Archived by Library and Archives Canada / Archivé par Bibliothèque et archives Canada. 20-10-2004.
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Mensuel
RéseauBiblio : Juillet 2001
TABLE DES MATIÈRES
1. RAPPORT DE CANARIE SUR LE CONTENU MULTIMÉDIALe gouvernement fédéral devrait être disposé à investir massivement dans la création de contenu pour Internet s'il veut que les Canadiens embrassent la technologie émergente, conclut un nouveau rapport du Canarie, le groupe de réflexion du gouvernement sur le développement d'Internet. "Filling the Pipe: Stimulating Canada's Broadband Content Industry through R&D", affirme que l'avenir des médias sera dans « un environnement à largeur de bande élevée où l'innovation et l'interactivité domineront ». D'après ce rapport, s'il y a suffisamment de contenu canadien sur le Web, Internet à haute vitesse devrait être plus accessible et moins coûteux. Il est également important que les consommateurs aient accès au contenu interactif à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Toujours d'après ce rapport, le manque de contenu canadien ouvre la porte à des fournisseurs de contenu étrangers. Le rapport recommande que les pouvoirs publics adoptent des mesures incitatives sous la forme de crédits et d'investissements pour l'élaboration du contenu interactif sur Internet à haute vitesse et sur les systèmes sans fil. Le rapport, qui est préparé par le bureau d'experts-conseils Delvinia, est basé sur les procès-verbaux de cinq tables rondes qui ont eu lieu dans des villes canadiennes différentes. Pour lire
le texte intégral du rapport en format PDF : 2. ANNONCE DE LA CRÉATION D'UN PARTENARIAT POUR LA SENSIBILISATION AU WEBLe 5 juillet, la Canadian Library Association (CLA) et le Réseau Éducation-Médias ont annoncé la création d'un partenariat qui produira un projet « La Toile et les jeunes » et l'offrira à toutes les bibliothèques publiques du Canada. S'appuyant sur les études et les travaux en cours du Réseau Éducation-Médias, y compris sa récente étude sur l'utilisation d'Internet par les enfants, intitulé « Les jeunes Canadiens dans un monde branché », le programme pilote de six mois donnera des services de formation aux bibliothèques publiques du pays. Le projet « La Toile et les jeunes » aidera le personnel des bibliothèques publiques à sensibiliser davantage les parents et leurs enfants aux problèmes liés à l'utilisation d'Internet par les jeunes, notamment en ce qui concerne la différence entre être informé et se laisser convaincre, la capacité de faire la différence entre la réalité de la fiction en ligne et la protection contre les contenus offensants et illégaux comme les contenus destinés à appâter les utilisateurs. L'objectif final du programme est de fournir aux parents les outils nécessaires pour mieux connaître Internet et pour entamer un dialogue avec leurs enfants sur son utilisation. Des partenaires des diverses régions du pays, notamment le RéseauBiblio et la Bibliothèque nationale du Canada, ont participé au financement de ce projet. Les bibliothèques
désireuses de participer au projet « La Toile et les jeunes
» sont priées de se mettre en rapport avec : Pour de plus
amples renseignements : 3. L'ONTARIO BRANCHÉLe 11 juillet, le gouvernement de l'Ontario a annoncé qu'il investira plus de 5,3 millions de dollars dans la création de « collectivités branchées » au Canada. Cet investissement marque la première phase des initiatives L'Ontario branché et GéoBranché, créées pour aider les petites collectivités ontariennes à devenir des aimants pour l'informatique, les entreprises et les emplois. Les projets d'infrastructure d'Oxford, de Windsor-Essex et de Chatham-Kent recevront chacun plus d'un million de dollars de L'Ontario branché et 500 000 $ de GéoBranché, ce qui représentera un investissement total de 4,5 millions de dollars. Seize autres projets recevront un total de 785 000 $ de L'Ontario branché pour élaborer des plans d'activités. L'Ontario branché élaborera un réseau de collectivités « ingénieuses » branchées à travers la province par l'intermédiaire de partenariats avec le gouvernement, les collectivités et l'entreprise privée. GéoBranché est une initiative ayant pour but de rendre les renseignements et les services géospatiaux plus accessibles aux collectivités qui en ont besoin pour prendre des décisions concernant la voirie, les itinéraires d'autobus et l'urbanisme. Pour de plus
amples renseignements : 4. LANCEMENT DU KUH-KE-NAH NETWORK OF SMART FIRST NATIONSLe 6 juillet, le Kuh-ke-nah Network of Smart First nations (K-Net) des Premières nations ingénieuses a été lancé officiellement. Six Premières nations du nord de l'Ontario ) accessibles uniquement par voie d'eau en été et par chemin de glace en hiver ) construisent une route électronique les reliant au Canada et aux autres pays et utilisent cette ressource pour stimuler et gérer le changement dans leurs collectivités. Des services informatiques seront déployés sur un réseau à large bande pour surmonter les handicaps dus à la distance et à l'isolement, améliorer le bien-être des collectivités, accroître les opportunités d'apprentissage et soutenir l'acquisition de compétences et de connaissances. Ces services incluront l'installation de centres informatiques communautaires dans chacune des Premières nations participantes, le portail K-Net, une passerelle interactive d'accès à haute vitesse à l'information et aux services communautaires, une importante initiative témoin de télésanté et l'école secondaire en ligne Keewaytinook. Six collectivités du nord-ouest de l'Ontario sont partenaires au projet : la Première nation de Deer Lake, la Première nation de Fort Severn, la Première nation de Keewaywin, la Première nation de North Spirit Lake, la Première nation de McDowell Lake et la Première nation de Poplar Hill. « Kuh-ke-nah » est le terme ojicri qui désigne « tout le monde ». Le réseau recevra d'Industrie Canada plus de 4,5 millions de dollars en fonds de contrepartie, en trois ans. C'est le lancement officiel du cinquième des douze projets témoins des collectivités ingénieuses. Le programme des collectivités ingénieuses fait partie de l'initiative fédérale « Un Canada branché » qui a pour but de faire du Canada le pays le plus branché du monde. Pour de plus
amples renseignements : 5. NOUVEAUX SITES DU PAC EN ONTARIO ET EN NOUVELLE-ÉCOSSELe 29 mai, 11 nouveaux sites d'accès public à Internet ont été ouverts dans la région de Muskoka, en Ontario. Le Programme d'accès communautaire (PAC) d'Industrie Canada a accordé des crédits de 220 000 $ pour l'ouverture de ces sites, dont trois sont situés dans des bibliothèques publiques (à Bayville, à Huntsville et à Port Carling). Le 26 juin, le Central Ontario Community Access program a été lancé dans la région de Peterborough. Le PAC a octroyé des fonds de 773 000 $ pour aider à établir 43 sites d'accès public à Internet, dont neuf dans des bibliothèques publiques. Le 4 juillet, un site d'accès public à Internet a été lancé à la bibliothèque de Clark's Harbour, en Nouvelle-Écosse. Le PAC a octroyé 10 000 $ pour l'ouverture de ce site. Le PAC fait partie de la stratégie fédérale « Un Canada branché », qui aide à maintenir le Canada parmi les chefs de file mondiaux en matière d'accès à Internet et à ses applications. Le programme établit des sites d'accès public à Internet dans des collectivités éloignées, rurales et urbaines des diverses régions du pays. Plus de 3 100 centres d'accès ont ainsi été créés dans la seule province de l'Ontario depuis le lancement du programme en 1995. Pour de plus
amples renseignements : 6. LANCEMENT DU BULLETIN DU PACLe Programme d'accès communautaire possède maintenant son propre bulletin national. Hebdo PAC sera publié en ligne une fois par semaine; il contiendra des informations sur le PAC ainsi que des nouvelles nationales et régionales. Pour lire
Hebdo PAC : 7. RECHERCHES SUR LES SITES WEB DES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUESLa société Electric Library Canada a dernièrement fait des recherches informelles sur les sites Web des bibliothèques publiques. Elle a parrainé des soupers-causeries avec des membres de la profession à Vancouver, à Ottawa et à Toronto. Deux constatations majeures se sont dégagées de ces discussions. La première est que les bibliothèques publiques doivent entreprendre des campagnes de relations publiques et de marketing pour sensibiliser les Canadiens au rôle capital que jouent leurs bibliothèques locales. La deuxième est : Si la plupart des Canadiens ne sont pas au courant des ressources disponibles, quelle serait leur expérience s'ils naviguaient sur le site Web de leur bibliothèque locale pour trouver des renseignements? Les sites Web des bibliothèques publiques informent-ils bien leurs clients sur les produits de recherche qu'elles offrent? Les clients ont-ils de la facilité à trouver les renseignements qu'ils cherchent? Les discussions ont révélé que les participants n'arrivaient pas à s'entendre au sujet de la structure et du type de contenu de site Web de bibliothèque publique le plus efficace pour faire connaître les options de recherche aux Canadiens. De nombreuses bibliothèques prennent des dispositions pour relever ce défi mais les approches varient toutefois considérablement d'une à l'autre et peu de bibliothèques se concertent pour comparer leurs approches et trouver des solutions. Le manque d'homogénéité et l'absence de normes dans la conception des sites Web ont une incidence sur les résultats qu'obtiennent les Canadiens quand ils veulent consulter la page d'accueil du site de leur bibliothèque locale pour y trouver des renseignements. La facilité de navigation contribuera à fidéliser la clientèle des sites Web des bibliothèques publiques. La plupart des bibliothèques publiques n'ont pas élaboré de programme de marketing pour leurs services en ligne. Les stratégies de relations publiques et de publicité ont une importance capitale pour se faire connaître et apprécier des Canadiens, des administrations publiques et des médias. Electric Library Canada fera un exposé sur ces recherches dans le cadre de diverses conférences ou parrainera des séminaires sur les normes en matière de conception et de contenu des sites Web des bibliothèques. Pour de plus
amples renseignements : 8. LES ADOLESCENTS QUÉBÉCOIS ET INTERNETLes résultats d'un sondage auprès de 500 jeunes Québécois au cours de l'année scolaire 1999-2000 ont été publiés le 20 juin. « Les jeunes et Internet » représente le volet canadien d'une étude de recherche portant sur sept pays, menée actuellement par des chercheurs des universités de Sherbrooke et de Montréal. Les résultats de ce sondage indiquent notamment que la plupart des adolescents sont convaincus que toutes les connaissances sont déjà accessibles en ligne et qu'ils ne mettent pas en doute l'exactitude ou la fiabilité des informations que l'on y trouve. Cependant, ils ont tendance à être très sceptiques en ce qui concerne le cybercommerce et le magasinage en ligne. Le sondage a également permis de constater que l'utilisation d'Internet et les attitudes à son égard varient selon le sexe. Les filles « bavardent » davantage, elles ont moins tendance à croire qu'Internet améliore la communication entre les humains et elles demeurent plus attachées aux livres que les garçons. Ceux-ci sont plus optimistes que les filles quant aux possibilités qu'Internet améliore la communication et les jeux vidéo constituent leur principale activité en ligne. Les résultats du sondage international paraîtront cet automne; les réponses des adolescents québécois seront comparées à celles des enfants de six pays européens. Pour plus
de détails ou pour lire le texte intégral du rapport en
format PDF : Pour de plus
amples renseignements : 9. UNE RÉUSSITE : LA BIBLIOTHÈQUE DE RIVER JOHNRiver John est une petite localité rurale de 1 200 habitants située en bordure du détroit de Northumberland, en Nouvelle-Écosse. En 1986, la bibliothèque régionale de Pictou-Antigonish a ouvert une succursale d'une superficie de 500 pieds carrés à River John. En 1996, une ligne Internet à haute vitesse a été installée pour permettre à la succursale d'avoir accès au catalogue en ligne de la bibliothèque régionale. En même temps que l'accès au catalogue, la bibliothèque régionale voulait offrir un accès public à Internet. Un comité local du PAC a été créé et un partenariat a été institué avec la bibliothèque régionale. Trois ordinateurs accessibles au public ont été installés et des bénévoles ont offert leurs services pour que l'accès soit possible en dehors des 15 heures d'ouverture hebdomadaires de la bibliothèque. Le site du PAC a été une réussite spectaculaire, le nombre de réservations pour un accès d'une heure à Internet s'élevant à 3 000 par an. Des cours d'initiation et des cours spécialisés en traitement de texte et autres applications logicielles ont été offerts. Plus de 15 entreprises locales ont bénéficié d'une formation sur la création de sites Web et plusieurs ont créé leur propre site et vendent des produits ou des services en ligne. Un site Web pour la localité de River John a été également créé; toutes les entreprises, tous les organismes et tous les événements locaux y sont mentionnés; le site est mis à jour par des bénévoles. En 1998, on a commandé des plans pour construire le « River John Library and Innovation Centre », d'une superficie de 3 000 pieds carrés, qui comprendra une bibliothèque publique moderne, une salle communautaire polyvalente pour la formation, une salle de réunion communautaire et un bureau communautaire. On a créé une association à but non lucratif, les « Amis de la Bibliothèque de River John », pour la construction du nouveau centre. Cette association a entamé la construction à l'automne de l'an 2000; DRH Canada, la municipalité du comté de Pictou et Industrie Canada (par le biais du PAC) ont fourni des fonds d'investissement et des fonds pour la main-d'oeuvre. L'objectif de la levée de fonds était de recueillir 50 000 $ sur une période de trois ans. En six mois, l'association des Amis de la Bibliothèque a recueilli 60 000 $; elle a par conséquent rajusté son objectif à 90 000 $. Le River John Library and Innovation Centre a été inauguré officiellement le 16 juin. Il est à la fine pointe en matière de services d'information de bibliothèques publiques; il offre des programmes pour enfants, pour jeunes et pour adultes, un accès élargi à la technologie aux membres de la collectivité et des cours de formation en applications spéciales et en cybercommerce; il met également des bureaux à la disposition des résidents d'été qui ont besoin d'un bureau complètement informatisé et des aires d'exposition à la disposition des entreprises locales pour leur permettre de faire connaître leurs produits et leurs services. Le Library and Innovation Centre a déjà créé un partenariat avec la commission de développement régional de Pictou pour offrir des services consultatifs aux petites entreprises (notamment des services de formation sur les ressources qu'offre Strategis). Le centre est en pourparler avec l'Association des banquiers canadiens au sujet de la possibilité d'offrir des services bancaires locaux en ligne. Pour de plus
amples renseignements ou pour voir le nouvel édifice par Webcam
: 10. L'HISTOIRE DE L'ALBERTA EN LIGNELe mois dernier, on a annoncé que l'Archives Society of Alberta recevra 1,2 million de dollars dans le cadre d'une Centennial Legacies Grant de la province pour mettre son catalogue d'archives sur le Web. Des descriptions des lettres, des journaux, des photographies et autres documents faisant partie des archives seront préparées au cours des trois prochaines années et seront intégrées à un catalogue électronique qui sera accessible aux chercheurs du monde entier par Internet. Aux fonds octroyés par le gouvernement provincial s'ajoutera une subvention fédérale du Réseau canadien d'information sur les archives (RCIA). Les fonds permettront de mettre au point un moteur de recherche pour aider les chercheurs à trouver rapidement l'information qu'ils désirent, d'élaborer un projet pilote utilisant des descriptions en ligne à plusieurs niveaux, de mettre en oeuvre un nombre limité de projets de numérisation et de fournir quelques ordinateurs aux institutions affiliées à l'ASA. Le Centennial Legacies Program a été créé en vue de célébrer le centenaire de l'Alberta, en 2005. Pour de plus
amples renseignements : 11. LES BIBLIOTHÈQUES DES ÉTABLISSEMENTS POSTSECONDAIRES DE LA C.-B. OFFRENT UNE COLLECTION DE LIVRES ÉLECTRONIQUESLe 30 juin, l'Electronic Library Network (ELN) de la C.-B. a annoncé l'achat d'une collection de base de livres électroniques concernant le commerce et les affaires à NetLibrary, grâce à l'octroi d'une subvention spéciale de 40 000 $ du ministère de l'Enseignement supérieur de la province. En vertu de cette entente, plus de 30 bibliothèques d'établissements postsecondaires participantes de la C.-B. et du Yukon peuvent désormais offrir aux étudiants et aux membres du corps professoral l'accès à des livres électroniques concernant le commerce et les affaires; ces livres électroniques sont accessibles en tout temps à partir de tout ordinateur branché sur Internet, qu'il se trouve sur le campus ou à l'extérieur. La collection d'environ 580 livres électroniques contient une large gamme d'ouvrages théoriques, pratiques et d'intérêt général concernant toutes les branches du commerce et des affaires : comptabilité, cybercommerce, entrepreneuriat, économie et économie mondiale, finances et banques. On peut avoir accès aux livres électroniques de NetLibrary de n'importe quel endroit et en tout temps, grâce à un fureteur, ou ils peuvent être téléchargés pour être imprimés. Les utilisateurs peuvent effectuer des recherches dans plusieurs centaines de livres à la fois ou dans un livre en particulier pour accélérer les projets de recherche et de référence. Les autres caractéristiques intéressantes de ce système sont un dictionnaire intégré à chaque livre ainsi que des hyperliens à partir de la table des matières et de l'index. NetLibrary est un des principaux fournisseurs de livres électroniques et de services de gestion du contenu par Internet. Pour de plus
amples renseignements : 12. LES CANADIENS SONT LES TROISIÈMES UTILISATEURS LES PLUS ASSIDUS D'INTERNET, À L'ÉCHELLE MONDIALEUn sondage effectué dans 36 pays a révélé que 60 p. 100 des Canadiens qui y ont participé ont dit qu'ils utilisaient Internet, alors qu'aux États-Unis, le taux d'utilisation est de 57 p. 100. Le taux d'utilisation du Canada n'a été dépassé que par la Norvège (63 p. 100) et le Danemark (62 p. 100). L'étude a également révélé que 18 p. 100 des utilisateurs d'Internet canadiens avaient fait des achats en ligne au cours du dernier mois. En ce qui concerne la nature des produits et des services achetés en ligne, les acheteurs par Internet canadiens ont surtout tendance à acheter des livres (24 p. 100). Ce sont Léger Marketing et Taylor Nelson Sofres Interactive qui ont fait ce sondage sur le cybercommerce. Pour de plus
amples renseignements : 13. NOUVEAUX RAPPORTS SUR LE FOSSÉ NUMÉRIQUELe Morino Institute des États-Unis vient de publier son rapport sur le fossé numérique intitulé « From Access to Outcomes: Raising the Aspirations for Technology Initiatives in Low-Income Communities » (De l'accès aux résultats : élever les aspirations aux initiatives technologiques dans les collectivités économiquement faibles). Ce rapport signale que la technologie ne doit pas être considérée comme une fin en soi. Bien que la plupart des initiatives visant à combler le fossé numérique aient été axées sur un élargissement de l'accès aux nouvelles technologies, le rapport conclut que les initiatives se bornant à les rendre accessibles sont rarement aussi efficaces qu'on ne le pense. Il ajoute que les initiatives mises en oeuvre dans et par les collectivités économiquement faibles provoque un changement beaucoup plus intéressant lorsque les gens appliquent la technologie en essayant d'atteindre des résultats finaux économiques, éducatifs et sociaux tangibles. Même si la technologie est impressionnante et que les instigateurs sont animés de bonnes intentions, les initiatives technologiques imposées à une collectivité par des étrangers sont souvent inefficaces. Par conséquent, ceux et celles qui espèrent encourager l'utilisation de la technologie dans les collectivités économiquement faibles devraient s'appliquer à établir et à entretenir des relations avec les principaux dirigeants locaux et les organismes les plus importants. Les investissements dans la technologie ne doivent pas se limiter au matériel, aux logiciels et aux branchements. Pour la plupart des projets, il ne faudrait pas consacrer plus d'un tiers des fonds à la technologie proprement dite, ce qui en laisse deux tiers pour l'élaboration de programmes aidant les personnes et les organismes à comprendre la technologie et à la mettre en application. Le rapport « From Access to Outcomes » cite des études de cas pour montrer que des efforts isolés visant à combler le fossé numérique pourraient être transformés en un puissant moteur de changement social de grande envergure en mettant dorénavant l'accent sur les résultats et en faisant d'importants investissements judicieux pour les atteindre. Le Morino Institute est un organisme américain à but non lucratif dont l'objectif est de soutenir les organismes d'aide aux enfants des collectivités économiquement faibles. Le rapport
est accessible en ligne à : Des données précises recueillies mensuellement par comScore permettent de comprendre le comportement d'un vaste échantillon d'utilisateurs d'Internet et révèlent les différences de comportement selon les groupes démographiques. En sélectionnant les 5 000 sites Web les plus visités en fonction du niveau d'instruction des utilisateurs, comScore a constaté que les sites les plus visités par les utilisateurs ayant un niveau d'instruction élevé ont tendance à être en rapport avec le travail et la carrière. Les sites les plus visités par les personnes n'ayant pas fait d'études collégiales sont des sites visant à divertir ou à permettre de communiquer avec des amis. Cet écart indique par conséquent qu'Internet ne sera pas le pont qui permettra de combler le fossé économique et qu'en fait il risque de le creuser davantage. Internet procure peut-être surtout des avantages économiques à ceux et celles qui avaient déjà de l'expérience dans la recherche, le filtrage et l'analyse d'informations avant de se brancher. La société d'étude de marché Internet comScore recueille automatiquement chaque mois des données complètes sur l'utilisation d'Internet ) sur les sites où l'on navigue le plus et sur les achats en ligne ) à partir de 1,5 million d'ordinateurs personnels branchés sur Internet. Ces données sont ventilées selon qu'il s'agit d'utilisation à domicile, au travail, dans un milieu universitaire et à l'échelle internationale. Tous les participants sont des bénévoles qui acceptent que leur comportement soit enregistré pour que comScore accélère la vitesse de téléchargement. ComScore garantit leur anonymat. Pour de plus
amples renseignements : 14. LA POPULATION MONDIALE EN LIGNEQuatre cent vingt millions de personnes des quatre coins de la planète ont accès à Internet, d'après le rapport intitulé « Global Internet Trends » qui a été publié par la firme Nielsen/NetRatings à la suite d'une évaluation du taux d'utilisation d'Internet dans 27 pays différents, au cours du premier trimestre de 2001. Les États-Unis et le Canada demeurent les pays qui représentent le pourcentage le plus élevé de la clientèle mondiale d'Internet (41 p. 100). L'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique représentent 27 p. 100 de la population Internet mondiale, l'Asie et le Pacifique 20 p. 100 et l'Amérique latine 4 p. 100. Des données statistiques sur chaque pays sont accessibles à Internet.com « Cyberatlas ». Pour de plus
amples renseignements : 15. LES NATIONS UNIES CLASSENT DIVERS PAYS SELON LE DEGRÉ DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN ET LE DEGRÉ D'UTILISATION DE LA TECHNOLOGIE DE L'INFORMATIOND'après le Rapport mondial sur le développement humain de 2001, publié le 10 juillet par le Programme des Nations Unies pour le développement, la Norvège est le pays le plus développé du monde, suivi de près par l'Australie et le Canada. La Suède et la Belgique suivent, juste avant les États-Unis. Ce rapport annuel classe 174 pays selon quatre critères : l'espérance de vie, l'alphabétisation des adultes, le taux de scolarisation et la prospérité économique évaluée d'après le PIB par habitant. Le thème du rapport de cette année est l'impact de la technologie sur le développement humain; il contient non seulement des commentaires portant sur des techniques de pointe telles qu'Internet et les télécommunications mais aussi sur la nouvelle technologie dans d'autres domaines comme ceux de la santé et de l'agriculture. D'après ce rapport, la technologie égalise les chances et permet aux pays en développement de faire concurrence à des pays plus développés; il cite le cas du Costa Rica qui est le pays où la croissance économique axée sur la technologie est la plus rapide. Le rapport indique toutefois que les pays les plus démunis ne bénéficient pas des progrès technologiques les plus importants parce que les investissements de l'État dans ce secteur sont insuffisants. Le rapport examine des possibilités de rendre la technologie accessible aux pauvres des pays en développement et il recommande vivement le développement d'ordinateurs bon marché dotés d'une capacité d'accès sans fil à Internet. Il recommande en outre de faire des investissements plus importants dans la R-D. à l'échelle internationale et de fixer des prix différents sur les produits de pointe selon qu'il s'agit de pays riches ou de pays pauvres. Le Canada a été en tête du classement fait par l'ONU en ce qui concerne le développement humain pendant les trois dernières années et son recul a fait l'objet de nombreux commentaires dans les médias, à l'échelle nationale. Les critiques insistent sur le fait que le rapport annuel n'est qu'une évaluation approximative du degré de développement humain et qu'il n'a jamais eu pour but de décerner à un pays le titre de « meilleur pays du monde ». Les représentants de l'ONU signalent également que l'écart entre les dix premiers pays de l'indice global est généralement minime. Le texte
intégral du rapport, en format PDF, est disponible à : 16. INTERNET EST DAVANTAGE APPRÉCIÉ POUR L'INFORMATION QUE POUR LE COMMERCE« Toward a Framework for Internet Accountability », une étude de recherche parrainée par la Markle Foundation des États-Unis a été publiée le 10 juillet. Cette étude révèle que les utilisateurs apprécient davantage Internet pour l'information qu'ils peuvent y trouver que pour les transactions qu'ils peuvent y faire. Parmi les personnes interrogées, 45 p. 100 ont dit qu'elles considéraient surtout Internet comme une « bibliothèque » alors que 17 p. 100 l'ont comparé à un « centre d'achats » ou à un « bureau d'opérations bancaires et d'investissement ». Par ailleurs, 70 p. 100 des personnes interrogées croient qu'« il faut se méfier de la plupart des informations que l'on trouve sur Internet ». Bien que la majorité de la population ait une opinion très favorable à son sujet, environ la moitié estime qu'Internet est une « source de tracas » en raison des nombreuses préoccupations qu'il suscite, notamment en ce qui concerne la pornographie et la violence en ligne, les atteintes à la vie privée, et les fournisseurs négligents. Une des carences les plus souvent mentionnées à propos d'Internet est le fait que l'utilisateur qui se heurte à des problèmes n'a personne à qui s'adresser et n'a aucun endroit où aller. Les répondants ont exprimé des opinions contradictoires en ce qui concerne les possibilités de réglementer Internet et au sujet du rôle du gouvernement, ainsi qu'en ce qui concerne les possibilités de protection des droits légaux. Cinquante-quatre pour cent de la population croit ne pas bénéficier des mêmes droits et des mêmes mesures de protection sur le Web que dans les autres circonstances. Soixante-dix pour cent de la population recommande de permettre à des organismes sans but lucratif de jouer un rôle important dans le contrôle d'Internet, avec le gouvernement et l'entreprise privée; l'étude conclut que la population réclame « un modèle de régie d'Internet pluraliste ». La Markle Foundation s'efforce de réaliser le potentiel des médias de communication et de la technologie de l'information émergents dans le but d'améliorer la qualité de vie de la population. En 1998, la fondation s'est engagée à consacrer 100 millions de dollars (la moitié des fonds dont elle dispose) à des projets liés à Internet sur une période de trois à cinq ans. Pour lire
le texte intégral du rapport en format PDF : 17. ATELIER SUR LA RECHERCHE GÉNÉALOGIQUE SUR INTERNETDans le cadre de cet atelier, les étudiants apprendront à utiliser Internet de façon efficace pour faire de la recherche généalogique et aider d'autres personnes à faire ce genre de recherche. Cet atelier mettra l'accent sur les meilleures ressources Internet à utiliser. Il consistera à travailler à son propre rythme sous la direction d'une instructrice et avec d'autres étudiants, par l'intermédiaire du courriel et de réunions en ligne, sur rendez-vous. Les participants sont censés avoir des connaissances de base en matière de recherche généalogique et d'Internet. Ils doivent savoir comment utiliser Netscape ou Internet Explorer 4.5 ou un moteur plus puissant. Vous pouvez vous inscrire quand vous voulez pour travailler à votre propre rythme au cours de l'été ou de l'automne 2001. Les frais d'inscription à l'atelier sont de 100 $ US par personne. L'instructrice est Diane K. Kovacs, auteur du livre intitulé « Genealogical Research on the Internet », édité par Neal-Schuman, qui paraîtra sous peu. Pour de plus
amples renseignements ou pour s'inscrire : 18. ANNONCES DE CONFÉRENCESTelepower
2001: e-Vision Your Future Cette conférence annuelle est axée sur les possibilités d'utilisation de l'informatique par les personnes en vue des collectivités rurales, pour le cybercommerce, le cybergouvernement, la télémédecine, la formation de la main-d'oeuvre, le recrutement du personnel et l'éducation. Cette année, on citera des cas de réussite de collectivités locales qui sont parvenues à avoir un accès à large bande haute vitesse, à un coût raisonnable, d'entreprises locales qui ont utilisé l'informatique pour se faire une clientèle à l'échelle nationale et de fabricants des régions rurales qui utilisent la technologie pour la gestion du processus d'approvisionnement. Pour de plus
amples renseignements ou pour s'inscrire : FM 1 New
Definitions: Value, Community, Space L'impact sur la société des technologies de numérisation a dépassé les limites de toute autre discipline. Il est universel et omniprésent, et touche toute la population. En quoi cette numérisation influence-t-elle toutefois nos conceptions de base sur la société? Cette conférence rassemblera des penseurs et des acteurs de calibre mondial dans divers domaines allant de l'anthropologie au droit et de l'économie à l'informatique. Ils se poseront la question suivante : En quoi notre façon de redéfinir nos conceptions sur la société est-elle nouvelle? La conférence est organisée avec le concours de First Monday, la revue professionnelle sur Internet et l'International Institute of Infonomics. Pour de plus
amples renseignements ou pour s'inscrire : 19. RESSOURCES INTERNET UTILESCollection
de photographies de Leonard Frank Nouveau
centre d'information visant à combler le fossé numérique Si
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