les erreurs les plus courantes concernaient le codage HTML ou CSS (95 p. 100), l'absence d'étiquettes ALT-text pour les graphiques, les boutons et les cartes (77 p. 100) de même que l'absence ou l'ordre illogique des en-têtes (77 p. 100). L'étude est suivie de recommandations aux propriétaires et aux concepteurs de sites Web ainsi qu'aux gouvernements fédéral et provinciaux. Les auteurs demandent en particulier au gouvernement du Québec de modifier la Loi assurant l'exercice des droits des personnes handicapées afin de contraindre ses ministères et les organismes publics à mettre en oeuvre des normes d'accessibilité aux sites Web. L'étude complète se trouve à : 2. LES BIBLIOTHÈQUES ET L'ALPHABÉTISATION DES ADULTES AU R.-U.Un nouveau rapport britannique, (Mapping the Territory: the links between museums, archives and libraries, and adult basic skills) fournit des données de base sur la capacité des musées, des archives et des bibliothèques à contribuer aux efforts du gouvernement du Royaume-Uni en vue d'augmenter le taux d'alphabétisation des adultes. Le rapport couvre un éventail complet d'activités, de l'amélioration de l'attrait des musées, des bibliothèques et des archives à la mise sur pied de cours de base. Selon les conclusions du rapport, 84 p. 100 des établissements ayant répondu au sondage ont un programme de sensibilisation ou de promotion destiné aux adultes qui ont des besoins en matière de compétences de base. Des études de cas de pratiques exemplaires permettront à d'autres de s'inspirer de l'apport de ces programmes. Financée par l'organisme Resource du Council for Museums, Archives and Libraries, l'étude a été réalisée par le National Literacy Trust. Selon Sue Wilkinson, directrice de l'apprentissage et de l'accès de Resource, « nous connaissions déjà l'importance du rôle des bibliothèques dans ce domaine, mais ce nouveau rapport montre pour la première fois que les musées et les archives ont également un rôle important à jouer ». Le texte intégral du rapport se trouve à : 3. LES BIBLIOTHÈQUES SCOLAIRES ET L'APPRENTISSAGEUne autre recherche confirme le lien entre la qualité des bibliothèques scolaires et la réussite des élèves. La professeure Donna Baumbach, de l'University of Central Florida, a analysé la dotation, les collections et l'accès Internet de plus de 1 700 médiathèques de l'État. Les résultats montrent que lorsque les bibliothèques ont un personnel compétent et sont bien approvisionnées, les élèves augmentent de 9 p. 100 leurs résultats en lecture à l'élémentaire; aux niveaux intermédiaire et secondaire, l'amélioration est de 3 p. 100 et de 22 p. 100 respectivement. Les élèves réussissent encore mieux lorsque le personnel se compose de spécialistes des médias agréés, plutôt que d'enseignants ou de commis. L'auteure établit un lien direct entre les heures de présence d'un personnel professionnel dans la bibliothèque et le nombre d'élèves dont l'aptitude à la lecture correspond à leur niveau scolaire : dans les écoles élémentaires ayant un bibliothécaire professionnel et un adjoint à temps plein, les résultats des élèves sont de 20 p. 100 supérieurs à ceux des élèves qui fréquentent des écoles n'ayant qu'un personnel à temps partiel. Dans toutes les bibliothèques ayant des spécialistes des médias agréés, les élèves empruntent plus de livres, les abonnements aux journaux et aux revues sont plus nombreux, on compte un nombre supérieur d'ordinateurs par élève, et la fréquentation de la bibliothèque et la demande de documents sont plus élevées. Pour un meilleur aperçu de l'étude : Parallèlement, un article récent du San Francisco Chronicle critique l'accroissement des dépenses en technologie dans les écoles alors que d'autres programmes comme les arts plastiques, la musique, l'atelier et l'éducation physique subissent des compressions ou sont éliminés. Todd Oppenheimer, auteur d'un ouvrage critique à l'égard de l'ordinateur en classe, soutient que « la technologie affaiblit l'expérience scolaire, compromet l'intégrité financière des écoles, lèse les pauvres, leurre les gens quant aux compétences nécessaires aux jeunes pour assurer leur avenir et accroît les illusions véhiculées par les politiques officielles en matière d'éducation ». Selon Oppenheimer, l'ordinateur (particulièrement à l'élémentaire) n'améliore guère l'expérience éducative et présente beaucoup plus d'inconvénients que d'avantages. L'article intégral se trouve à : 4. QUE VAUT LA BRITISH LIBRARY?Une nouvelle étude concernant l'incidence de la British Library sur l'économie du Royaume-Uni a paru le 10 décembre dernier. L'établissement affirme que « pour chaque livre sterling investie dans son financement, la bibliothèque en produit plus de quatre pour l'économie du R.-U. ». À l'aide d'une technique appelée méthode d'évaluation des contingences, la bibliothèque a tenté d'évaluer sa contribution, directe et indirecte, à l'économie du pays. Selon la bibliothèque, le montant obtenu (363 millions £) est sans doute « prudent » puisque l'étude n'a pas analysé la gamme complète des produits et des services offerts. Cette étude est la première du genre à avoir été réalisée par une grande institution culturelle du R.-U. On trouve des exemples dans d'autres pays : selon une étude de la National Bibliographic Database de la bibliothèque nationale de la Nouvelle-Zélande, celle-ci vaut 3,5 fois ce qu'elle coûte; par ailleurs, une étude menée par la bibliothèque publique de Saint-Louis conclut qu'elle produit une valeur ajoutée valant de 2 à 10 fois son financement public. La British Library a l'intention de commander d'autres études afin de mesurer les changements de sa valeur intrinsèque au fil du temps. Pour en savoir davantage [en format PDF] : 5. SUIVRE LE RYTHME DE GOOGLEDans un article récent de Information Today, Gary Price se demande « pourquoi un nombre grandissant de gens croient que pour avoir accès à la vérité universelle, il suffit de cliquer sur une source unique d'information [Google]? Et surtout, qu'est-ce que cela signifie pour le professionnel de l'information? ». Selon Price, les bibliothèques n'ont pas suffisamment cherché à définir leur rôle à l'ère d'Internet. Il suggère de mieux tirer parti d'un marketing de bouche à oreille en ciblant des « gardiens » de l'information comme les journalistes, les enseignants ou les membres clés d'entreprises, et en faisant valoir ce que les bibliothèques ont à offrir. Price suggère huit excellents points de départ pour la promotion des services de bibliothèque. Le premier consiste à « tendre la main aux personnes qui n'ont pas mis les pieds dans une bibliothèque depuis des années et à leur indiquer que ses services s'étendent bien au-delà de ses murs ». Le texte intégral de l'article se trouve à : Un autre article exhortant les bibliothécaires à tirer profit de l'expérience de Google est paru dans le numéro du 15 octobre du Library Journal. Dans « The Expert User is Dead » (l'usager averti est mort), Leo Klein critique les experts en bibliographie qui, selon lui, satisfont bien plus à leurs propres besoins qu'à ceux des utilisateurs. Selon Klein, l'usager averti est mort « parce que nous ne pouvons dorénavant plus nous adresser qu'à des experts ». Klein affirme que l'erreur la plus grave commise par les professionnels de l'information est de présumer que les usagers des bibliothèques leur ressemblent. La plupart de ceux-ci appliquent leurs habitudes de recherche dans Internet à la recherche dans des bases de données exclusives : ils sont enclins à utiliser les premiers résultats qui apparaissent, ils ne font pas défiler les résultats ni ne consultent la page de résultats suivante, ils ne font pas de recherche poussée et ne se servent pas de paramètres de recherche compliqués. Leur objectif est de trouver quelque chose d'utile le plus rapidement possible, afin de terminer un projet de recherche. Les professionnels de l'information déploreront peut-être la situation, mais ils sont mal placés pour modifier facilement les habitudes des gens. Selon Klein, il faut par conséquent travailler avec les utilisateurs non informaticiens plutôt que contre eux, en concevant des interfaces conviviales pour les sites Web de bibliothèques plutôt que des sites compliqués destinés aux chercheurs confirmés. Le texte intégral de l'article se trouve à : 6. ENTENTE ENTRE LA BRITISH LIBRARY ET AMAZON.COM DU R.-U.La British Library et la société Amazon du Royaume-Uni ont conclu une entente qui donne à Amazon le droit d'utiliser la base de fiches bibliographiques des quelque 2,5 millions d'ouvrages de la bibliothèque. L'incidence sera vraisemblablement grande sur l'achat et la vente de titres rares ou épuisés, et le choix sera beaucoup plus vaste que ce qu'offre actuellement Amazon. Jusqu'à présent, Amazon ne vendait que des livres ayant un ISBN (International Standard Book Number). Ce système d'identification a été introduit en 1970, ce qui signifie qu'aucun livre publié avant cette date ne figurait sur son site Web. Les fiches de la British Library comptent 1,7 million de titres parus avant la date d'introduction de l'ISSN. À présent, des fiches comme celle de l'édition de 1961 d'Autant en emporte le vent apparaissent dans la base de données d'Amazon. Après avoir repéré un ouvrage, l'acheteur peut communiquer avec un vendeur de livres rares ou d'occasion figurant sur la liste de fournisseurs. Selon Natalie Ceeney, directrice de l'exploitation et des services de la British Library, « cette entente avec Amazon.co.uk est un excellent moyen de moderniser notre catalogue et de le mettre à la disposition d'un plus grand nombre de gens ». Pour de plus amples renseignements : 7. LES AMÉRICAINS FERVENTS D'INTERNET ET DU TÉLÉPHONE CELLULAIREUne nouvelle étude du Pew Internet & American Life Project conclut que, pour de nombreux Américains, particulièrement ceux dans la vingtaine, l'importance du téléphone filaire et de la télévision commence à diminuer à titre d'outils de communication et d'information. L'étude sur la consommation de biens et services d'information aux États-Unis révèle que le tiers des Américains sont considérés comme des mordus des technologies. Ils utilisent tous Internet, ils sont très enclins à posséder un téléphone cellulaire et plus nombreux que leurs concitoyens à avoir un ordinateur de poche et à avoir utilisé des services de pointe comme l'Internet sans fil. Ces mordus de la technologie ont plutôt tendance à diminuer leurs appels téléphoniques en raison d'Internet et à utiliser leur cellulaire pour les interurbains. Ils sont également plus nombreux à avoir annulé le service téléphonique résidentiel au profit du cellulaire, ou à avoir sérieusement envisagé de le faire (ce que seulement 7 p. 100 d'entre eux ont fait). Cette élite de la technologie délaisse donc le téléphone et les anciens médias, et préfère Internet et l'ordinateur comme outils de communication. Généralement, les membres de cette jeune élite sont presque aussi enclins à s'informer par Internet (39 p. 100) que par la télévision (45 p. 100). Interrogés sur les technologies dont il leur serait « très difficile » de se passer, ils sont plus nombreux à citer l'ordinateur, le cellulaire et Internet que le téléphone ou la télévision. L'étude s'appuie sur un sondage effectué auprès de 1 677 Américains en octobre 2002. Le rapport intégral se trouve à : 8. SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATIONAu Sommet mondial sur la société de l'information organisé par l'ONU ce mois-ci, plus de 170 pays ont approuvé un appel ambitieux pour étendre Internet et les bienfaits de la technologie de l'information aux régions les plus pauvres du monde. Les décisions concrètes et les difficultés liées à ce projet restent toutefois en suspens. Le Sommet a notamment remis à plus tard une décision qui portait sur l'établissement d'un fonds spécial en vue de financer l'infrastructure technologique nécessaire. Près de 90 p. 100 de la population mondiale n'a pas encore accès à Internet, ce qui crée un « fossé numérique » entre riches et pauvres. Les États les plus riches (particulièrement le Japon et l'Union européenne) ont cependant fermement résisté aux demandes des pays en développement de la mise sur pied d'un « fonds de solidarité » qui contribuerait à combler ce fossé. Comme compromis, les États ont convenu d'étudier la question plus en profondeur et de soumettre un rapport avant le sommet de suivi à Tunis (Maroc), en 2005. Ils ont également reporté une recommandation sur la gestion globale d'Internet. Les pays en développement ont demandé que l'ONU ou des organismes intergouvernementaux jouent un rôle accru dans un domaine qui est actuellement entre les mains du secteur privé des pays riches. Le Sommet a toutefois approuvé une déclaration de principes concernant l'utilisation des technologies des télécommunications comme Internet et le téléphone cellulaire pour stimuler la croissance économique et atteindre les objectifs de l'ONU en matière d'éradication de la faim et de la pauvreté d'ici 2015. Pour en savoir plus : 9. DÉVELOPPEMENTS TECHNOLOGIQUES EN CHINESelon un rapport rendu public par la société de l'Internet de Chine, le pays devait compter 78 millions d'internautes à la fin de 2003. En outre, on y dénombrerait 500 000 sites Web chinois et 30 millions d'ordinateurs branchés à Internet. Cependant, Hu Qiheng, présidente de la société, aurait déclaré que le secteur d'Internet piétine encore par rapport aux pays développés. À la fin de juin 2003, la Chine comptait 68 millions d'internautes, selon le centre d'information sur le réseau Internet de Chine. D'après ce centre de recherche semi-officiel, à la fin de 2002, la Chine avait dépassé le Japon comme deuxième groupe d'utilisateurs en importance dans le monde, derrière les États-Unis. Pour de plus amples renseignements : À l'heure actuelle, les livres et l'édition électroniques font également les manchettes en Chine. Des chercheurs de la Southwest China Normal University travaillent à mettre au point un prototype de papier électronique qui combine les transistors organiques et une encre électronique capable de s'imprimer sur la plupart des supports : plastique, métal, tissu ou papier traditionnel. D'autre part, Beijing accueillera la deuxième conférence internationale sur l'avenir du livre en août 2004. La conférence abordera une foule de questions liées à l'avenir du livre ainsi qu'à son histoire et à la situation de l'industrie, des livres et de la lecture de nos jours. En outre, un lecteur électronique équipé de matériel pédagogique B le « Peking University e-Learner » B sera introduit progressivement dans 1 200 écoles durant l'année scolaire. Pour de plus amples renseignements : 10. LA BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE DE RICHMOND HONORÉE POUR SON SITE WEBLe nouveau site Web de la bibliothèque publique de Richmond (C.-B.) a été nommé « Bibliothèque du mois » (décembre 2003) par le site WebJunction. Le nouveau site de la bibliothèque a été reconnu pour son emploi innovateur de la technologie Web, la qualité de son contenu et sa conception. On a également souligné que le processus de planification qui a mené au remaniement était un élément clé de la réussite du site. La nouvelle conception était destinée à accroître la convivialité du site, et la collectivité a répondu favorablement. Depuis le lancement du site, il y a un an, la fréquentation et les transactions ont beaucoup augmenté. Les services « traditionnels » de la bibliothèque en ont également profité : l'achalandage s'est accru, la participation aux programmes a atteint un niveau record, et le nombre de questions et de commentaires en ligne sur les services de la bibliothèque continuent d'augmenter. Le site WebJunction est un groupe de bibliothèques qui échangent leurs connaissances et leurs expériences dans le but de fournir un accès public aux TI. Le site est exploité par le Online Computer Library Center (OCLC) et ses partenaires; il reçoit l'aide financière de la Fondation Bill & Melinda Gates. Pour de plus amples renseignements : Pour visiter le site de la Bibliothèque de Richmond : 11. SONDAGE SUR LES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES AMÉRICAINESLee Miringoff, directeur du Marist College Institute for Public Opinion, a effectué un sondage national pour savoir quels étaient les services de bibliothèque importants pour les gens et jusqu'à quel point ils étaient prêts à payer plus d'impôts pour les obtenir. Selon « Bibliothèque publique : sondage national », les participants à l'enquête étaient prêts à payer 49 $ (en moyenne) de plus pour avoir des services de bibliothèque dans leur collectivité. Le rapport intégral [en format Powerpoint] se trouve à : 12. LE CONTENU D'INTERNET DEMEURE ÉPHÉMÈREUn article récent de la revue Science portait sur les notes de bas de page d'articles scientifiques parus dans trois grandes revues (New England Journal of Medicine, Science et Nature) après trois, quinze et vingt-sept mois de leur publication. L'augmentation respective du nombre de références Internet inactives au cours de ces périodes a été de 3,8 p. 100, 10 p. 100 et 13 p. 100. L'un des auteurs de l'étude, Robert Dellavalle, estime que ce phénomène « s'apparente à l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie. Nous avons eu tout ce matériel datant de centaines d'années à notre disposition grâce au prêt interbibliothèques, mais à présent, des choses qui datent d'à peine quelques années disparaissent très rapidement ». D'autres études récentes concluent que 20 p. 100 des URL cités dans le programme scientifique d'une école secondaire dispensé sur le Web avaient disparu en douze mois, et que de 40 à 50 p. 100 des URL donnés en référence dans les articles de deux revues d'informatique disparaissaient en moins de quatre ans. Comme le soulignait un article ultérieur du Washington Post, la disparition de contenu Web touche plus de matériel que les simples notes de bas de page. Pour les entreprises, les organismes et les gouvernements, Internet constitue un moyen accru de diffusion de l'information. Ainsi, le dossier du gouvernement britannique sur l'armement de l'Iraq a été publié en ligne seulement. L'article du Post aborde ensuite les solutions possibles au problème, comme les archives Internet et les identificateurs d'objets numériques (DOI). Le texte intégral de l'article du Post se trouve à : La référence de l'étude est : Le programme national de conservation et d'infrastructure de l'information numérique (NDIIPP) de la Bibliothèque du Congrès vient de publier un rapport intitulé It's About Time: Research Challenges in Digital Archiving and Long-term Preservation (Il était temps : les défis de la recherche en matière d'archivage numérique et de conservation à long terme). Ce rapport présente les conclusions et les recommandations d'un atelier conjoint de la Bibliothèque du Congrès et de la National Science Foundation sur les enjeux de la recherche en conservation numérique auquel ont participé des experts du gouvernement, des universités, des organismes professionnels et du secteur privé. L'atelier a recensé plusieurs domaines de recherche prioritaires sur de nouvelles technologies et de nouveaux modèles et outils de conservation à long terme du matériel numérique. Le rapport intégral (en format PDF) se trouve à : D'autre part, un article récent de la MIT Technology Review soutient que le « groupe d'informaticiens et d'archivistes très actifs qui affirment que nous risquons de perdre notre patrimoine culturel B ou du moins la partie de ce patrimoine que nous avons été assez bêtes de confier à des outils électroniques de stockage » se trompent. Dans « The Myth of Doomed Data » (le mythe des données condamnées), Simson Garfinkel écrit qu'« il ne sert à rien de conserver tout le matériel numérique B en fait, la plupart ne vaut rien », mais qu'il faut préserver les données essentielles en les convertissant dans des formats modernes. L'article intégral se trouve à : 13. LES FILTRES INTERNET DANS LES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUESUn rapport récent du First Amendment Center donne un aperçu de l'utilisation des logiciels de filtrage dans les bibliothèques publiques américaines et analyse la décision prise en juin par la Cour suprême qui confirme la Children's Internet Protection Act (CIPA). Le rapport « Filtres Internet et bibliothèques publiques » de David L. Sobel, chef du contentieux de l'Electronic Privacy Information Center, renseigne sur le développement de la technologie, l'histoire des contestations judiciaires et les arguments invoqués contre les filtres. M. Sobel conclut que malgré la décision de la Cour suprême sur la CIPA, « il semble qu'on n'a pas tout dit sur le contrôle du contenu autorisé ». Le texte intégral du rapport [en format PDF] se trouve à : 14. DEMANDE DE COMMUNICATIONSPrix Justin Winsor La Table ronde sur l'histoire des bibliothèques (LHRT) de l'American Library Association (ALA) a commencé à accueillir les manuscrits en lice pour le Prix Justin Winsor 2004, pour le meilleur essai historique sur les bibliothèques. Créé en l'honneur de ce bibliothécaire, historien et bibliographe du 19e siècle qui fut également le premier président de l'ALA, le Prix Winsor consiste en une bourse de 500 $US et une publication éventuelle dans la revue Libraries and Culture. Les essais doivent constituer une recherche historique originale sur un sujet marquant de l'histoire des bibliothèques, se fonder sur des sources de première main (dans la mesure du possible), et être écrits dans une langue et un style impeccables. Les manuscrits soumis ne doivent pas avoir été déjà publiés ou soumis pour publication, être en lice pour un autre prix et dépasser 35 pages à double interligne (notes et bibliographie non comprises). Les essais doivent être reçus avant le 30 janvier 2004. Pour de plus amples renseignements ou pour savoir comment soumettre un texte : Recherche polaire : Let Us Share: Amiqqaaluta Le Comité organisateur du 20e Polar Library Colloquy demande des propositions de communications et d'affiches. Le thème de la conférence est l'échange de connaissances sur la recherche polaire. Dans les propositions, il faut indiquer si l'information est destinée à être présentée sous forme d'essai (exposé didactique dont le texte sera publié dans les actes du colloque) ou d'affiche (information graphique sur un sujet donné qui ne figurera pas dans les actes), et donner un titre au matériel proposé. Pour soumettre un texte, veuillez fournir un résumé analytique de 100 mots ou moins. L'anglais est la langue officielle de cette conférence internationale. La date limite de présentation des propositions est le 15 février 2004. Pour en savoir davantage : On peut soumettre les propositions à : Revue OCLC Systems & Services Le nouveau rédacteur en chef de OCLC Systems & Services demande des articles pour les numéros de 2004 de la revue. OCLC Systems & Services est un périodique évalué par les pairs qui couvre une gamme étendue de sujets liés à la présentation de contenu culturel sur le Web. Il est destiné aux professionnels de l'information, bibliothécaires, éducateurs, étudiants et chercheurs du monde entier. Son objectif est de tenir ses lecteurs informés des tendances actuelles en recherche et de rendre compte des nouvelles initiatives et des progrès dans le domaine. Les sujets incluent les bibliothèques numériques et les référentiels, les normes en matière de méta-données sur Internet, les langues de balisage du Web, la conservation numérique, les techniques d'imagerie et de numérisation, et les études de convivialité. Pour de plus amples renseignements ou pour soumettre un article : 15. ANNONCE DE CONFÉRENCEPublic Library Association National Conference 2004 La bibliothéconomie évolue constamment afin de relever de nouveaux défis tels que les budgets réduits, les changements rapides de la technologie et les demandes de nouveaux services en provenance des consommateurs. La conférence 2004 de l'association vous aidera à relever ces défis, à progresser sur le plan professionnel et à faire prospérer votre bibliothèque. Pour en savoir davantage ou pour vous inscrire : 16. ÉDUCATION PERMANENTECurrent Awareness Services on the Net (services d'actualités sur Internet) Grâce à ce cours en ligne, vous apprendrez à maîtriser les capacités de collecte de renseignements d'Internet afin de vous tenir au courant des progrès accomplis dans votre domaine, des actualités et des tendances actuelles. Les participants étudient le vaste éventail de services d'information actuellement offerts sur Internet, notamment les avis par courrier électronique, les services de dépouillement des médias et des renseignements concernant les agents personnels. Le cours comprend des abonnements à l'essai aux principaux fournisseurs de services d'information tarifés. Les frais sont de 395 $CAN. Pour en savoir davantage ou pour s'inscrire : 17. RESSOURCES INTERNET UTILESThe Disability Portfolio PIKA : la base de données sur la littérature canadienne pour la jeunesse Nouvelle-France, nouveaux horizons : une terre française en Amérique Scout Portal Toolkit Fusion de deux sites carrières en bibliothèques Searchy Moteurs de recherches simultanées de biographies BiblioExpress Observatoire de la société de l'information Annuaire de périodiques à accès libre London Review of Books en ligne Si vous voulez contribuer à la prochaine édition
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