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Mensuel
RéseauBiblio : Janvier 2001
TABLE DES MATIÈRES
1. BIBLIOTHÉCAIRE NOMMÉE AU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES SERVICES À LARGE BANDELe 11 janvier, Brian Tobin, ministre de l'Industrie, a annoncé la nomination des membres du Groupe de travail national sur les services à large bande. Ce groupe de travail autonome conseillera le gouvernement fédéral sur la meilleure façon de rendre les services Internet à haute vitesse accessibles à toutes les collectivités du Canada d'ici 2004. Les membres du Groupe de travail viennent de toutes les régions du Canada et représentent certains intervenants de l'industrie, des producteurs de contenu numérique, des collectivités rurales et des groupes autochtones, ainsi que des utilisateurs des milieux de l'éducation, des bibliothèques et de la santé. Le professeur David Johnston, recteur de l'Université de Waterloo, présidera le groupe, tandis que Mme Wendy Newman, PDG de la bibliothèque municipale de Brantford, dirigera le sous-groupe chargé des questions sociales, du fossé numérique, de la culture et de l'éducation. «Les bibliothèques sont bien placées pour influencer les travaux de ce groupe de travail», a déclaré Mme Newman. «Ils possèdent des qualités supérieures en ce qui concerne l'accès du public, l'orientation des utilisateurs et la préparation de contenus utiles. Ils comprennent la nature et l'impact du 'double fossé numérique' qui caractérise notre pays. On peut facilement justifier la mise en place d'un accès national durable aux applications du service à large bande, non seulement pour la santé, mais aussi pour l'éducation permanente et la démocratie. J'ai bien hâte de prendre connaissance des travaux du groupe de travail.» Le groupe de travail a notamment pour mandat d'étudier les besoins et les caractéristiques des localités qui, sans l'intervention des pouvoirs publics, n'auront sans doute pas accès d'ici 2004 aux services à haute vitesse. Le groupe examinera aussi les obstacles qui pourraient ralentir la prestation de ces services par le secteur privé, comment les pouvoirs publics pourraient contribuer à abattre ces obstacles, quelles sont les entreprises et autres organismes qui pourraient offrir ces services dans ces localités et ce que les pouvoirs publics devraient faire pour les mobiliser. Le groupe de travail consultera également les gouvernements provinciaux et territoriaux pour apprendre comment la mise en place et l'utilisation d'Internet se fait déjà de façon innovatrice sur leur territoire. «Le Canada a toujours su relever le défi d'établir des connexions avec tous les citoyens de son vaste territoire», a expliqué le ministre Tobin. «Nous devons faire en sorte que toutes les communautés canadiennes, peu importe où elles se trouvent, puissent profiter des services Internet à haute vitesse.» Pour obtenir
de plus amples renseignements : Comment participer: 2. DEMANDE DE CANDIDATURES POUR LES « pratiques exemplaires »RéseauBiblio préparera bientôt son cinquième rapport annuel sur les « pratiques exemplaires » en ce qui a trait à l'utilisation innovatrice d'Internet dans les bibliothèques canadiennes. Le rapport est rédigé pour faire valoir le mérite de bibliothèques qui se démarquent et inspirer d'autres bibliothèques canadiennes désirant créer leurs propres applications Internet. Si vous connaissez une bibliothèque (la vôtre ou une autre) qui utilise Internet de façon novatrice pour diffuser de l'information en vue d'aider ses clients et ses employés, envoyez un courriel à RéseauBiblio à ln-rb@schoolnet.ca, dans lequel vous donnerez les détails et l'adresse URL du projet. Vous pourrez consulter le rapport des pratiques exemplaires de l'année courante au stand de RéseauBiblio à la Conférence de la CLA qui se tiendra à Winnipeg, Manitoba, du 13 au 17 juin. Les rapports précédents sont affichés sur le site Web de Réseau Biblio. Pour obtenir
plus d'information : 3. QUÉBEC ANNONCE L'INJECTION DE 2 MILLIONS DE DOLLARS DANS UN NOUVEAU PROGRAMME RELATIF À INTERNETLe 8 janvier, David Cliche, ministre délégué à l'Autoroute de l'information du gouvernement du Québec, a annoncé un nouveau programme financé par le Fonds de l'autoroute de l'information du gouvernement provincial. Ce nouveau programme d'une durée de trois ans porte à la fois sur l'utilisation d'Internet dans les 360 Maisons de jeunes de la province et sur la création de contenu par des jeunes de ces maisons. Le premier volet du programme vise à favoriser l'accès des Maisons de jeunes à Internet. Il prévoit une aide financière pour couvrir les frais liés à l'achat de matériel informatique neuf, à l'accès à Internet et à la formation. Les Maisons de jeunes peuvent également présenter une demande en vue d'obtenir gratuitement jusqu'à cinq ordinateurs recyclés. Le deuxième volet du programme vise à promouvoir l'élaboration de contenu francophone sur le Web. Les Maisons de jeunes sont encouragées à élaborer du contenu en ligne en rapport avec leur mission ou celle de la collectivité locale. Ces projets peuvent porter sur le développement social, culturel ou technologique. L'aide financière accordée peut atteindre 50 000 $ par projet. Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez l'adresse suivante : 4. LA BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE DE BURNABY OUVRE UN LABORATOIRE D'INFORMATIQUE PUBLICLa bibliothèque publique de Burnaby (C.-B.) a ouvert, en décembre 2000, un nouveau laboratoire d'informatique public. Situé au sous-sol de la succursale Kingsway de la bibliothèque, cette salle contient 18 terminaux reliés à Internet et 10 ordinateurs personnels mis à la disposition du public. Au début, ce laboratoire sera ouvert au public 20 heures par semaine. En d'autres temps, il sera mis à la disposition de groupes communautaires sans but lucratif qui désirent offrir de la formation en informatique à leurs membres et à leurs employés. Parmi la gamme de logiciels disponibles, mentionnons Word, Publisher et Excel. Pour mettre ce laboratoire sur pied, la bibliothèque a bénéficié de l'aide financière de trois paliers de gouvernement et de la Fondation Bill et Melinda Gates. Le volet urbain du Programme d'accès communautaire d'Industrie Canada a versé des fonds en vue d'aider la bibliothèque à acquitter les frais liés au laboratoire et d'accroître le nombre de postes de travail reliés à Internet mis à la disposition du public dans les autres succursales. La Fondation Bill et Melinda Gates a financé l'achat des ordinateurs et de la plupart des logiciels qui sont offerts au laboratoire ainsi que l'acquisition de nouveaux postes de travail reliés à Internet dans d'autres succursales de la bibliothèque publique de Burnaby. La présidente du conseil d'administration de la bibliothèque, Brenda Wagg, a déclaré que « L'accès public à Internet marque un pas important en avant pour Burnaby. Grâce à l'aide financière de tous les paliers de gouvernement et de la Fondation Bill et Melinda Gates, nos résidents, peu importe leur revenu, auront accès à la multitude de renseignements et de possibilités qu'offre Internet. » Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez l'adresse suivante : 5. LA FONDATION GATES À L'ÉCHELLE INTERNATIONALEFranchissant pour la première fois les frontières de l'Amérique du Nord et du Royaume-Uni, la Fondation Bill et Melinda Gates a annoncé récemment la création d'un partenariat avec le Chili en vue de fournir à ses bibliothèques publiques, dont le nombre s'élève à plus de 300, des ordinateurs et l'accès à Internet et d'y offrir de la formation. Actuellement, très peu de bibliothèques publiques du Chili disposent d'ordinateurs et de l'accès à Internet. Le partenariat établi entre la Fondation et le réseau de bibliothèques chilien devrait permettre de fournir plus de 1 200 ordinateurs aux bibliothèques de l'ensemble du pays. La Fondation travaille en collaboration avec le gouvernement chilien, sa Direction des bibliothèques, des archives et des musées (organisme central régissant les bibliothèques du pays) ainsi qu'avec les entreprises et les organismes de bienfaisance partenaires afin de régler les derniers détails du programme. La formation pratique devrait être offerte à compter de juillet 2001, et les ordinateurs seront installés par la suite. La valeur estimée de ce partenariat correspond à une subvention de plus de 5 millions de dollars (US). Microsoft Chili donnera des logiciels dont la valeur au détail s'élève à 1,2 million de dollars. « Ce don de la Fondation Bill et Melinda Gates permet de transformer un rêve en réalité : la création de bibliothèques publiques sans limites matérielles, ouvertes à tous. Cette bibliothèque virtuelle favorisera l'égalité d'accès aux connaissances et aux loisirs pour tous les Chiliens, nous permettant ainsi de façonner une société meilleure et plus démocratique », a mentionné Clara Budnik, directrice, Direction des bibliothèques, des archives et des musées. Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez l'adresse suivante : 6. MICROSOFT LANCE LE PROGRAMME DE CONNECTIVITÉ AUSTRALIENLe 6 décembre 2000, Microsoft a annoncé le lancement d'un nouveau programme philanthropique afin d'offrir aux Australiens défavorisés de l'enseignement, de la formation axée sur l'acquisition de nouvelles compétences et l'accès à la technologie. Microsoft s'est associée à la Inspire Foundation (un organisme sans but lucratif oeuvrant auprès des jeunes) pour mettre au point le programme Digital Bridge, qui vise à assurer que tous les jeunes Australiens ont facilement accès à Internet et aux technologies connexes, et ce, à prix abordable. Dans le cadre de ce programme, des projets sont menés dans les régions rurales et urbaines de l'Australie afin d'offrir gratuitement l'accès à Internet et la formation relative à son utilisation ainsi que la possibilité de créer des sites Web locaux pour tracer le portrait de jeunes australiens et des collectivités où ils vivent. Le programme Digital Bridge englobe également le réseau Reach Out! Bush Network, appuyé par le programme Networking the Nation du gouvernement australien, qui offre aux gens vivant dans les régions rurales des possibilités de connectivité similaires. « Bien qu'un nombre record d'Australiens aient accès à Internet, nous devons veiller à ce que l'ensemble de la collectivité, y compris les gens des quartiers défavorisés, aient facilement accès à Internet », a déclaré le sénateur Ian Campbell, secrétaire parlementaire aux communications, aux technologies de l'information et aux arts. Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez l'adresse suivante : 7. L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ S'INQUIÈTE AU SUJET DU FOSSÉ NUMÉRIQUESelon une nouvelle étude réalisée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), intitulée Disseminating health information in developing countries: the role of the Internet, le fossé numérique est plus important que toute autre inégalité, au chapitre des soins de santé ou du revenu, qui existe entre les pays développés et ceux en voie de développement. L'accès restreint à Internet inquiète l'OMS car cela signifie que nous n'avons pas accès, en ligne, à des renseignements qui pourraient éventuellement permettre de sauver des vies. « Le potentiel des technologies de l'information et des communications n'a pas encore été exploité systématiquement pour entraîner des améliorations considérables sur le plan de l'état de santé des populations, particulièrement celles qui sont pauvres et isolées dans les pays en voie de développement ». Les contrastes sont saisissants. Selon cette étude, une personne sur six aux États-Unis a accès à Internet, comparativement à une sur 5 000 en Afrique. La chercheure principale, Tessa Tan-Torres Edejer, signale que même l'accessibilité à l'échelle communautaire pourrait changer considérablement la situation. « Il n'est évidemment pas question d'avoir un ordinateur dans chaque foyer, mais tout simplement d'avoir accès à un ordinateur à l'intérieur d'une région géographique donnée. Il existe des projets à l'intention des petites stations ou des kiosques communautaires où l'on trouve un ordinateur offrant l'accès à Internet mis à la disposition de tous les habitants du village », mentionne-t-elle. Cependant, même ce type de solution comporte des obstacles car, dans certaines régions, très peu de personnes possèdent des compétences en informatique, et celles qui en ont quittent la région pour occuper des emplois mieux rémunérés. Pour lire
la version intégrale du rapport, consultez l'adresse suivante : 8. LES ANGLOPHONES ET LES FRANCOPHONES N'ONT PAS LES MÊMES HABITUDES EN CE QUI CONCERNE L'UTILISATION D' INTERNETUn sondage mené récemment fait ressortir les différences qui existent entre les internautes francophones et anglophones canadiens. Parmi les 12,3 millions d'internautes que compte le Canada, seulement 2,8 millions sont francophones. Selon le rapport de Media Metrix Canada sur l'utilisation d'Internet à la maison, de mai à octobre 2000, le nombre d'internautes anglophones canadiens a augmenté de 22 pour cent, alors que le nombre d'internautes francophones s'est accru de 2 pour cent. Media Metrix a également relevé plusieurs différences entre ces deux groupes en ce qui concerne l'utilisation d'Internet. Les francophones utilisent le Web principalement pour consulter des sites du gouvernement et des sites portant sur l'actualité, l'éducation et les affaires. En revanche, les sites qui remportent la palme chez anglophones concernent la santé, les enchères et les voyages. Cependant, pendant l'été, les utilisateurs d'Internet sont moins enclins à visiter des sites du gouvernement et des sites relatifs à l'éducation et aux affaires, ce qui peut expliquer la diminution du nombre de visiteurs francophones de sites Internet durant cette période. Les normes relatives au branchement à Internet en vigueur au Québec constituent également un facteur ayant une incidence sur le taux d'utilisation du Web. Même si le nombre d'abonnés à des services offrant la transmission à haute vitesse augmente rapidement dans la province, les services à large bande n'y sont pas encore offerts sur une grande échelle. Pour obtenir
de plus amples renseignements sur ce sondage, consultez l'adresse suivante
: 9. LA BIBLIOTHÈQUE DE WINNIPEG LANCE UN PROJET DE COMMERCE ÉLECTRONIQUELa Winnipeg Library Foundation (WLF), en collaboration avec un site Web américain, a lancé son propre centre commercial en ligne afin d'appuyer sa campagne de financement pour l'expansion de la Millennium Library (bibliothèque du millénaire). Les gens qui désirent apporter leur appui à la bibliothèque peuvent effectuer des achats auprès de plus de 140 marchands, notamment Amazon.com, Disney, Lands End et beaucoup d'autres détaillants en ligne bien aimés. Une commission de 3 à 14 pour cent sur chaque achat est versée à la Fondation. Todd Pennell, directeur exécutif de la WLF, a déclaré ce qui suit : « Notre bibliothèque est la première à figurer sur le site npsmall.com, et je crois qu'il s'agit également du seul lien canadien ». Jusqu'à maintenant, les réactions à l'égard de ce programme sont favorables, quoiqu'il soit trop tôt pour connaître les résultats en termes de ventes étant donné que le centre commercial n'a été lancé qu'à la fin de décembre. « En raison de l'accroissement du magasinage sur Internet, il s'agit d'une situation idéale dont il faut tirer parti », a mentionné M. Pennell. Le centre commercial sans but lucratif est un site Web de magasinage sans but lucratif qui permet aux organismes sans but lucratif de recueillir des fonds grâce aux achats effectués. Le site qualifie cette situation « d'avantageuse pour tout le monde », étant donné que les consommateurs peuvent se procurer des produits de marque de qualité à des prix courants tout en encourageant l'organisme de leur choix qui touche une commission. La plupart des marchands que l'on trouve sur ce site sont américains, mais les prix en devise canadienne sont mentionnés. La WLF est un organisme de bienfaisance enregistré oeuvrant pour le compte de la Winnipeg Public Library. Les visiteurs du site Web de la WLF pourront bientôt faire un don en ligne. Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez l'adresse suivante : Pour visiter
le centre commercial, consultez l'adresse suivante : 10. DEUX VILLES DU QUÉBEC CRÉENT DES RÉSEAUX À HAUTE VITESSELe mois dernier, la Commission scolaire de Laval, en collaboration avec la Ville de Laval et QuébecTel, a lancé un nouveau réseau de fibres optiques ultra-performant qui reliera plus d'une centaine d'établissements scolaires et municipaux. Ce projet, unique en Amérique du Nord, offrira aux 45 000 élèves et aux 2 500 enseignants de la Commission scolaire de Laval un accès universel à la nouvelle autoroute de l'éducation et à Internet. « Ce réseau permet de créer la nouvelle autoroute de l'éducation, élément incontournable pour nos élèves et nos enseignants », a déclaré Pierre Bourgeois, président de la Commission scolaire de Laval. Ce réseau de fibres optiques présente deux caractéristiques uniques : son étendue (environ 20 000 km au total) et son intégration des différents organismes situés sur le territoire qu'il couvre. En effet, le réseau reliera 160 établissements scolaires et municipaux dont la Bibliothèque de Laval et d'autres services municipaux, des écoles anglophones, des hôpitaux, des centres de recherche et, éventuellement, des entreprises privées. Ce réseau permettra également l'interconnexion avec des commissions scolaires avoisinantes, facilitant ainsi le développement d'applications pédagogiques régionales. Pour la Ville de Laval, ce nouveau réseau assurera un service plus performant, et il engendrera des économies évaluées à près d'un million de dollars par année en raison de la diminution des coûts liés au service téléphonique et à l'accès à Internet. En ce qui concerne la Commission scolaire, ce réseau permettra aux enseignants et aux gestionnaires de créer un portfolio électronique pour les élèves, d'offrir de la formation à distance, d'archiver des données numérisées et d'abriter d'autres applications éventuelles. Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez les adresses suivantes : Parallèlement, la Ville de Brossard a lancé un projet d'avant-garde en vue de créer un nouveau secteur résidentiel, commercial et industriel doté d'une infrastructure de télécommunications par fibre optique installée parallèlement au réseau électrique. Chacune des 3 000 résidences privées qui seront construites sera dotée d'un lien de télécommunications à large bande permettant la transmission de la voix, du son et de l'image. La Ville espère que ce projet attirera des entreprises de haute technologie dans la région. « L'installation d'un réseau avancé de télécommunications intégré au réseau électrique aura un impact majeur sur le développement de la rive-sud, a souligné le maire de Brossard, Paul Leduc. Si les routes et les égouts constituaient l'infrastructure de base des municipalités au XXe siècle, c'est bel et bien l'« infostructure » des services avancés de télécommunications et d'information qui définira le XXIe siècle. L'avenir économique et social dépend des liens et du réseau qui relieront efficacement les citoyens aux écoles, aux hôpitaux, aux commerces et à leur domicile.» La mise en chantier du volet résidentiel du projet de Brossard est prévue pour le mois de mars 2001, et les propriétaires pourront aménager dans leur nouvelle maison en juillet 2001. Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez l'adresse suivante : 11. DES MILLIONS D'INTERNAUTES AMÉRICAINS SE DÉBRANCHENT?Une étude menée récemment par Cyber Dialogue révèle que la croissance de la clientèle d'Internet a ralenti considérablement aux États-Unis, selon une analyse de la croissance du nombre d'internautes enregistrée depuis 1995. Selon Cyber Dialogue, cette diminution marquée est attribuable à trois obstacles importants. Le plus important d'entre eux est le fossé numérique, ce qui signifie tout simplement qu'on n'a pas les moyens de se payer un ordinateur personnel ni l'accès à Internet. Cependant, le tiers des adultes américains estiment qu'ils n'ont pas besoin d'Internet et précisent qu'ils n'ont pas l'intention de se brancher. Par ailleurs, un nombre important d'adultes américains ont fait l'essai d'Internet et l'ont jugé inutile. Le nombre de ces « anciens internautes » s'élève à 27,7 millions, une augmentation de 9,4 millions par rapport à 1997. Dans le rapport, on prétend que le tiers de ces anciens internautes sont des jeunes de moins de 25 ans, constituant le plus important groupe démographique à se débrancher. Sally Wyatt, chercheure pour l'organisation internationale Virtual Society, est d'accord sur le fait que le coût associé au branchement à Internet est la principale raison qui motive les jeunes américains à l'abandonner. « Ils avaient surtout accès à Internet dans les universités ou les écoles et, dans la réalité, ils n'ont pas les moyens de se le payer », mentionne-t-elle. Fait intéressant, les conclusions de la recherche laissent également entendre que les mordus d'Internet autodidactes risquent davantage de laisser tomber le Web que ceux qui ont suivi une formation sur la façon de l'utiliser. Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez les adresses suivantes : 12. LE SITE WEB DU CANADA RELANCÉLa nouvelle version améliorée du Site du Canada a été lancée le 2 janvier 2001, après y avoir apporté des améliorations et des changements importants, particulièrement en ce qui concerne l'accès plus rapide à l'information demandée couramment. Le changement le plus important consiste en la création de trois sous-portails ou points d'accès à l'information. Chacun de ces points d'accès contient une série de liens avec de l'information qui est pertinente pour un groupe d'utilisateurs en particulier. Le point d'accès intitulé « Canadiens » fournit des renseignements aux résidents canadiens sur des sujets aussi variés que la sécurité publique, l'environnement et l'économie canadienne. Il contient également une liste de sujets d'intérêt particulier pour des groupes bien précis comme les aînés, les Autochtones et les jeunes. Le point d'accès intitulé « Entreprises canadiennes » donne accès à des liens avec des services et des renseignements gouvernementaux ainsi qu'à des ressources visant à aider les gens d'affaires canadiens. Le point d'accès intitulé « Non-canadiens » contient des liens qui seront précieux pour les Canadiens qui vivent ou se rendent à l'étranger, pour les touristes qui ont choisi de découvrir le Canada, pour les étudiants qui désirent profiter des possibilités d'apprentissage que le Canada offre et pour les futurs Canadiens qui ont décidé de venir s'établir dans notre pays. Pour visiter
le site modifié récemment, consultez l'adresse suivante : 13. DOCUMENT D'ORIENTATION SUR LA NUMÉRISATION À L'INTENTION DES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES« Going Digital: issues in digitization for public libraries » est le dernier document d'une série de documents de discussion publiés par le groupe de travail Networked Services Policy Task Group du gouvernement du Royaume-Uni. Il traite de questions stratégiques dont les bibliothèques publiques doivent tenir compte dans le cadre de l'élaboration de projets ou de services de numérisation, et il renvoie également à des ouvrages plus détaillés fournissant des conseils et une orientation aux gestionnaires. Parmi les sujets traités dans ce document, mentionnons :
Le groupe de travail Networked Services Policy Task Group a également créé un site d'archives en ligne de documents et de documents d'information portant sur des questions essentielles relatives à la mise au point et à la prestation réussies de services en réseaux dans les bibliothèques publiques, notamment les politiques d'utilisation acceptable, le filtrage et le droit d'auteur. Ces archives visent à renseigner les dirigeants de bibliothèques dans le cadre de l'élaboration de leurs propres stratégies de réseautage. Pour lire
la version intégrale des documents de discussion, consultez l'adresse
suivante : Pour obtenir
de plus amples renseignements sur les documents : 14. PROGRESSION SOUTENUE DU NOMBRE D'INTERNAUTES EN FRANCESelon les derniers résultats de Médiamétrie, publiés en décembre 2000, la progression du nombre d'internautes en France se poursuit à un rythme soutenu. Le nombre d'internautes adultes français de plus de 18 ans a augmenté de 45 pour cent en un an, passant de 5,21 millions à 7,56 millions. Environ 16,3 pour cent des adultes français sont maintenant branchés à Internet, comparativement à 11,6 pour cent l'an dernier. Le pourcentage de femmes internautes a également augmenté. L'an dernier, les femmes ne représentaient que 38,7 pour cent des internautes français, mais ce pourcentage a grimpé à 40,5 pour cent. Presque 35 pour cent des internautes se branchent chaque jour ou presque chaque jour, pourcentage à la hausse comparativement à 28,1 pour cent l'an dernier. Un autre 37,1 pour cent des internautes se branchent plus d'une fois par mois. Plus de la moitié des internautes (54,2 pour cent) utilisent Internet à domicile, tandis que 34,9 pour cent des internautes le consultent au travail et 34 pour cent utilisent Internet à partir d'un autre lieu comme les bibliothèques, les écoles, les universités et les cyber-cafés. Cependant, la répartition des internautes par lieu d'accès n'est pas fournie. Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez les adresses suivantes : 15. PRIX DU GLOBAL JUNIOR CHALLENGE DÉCERNÉS AUX MEILLEURS PROJETS DE NUMÉRISATION POUR LES JEUNESLe Global Junior Challenge 2000 a remporté un succès retentissant. Dans le cadre de ce concours, 580 projets provenant de plus de 50 pays ont été présentés. Le jury a choisi 90 finalistes dans 5 catégories, et un total de 14 prix ont été remis lors de la cérémonie protocolaire qui a eu lieu le 4 décembre 2000. Ce concours international, financé par la Ville de Rome, a été mis sur pied afin de rendre hommage aux jeunes qui ont présenté les meilleurs projets mis au point à l'aide d'Internet et d'autres technologies nouvelles dans le domaine de l'éducation et de la formation des jeunes. Ces projets sont axés sur le dialogue et la coopération multiculturelle, sur l'élaboration de nouvelles méthodes pédagogiques et sur les possibilités interactives d'Internet dans l'éducation de jeunes du tiers monde. Voici trois projets qui susciteront peut-être l'intérêt de bibliothèques et d'étudiants du Canada :
Pour obtenir
la liste complète des projets gagnants, consultez l'adresse suivante : 16. BIBLIOTHÈQUE NUMÉRIQUE AFRICAINELe projet African Digital Library (ADL) vise à offrir aux perpétuels apprenants du continent africain une vaste collection de base de livres sur support électronique. Au moment de son inauguration en novembre 1999, la bibliothèque comptait environ 3 000 titres, nombre qui s'élève maintenant à 8 000. Les résidents de l'Afrique peuvent s'abonner gratuitement à l'ADL. Si la bibliothèque détermine que le nom de domaine de l'utilisateur se trouve en Afrique, l'utilisateur peut s'abonner immédiatement. Dans le cas contraire, l'utilisateur doit remplir un bref formulaire de demande et le transmettre par courriel à un membre du personnel qui créera manuellement un compte d'utilisateur. Les titres peuvent être téléchargés et lus en différé à l'aide d'un programme de messagerie en différé propriétal. La bibliothèque est présentement en mesure de répondre aux demandes des utilisateurs de tous les pays africains; cependant, elle est toujours à la recherche de fonds additionnels en vue d'accroître le nombre de titres mis à la disposition des apprenants. Parmi les partenaires qui ont participé à la mise sur pied de l'African Digital Library, citons Technikon SA (établissement d'enseignement à distance situé en Afrique du Sud), l'association des universités africaines et NetLibrary (le principal fournisseur de livres électroniques, situé au Colorado). Pour obtenir
de plus amples renseignements, consultez les adresses suivantes : 17. NOUVELLES REVUES DE BIBLIOTHÉCONOMIENew Library
World Le Shy
Librarian 18. ANNONCE DE CONFÉRENCESLa vie privé
dans les nouveaux environnements La nouvelle Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques est entrée en vigueur le 1er janvier 2001. Riley Information Services Inc. présente un colloque et une séance d'informatique d'une journée afin de fournir des renseignements sur la signification de la Loi, sur le rôle que jouera le Commissaire à la protection de la vie privée du Canada en vertu de cette nouvelle loi et sur les répercussions que celle-ci pourrait entraîner (on discutera notamment de la protection des renseignements médicaux). Ce colloque s'adresse aux organisations qui désirent comprendre cette nouvelle loi et la façon dont elles devront composer dorénavant avec les renseignements personnels. Le coût est de 575 $CAN (TPS en sus). Pour obtenir
de plus amples renseignements ou pour vous inscrire, veuillez consulter
l'adresse suivante : E-Books 2001 Cette conférence d'une journée réunira des gestionnaires de services d'information, des bibliothécaires, des éditeurs et des libraires qui se pencheront sur les possibilités qu'offrent les livres électroniques et sur les défis qu'ils posent. Les conférenciers traiteront de différentes technologies matérielles et logicielles et des normes en vigueur. Ils présenteront également des évaluations de divers modèles de gestion à l'intention des différents intervenants du marché. Dans le cadre de cette conférence, on se penchera également sur l'influence que pourrait exercer les livres électroniques sur les acquisitions des bibliothèques et sur les avantages et les inconvénients qu'ils pourraient présenter pour les services. Pour obtenir
de plus amples renseignements, communiquez avec : Pour vous
inscrire, consultez l'adresse suivante : 19. RESSOURCES UTILES SUR INTERNETOSS4LIB est
un site Web et une liste de distribution présentant des logiciels gratuits
qui peuvent être adaptés aux fonctions propres aux bibliothèques. 20. DEMANDE DE COMMUNICATIONS« Digital
Libraries: Advanced Methods and Technologies, Digital Collections » Cette série de conférence vise principalement à favoriser l'expansion d'un groupe d'experts russes participant à la recherche sur la bibliothèque numérique. Cette conférence offre à ce groupe la possibilité d'échanger des idées, de discuter des résultats et d'établir des liens en vue de travailler en collaboration plus étroite. La conférence permet également d'examiner ce qui se fait à l'échelle internationale dans le domaine des bibliothèques numériques et du développement de la collaboration internationale. Les documents initiaux doivent être soumis en russe ou en anglais. Un résumé détaillé doit être transmis par courrier électronique au comité du programme avant le 31 mars 2001. Pour obtenir
de plus amples renseignements sur la façon de présenter un résumé, consultez
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