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Mensuel
RéseauBiblio : Mars 2002
TABLE DES MATIÈRES
1. NOUVEAU LOGICIEL EN LIGNE SUR L'INFORMATION COMMUNAUTAIRELe 4 mars, le Ontario Community Information Online Consortium (CIOC) a lancé un nouveau site Web où le secteur sans but lucratif peut en apprendre davantage sur son logiciel primé, qui a été développé à l'origine sous le nom de Halinet par la bibliothèque publique Halton Hills. Le logiciel centre d'information communautaire offre un mode de gestion de base de données grâce auquel un seul organisme, ou un réseau d'organismes, peut gérer et mettre à jour ses dossiers d'information communautaire directement sur Internet. Les partenaires communautaires peuvent consulter leurs propres dossiers en ligne et envoyer leurs mises à jour à l'organisme de gestion. L'interface publique du logiciel comporte un moteur de recherche facile à utiliser. Le logiciel possibilités de bénévolat permet aux gens de choisir leurs possibilités de bénévolat selon leur collectivité, leurs domaines d'intérêt et les périodes pendant lesquelles ils sont disponibles. Une fonction de recherche spéciale permet aux élèves de niveau secondaire de l'Ontario de trouver des possibilités qui satisfont à leurs exigences de bénévolat. Les deux logiciels peuvent fonctionner indépendamment ou ensemble. Les membres actuels du CIOC représentent plus de 60 organismes différents gérant 19 bases de données en ligne qui répondent aux besoins d'information communautaire de plus de 60 p. 100 de la population de l'Ontario. Pour de plus
amples renseignements : 2. QUÉBEC FINANCE DES ÉTUDES SUR L'INFRASTRUCTURE À LARGE BANDELe 21 février, la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Diane Lemieux, a annoncé que le programme Fonds de l'autoroute de l'information fournira jusqu'à 25 000 $ pour la réalisation d'études sur le déploiement de l'infrastructure à large bande rurale par les municipalités et les conseils scolaires ruraux. Les études permettront d'accélérer le déploiement de l'Internet à haute vitesse à l'extérieur des centres urbains, et d 'aider les autorités locales à préparer leurs demandes de participation au programme Villages branchés, annoncé dans le dernier budget provincial. Les projets admissibles recevront une aide financière équivalant à 75 p. 100 du coût de l'étude, jusqu'à concurrence de 25 000 $. La date limite pour la présentation des propositions de financement est le 16 décembre 2002. Le programme Villages branchés du ministère de l'Éducation permettra de fournir 75 millions $ pour le branchement des écoles du Québec à un réseau de télécommunication de pointe. L'infrastructure ainsi développée sera aussi mise à la disposition des bibliothèques publiques et des municipalités. Pour de plus
amples renseignements : 3. NOUVEAU CONCOURS POUR LES FRANCOMMUNAUTÉSDans le cadre de la Journée internationale de la francophonie, le 20 mars, le ministre des Affaires intergouvernementales et ministre responsable des Langues officielles, Stéphane Dion, a annoncé qu'un montant de 4 millions $ servirait à renouveler le programme Francommunautés virtuelles d'Industrie Canada. Depuis sa création en 1998, Francommunautés virtuelles a permis de soutenir la création de demandes, de services et de contenu en français sur Internet. Ces projets ont permis aux collectivités francophones et acadiennes d'un bout à l'autre du Canada de s'approprier et d'utiliser les technologies de l'information et Internet. Les projets soutenus par Francommunautés virtuelles doivent être novateurs et répondre aux besoins exprimés par les collectivités francophones et acadiennes du Canada en matière d'accès à l'autoroute de l'information en français et d'acquisition des compétences et des connaissances liées aux technologies de l'information et des communications. Le programme vise les organismes sans but lucratif canadiens de langue française. Une organisation peut recevoir une contribution représentant 50 p. 100 des frais admissibles totaux, jusqu'à concurrence de 75 000 $ pour un projet régional et de 250 000 $ pour un projet national. La date limite pour la présentation des propositions est le 24 mai 2002. Pour de plus
amples renseignements : 4. TROIS NOUVELLES ÉTUDES SUR LE FOSSÉ NUMÉRIQUE« Repenser l'autoroute de l'information : Repenser le double fossé numérique » vient juste d'être publié par le Bureau des technologies d'apprentissage (BTA) de Développement des ressources humaines Canada. Les auteurs de l'étude analysent l'état du fossé numérique au Canada en l'an 2000, la mesure dans laquelle le fossé a changé depuis 1997 et pourquoi bon nombre de Canadiens demeurent non branchés à Internet. L'analyse porte sur trois principaux obstacles à l'utilisation d'Internet : le coût, le manque perçu de besoin et le manque d'intérêt. Le revenu demeure le plus important facteur déterminant la probabilité d'accès à Internet, bien qu'en 2000 le lieu de résidence voyait son importance grandir, les régions rurales affichant un plus faible niveau d'accès que les régions urbaines. Une importante conclusion du rapport est que les services communautaires sans but lucratif d'accès à Internet et de formation peuvent contribuer à augmenter sensiblement les taux d'utilisation par les sous-groupes sociaux qui, traditionnellement, affichent un faible taux d'adoption de la technologie ou tardent à adopter la technologie. Les collectivités peuvent faciliter l'accès en tirant profit des services d'un organisme communautaire établi que connaissent déjà les résidents. Les résultats des travaux de recherche récents révèlent que cette approche a contribué à attirer en ligne bon nombre de « presqu'utilisateurs ». Une étude de cas portant sur un quartier à faible revenu a fait état d'un niveau d'intérêt à l'égard d'Internet et d'un niveau d'utilisation qui étaient supérieurs à la moyenne nationale pour ceux faisant face à des obstacles liés à l'abordabilité et au niveau de connaissance. Le texte
complet du rapport est disponible en ligne (en format PDF) à : Les travaux de recherche menés en Californie par Laura Stanley et portant sur les questions sociales et psychologiques sous-tendant le fossé numérique confirment bon nombre des conclusions sur les initiatives communautaires figurant dans le rapport précédent. Dans son rapport, « Beyond Access », elle conclut que la « topographie du fossé numérique est définie par des facteurs psychosociaux ainsi que par l'accès ». Plusieurs obstacles sociaux et psychologiques peuvent miner la motivation individuelle à s'intéresser à cette nouvelle technologie et, par conséquent, à en tirer profit. L'étude cerne trois types d'obstacles : la pertinence, la zone de confort et le concept de soi. La majorité des répondants ont laissé entendre qu'un ou plusieurs de ces autres obstacles ont atténué sensiblement leur intérêt initial à l'égard de l'acquisition de connaissances en informatique, plus que le coût uniquement. Les répondants ont expliqué que trouver le « bon » cours d'informatique les a grandement aidés à surmonter leurs anxiétés à l'égard de l'ordinateur. Le bon cours, qui comprend une structure et un milieu accommodants, était à faible coût ou gratuit et souple au chapitre de la participation. Le rapport est basé sur une étude qualitative approfondie d'une durée de huit mois qui a porté sur 100 nouveaux utilisateurs de l'ordinateur et non-utilisateurs de l'ordinateur, parrainée par l'Université de Californie au San Diego's Civic collaborative. Le texte
complet du rapport est disponible (en format PDF) à : Pour de plus
amples renseignements : L'étude américaine, « Public Library Internet Services and the Digital Divide », menée à terme en janvier 2002, a porté sur l'impact du fossé numérique sur l'introduction d'Internet dans les bibliothèques et le rôle du financement externe (comme les fonds Gates) dans cet effort. Le rapport met l'accent sur les répercussions d'Internet sur les bibliothèques et les collectivités et l'évaluation des effets de l'accès à Internet dans les bibliothèques publiques. Il comporte aussi des suggestions précises visant à aider les bibliothèques publiques à mieux utiliser de tels fonds externes pour promouvoir le développement et le déploiement des technologies de l'information. Le texte
complet du rapport est disponible (en format PDF) à : 5. INTERNET DE PROCHAINE GÉNÉRATION D'ENVERGURE MONDIALELe 18 février, la formation du Global Terabit Research Network (GTRN) a été annoncée. Le GTRN est le fruit d'un partenariat international qui permettra d'établir un réseau Internet de prochaine génération d'envergure mondiale, branchant les réseaux de recherche et d'éducation à haute vitesse nationaux et multinationaux. Ces dernières années, on a assisté à la création d'un certain nombre de réseaux de recherche à haute vitesse de pointe nationaux et multinationaux, qui ont été couronnés de succès, comme le réseau canadien CA*net3 et le réseau paneuropéen GEANT. Même si ces réseaux fournissent la largeur de bande nécessaire pour la pratique des sciences électroniques à l'échelle nationale et régionale, le développement des sciences électroniques à l'échelle internationale a été entravée par l'absence d'un réseau de base mondial comparable en vitesse et en fiabilité à ces réseaux. Le GTRN réglera ce problème en créant un réseau de base mondial stable et à haute vitesse en mesure d'offrir les services Internet de pointe et de prochaine génération à la communauté mondiale de la recherche et scientifique. Le partenariat comprend l'Amérique du Nord par l'intermédiaire de CANARIE au Canada et d'Internet2 aux États-Unis, et l'Europe par l'entremise du consortium NREN. Ultérieurement, il devrait être étendu à l'Asie, à l'Amérique latine, à la Russie, au Moyen-Orient et à l'Afrique. Pour de plus
amples renseignements : 6. LES BIBLIOTHÈQUES SONT MISES EN ÉVIDENCE DANS CANADIAN LIVINGUn article de fond au sujet des bibliothèques canadiennes, « Books and Beyond » par Julie Ovenell-Carter, est publié dans le dernier numéro (avril 2002) du magazine Canadian Living. Mme Ovenell-Carter appelle la bibliothèque publique moderne « le nouveau centre communautaire de la nation ». Elle met en lumière plusieurs bibliothèques d'un bout à l'autre du pays, y compris les bibliothèques publiques de Richmond, de Toronto et de Windsor et le réseau de bibliothèques du Nunavut, et parle des différents services qui sont offerts : la promotion de l'alphabétisation chez les enfants et les adultes, les programmes de formation informatique, les services en ligne, les clubs de livres, etc. Canadian Living a demandé à la Canadian Library Association de lancer, sur son site Web, un appel d'histoires de réussite « illustrant le rôle des bibliothèques comme partie intégrante des collectivités canadiennes ». Dix histoires de réussite additionnelles, soumises par des bibliothèques des quatre coins du Canada, qui ne font pas partie de l'article sur support papier, peuvent être lues sur le site Web de Canadian Living. Pour de plus
amples renseignements : 7. KELOWNA LANCE 34 NOUVEAUX CENTRES D'ACCÈS PUBLICS À INTERNETLe 25 janvier, 34 centres d'accès publics, situés dans la région d'Okanagan en Colombie-Britannique, ont été lancés grâce à l'aide du Programme d'accès communautaire (PAC). Un groupe divers de partenaires communautaires a collaboré à la réalisation du projet, y compris la bibliothèque régionale d'Okanagan, le Central Okanagan School District no 23 et une douzaine d'organismes sociaux -- la coordination a été assurée par Kelowna Community Resources. Le principal partenaire a été le district scolaire, qui a déjà mis en place 22 centres d'accès communautaires, situés entre autres dans des écoles secondaires et des bibliothèques d'écoles élémentaires. Kelowna Community Resources (KCR) est un organisme sans but lucratif qui surveille un éventail de programmes, dont bon nombre visent à venir en aide aux personnes défavorisées. Les utilisateurs possibles des 12 centres du PÀC de KCR ont contribué à la planification de cette partie du réseau. On a sondé 400 clients, et les résultats ont permis de déterminer les lieux des centres (y compris un centre de jour, des centres de loisirs comme le YM-YWCA , un bureau d'aide au revenu et des installations pour les jeunes) et les types de services fournis. Pour de plus
amples renseignements : 8. LE BIBLIOTHÉCAIRE NATIONAL DEMANDE « QUELLE VALEUR ONT POUR VOUS LES BIBLIOTHÈQUES? »Le 20 février, Roch Carrier, le bibliothécaire national, est passé à l'émission téléphonique Ontario Today sur CBC Radio One, dont l'hôte est David Stephens. Le thème de l'émission était : « Quelle valeur ont pour vous vos bibliothèques locales? » M. Carrier a commencé par dire qu' il se préoccupait de l'avenir des bibliothèques, particulièrement des bibliothèques scolaires. « Si on ferme la bibliothèque, cela veut dire qu'on ne donne pas à nos jeunes la chance de se développer. » Plusieurs des personnes qui ont appelé ont parlé de la réduction du personnel et de la diminution de la collection dans leurs bibliothèques locales, ainsi que des bibliothèques scolaires où l'enseignant-bibliothécaire travaille moins qu'à mi-temps. D'autres ont parlé de la concurrence avec d'autres services municipaux pour obtenir du financement, des coûts croissants de l'accès à Internet et aux ordinateurs et des autres médias non traditionnels qui exercent encore davantage de pressions sur le petit budget d'acquisition. M. Carrier a terminé son intervention en disant que « en tant que bibliothécaire national, en tant qu'écrivain, en tant que père et en tant que quelqu'un qui se soucie du pays, je peux peut-être mettre en lumière le défi que nous devons relever ». Pour de plus
amples renseignements : 9. INTERNET FAIT PARTIE DE LA VIE QUOTIDIENNE DES UTILISATEURS CHEVRONNÉSDans une nouvelle étude publiée par le Pew Internet and American Life Project (PIP), on soutient qu'à mesure que les Américains se familiarisent davantage avec Internet, ils utilisent celui-ci de manière plus sophistiquée et sérieuse. Les auteurs du rapport affirment qu'au fil du temps, Internet devient simplement « une partie normale du rythme de vie ». Plus les gens demeurent en ligne, plus ils deviennent sophistiqués et sérieux au sujet de l'utilisation de ce nouveau média. Les auteurs du rapport font aussi mention d'une augmentation globale de la variété des activités en ligne auxquelles s'adonnent les gens. En mars 2000, l' utilisateur moyen avait essayé onze activités, allant de l'envoi d'un courrier électronique au magasinage en ligne, en passant par la participation à des séances de bavardage en ligne. Un an plus tard, il avait essayé 14 des 24 activités sur lesquelles les chercheurs ont posé des questions. « Un plus grand nombre de gens utilisent le Web pour obtenir de l'information sur les soins de santé, des nouvelles, des renseignements financiers et de l'information sur des produits, » soutiennent les auteurs du rapport. La plus importante croissance dans ces types d'activités est venue des utilisateurs chevronnés d'Internet. Il n' y a eu guère de croissance dans les activités « plaisantes » , comme chercher des renseignements sur les passe-temps, jouer des jeux et d'autres divertissements que les nouveaux venus sur Internet essaient en premier. Parmi les activités de loisirs, seule la musique en ligne a connu une croissance notable. Internet continue d'empiéter sur des activités du monde réel, comme la lecture des journaux et le magasinage. Quatorze pour cent des répondants ont affirmé qu'ils lisent moins les journaux; il en va de même pour 21 p. 100 des utilisateurs chevronnés d'Internet -- bien que ces derniers soient plus susceptibles de lire les nouvelles en ligne. Le directeur du projet, Lee Rainie, affirme que les résultats contredisent une perception croissante parmi les critiques des médias et d'autres observateurs selon laquelle Internet est peut-être seulement un engouement. « Beaucoup de gens pensent qu'Internet fait partie du passé, qu'il est en train de disparaître de la vie des gens. Et ces résultats révèlent une réalité complètement différente. Les auteurs de l'étude longitudinale ont cherché à obtenir des commentaires de suivi en mars 2001 auprès d'un groupe de 1 501 utilisateurs d'Internet qui avaient été d'abord interviewés par les chercheurs de Pew au sujet de leurs habitudes d'utilisation du Net en mars 2000. Le Pew Internet & American Life Project finance des travaux de recherche inédits visant à examiner l'impact d'Internet sur les enfants, les familles, les collectivités, le milieu de travail, les écoles, les soins de santé et la vie urbaine et politique. Il est une initiative sans but lucratif du Pew Research Center for People and the Press. Le texte
complet du rapport est disponible à : 10. DES LIVRES EN LIGNE POUR LES PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE VISUELLEOn estime que moins de 5 p. 100 des livres publiés sont disponibles en braille ou sur des bandes sonores. Imaginez passer des heures ennuyeuses à numériser des centaines de pages pour les convertir dans un format spécial se prêtant aux applications d'aide à la lecture, chaque fois que vous voudriez lire le dernier best-seller. C'est pourtant ce que font bon nombre de personnes ayant une déficience visuelle, faute de meilleures options. Il existe maintenant une site Web d'échange de livres offrant plus de 10 000 livres aux personnes ayant une déficience visuelle. Bookshare.org a été lancé le 21 février par Benetech, un créateur de technologie sans but lucratif établi dans la Silicon Valley. Il fonctionne comme un site d'échange de fichiers MP3 comme Napster; toutefois, il est complètement légal, grâce à une exception adoptée récemment et modifiant la loi américaine sur le droit d'auteur : cette exception stipule que les handicapés n'ont pas à payer de droits d'auteur. Seulement ceux vivant aux États-Unis qui sont en mesure de produire une preuve écrite de déficience visuelle peuvent devenir membre du site. Ils doivent payer des frais d'installation de 25 $ et un abonnement annuel de 50 $. La collection actuelle se compose surtout d'oeuvres de fiction et comprend 3 000 livres, qui ont tous été numérisés par un homme sur une période de dix ans. Le président et chef de la direction de Beneteck , Jim Fruchterman , est sur le point d'obtenir une autre collection numérisée privée contenant jusqu'à 5 000 livres. En vue d'empêcher la distribution illégale, Bookshare.org utilise un logiciel de chiffrement et la prise d'empreintes digitales électroniques pour savoir comment les abonnés utilisent les textes. « On se donne beaucoup de mal pour faire en sorte qu'il soit plus difficile d'abuser des droits d'auteur, » affirme M. Fruchterman,ajoutant qu'il est peu probable que les maisons d'édition « approuvent publiquement » sa mission, mais elles ont quand même été extrêmement « coopératives ». Pour obtenir
de plus amples renseignements : 11. L'IRLANDE ENTEND STIMULER L'ACCÈS À LARGE BANDELe gouvernement irlandais prévoit dépenser 300 millions d'euros (près de 4,2 millions $ CAN?) pour bâtir 50 000 kilomètres d'anneaux d'accès à Internet en fibre optique et à haute vitesse autour de 123 de ses villes d'ici 2005. Le pays espère que les réseaux, financés à hauteur de 90 p. 100 par le gouvernement fédéral irlandais et. à hauteur de 10 p. 100 par les autorités locales, contribueront à sortir l'Irlande de la dernière place dans la course à large bande intérieure en Europe de l'Ouest. Les réseaux ne seront pas exploités par les principales sociétés de télécommunication irlandaises ni n'appartiendront à celles-ci. Ils seront exploités plutôt par une entreprise en nom collectif publique et privée qui offrirait l'accès à tous les nouveaux venus. Un réseau d'accès public national est aussi dans les plans; il permettrait de relier ensemble tous les anneaux de fibre optique. Bien que d'autres pays, comme le Canada et la Suède, aient bâti des anneaux d'accès locaux, les responsables irlandais sont d'avis que leur réseau sera la première initiative nationale d'une telle envergure. Le programme à trois phases permettra d'aménager des réseaux Internet à fibre optique dans 19 villes - allant de grandes villes comme Cork et Galway à des villages éloignés où l'on parle le gaélique dans le comté de Donegal - d'ici la fin de l'an prochain. La seconde phase amènera 48 autres villes et 1 million de résidents en ligne, et les 56 villes finales seront pour leur part branchées d'ici 2005. La ministre de l'Entreprise publique, Mary O'Rourke, affirme qu'elle vise à avoir une connexion à 5 Mb comme norme pour les maisons irlandaises d'ici 2005. Selon Hamish Mackenzie, analyste en télécommunication chez IDC, l'Irlande, qui n'offre pas de ligne d'accès numérique commerciale et n'a presque pas d'accès par modem-câble, est à égalité avec la Grèce en dernière place au chapitre de la connectivité à large bande intérieure en Europe de l'Ouest. Pour de plus
amples renseignements : 12. L'EUROPE TRAÎNE DANS LA COURSE INTERNETLe 12 février, la Commission européenne a publié sont « eEurope Benchmarking Report », un coup d'oeil détaillé sur le développement de l'autoroute de l'information en Europe depuis mars 2000, lorsque le Sommet de Lisbonne a appelé l'UE à devenir l'économie du savoir la plus dynamique au monde d'ici 2010. Le rapport révèle que brancher les maisons à Internet d'un bout à l'autre de l'Europe n'est pas aussi facile qu'on l'espérait initialement. Bien que 38 p. 100 des Européens avaient accès à Internet à la maison à la fin de l'an dernier, ils traînent loin derrière les États-Unis, où 58 p. 100 de la population a accès à Internet à partir de la maison. On observe aussi d'énormes disparités entre les États membres de l'Union européenne : par exemple, 60 p. 100 de la population des Pays-Bas est en ligne, comparativement à 10 p. 100 seulement en Grèce. La Suède et l'Allemagne ont une pénétration de plus de 50 p. 100, tandis que le Royaume-Uni arrive en quatrième place dans l'UE, avec environ 46 p. 100 de sa population en ligne. L'accès à large bande est encore rare en Europe, avec seulement 6 p. 100 des maisons branchées à un accès à haute vitesse. La domination du marché par des titulaires comme BT et France Telecom fait en sorte qu'il est difficile de faire baisser les prix de l'accès à large bande. Dans l'ensemble, les auteurs du rapport affirment que bien que le «plan d'action eEurope 2002 » se soit révélé un outil à court terme efficace pour amener la majeure partie de l'Europe en ligne rapidement, le fait de juste être branché ne suffit pas pour atteindre l'objectif de Lisbonne. Il est nécessaire de mettre l'accent sur l'utilisation efficace d'Internet pour permettre à l'Europe de tirer profit de tous les avantages de la société de l'information. Pour lire
le texte complet du rapport : 13. UN DEMI-MILLIARD DE PERSONNES SONT EN LIGNE À PARTIR DE LA MAISONPrès d'un demi-milliard de personnes dans le monde avaient accès à Internet à partir de leur maison, à la fin de l'an dernier, selon un sondage Nielsen/NetRatings publié le 6 mars. Quelque 498 millions de personnes pouvaient surfer sur le Web à partir de la maison à la fin de 2001, un bond de 5,1 p. 100 par rapport à septembre. Les habitants de l'Asie ont continué de se brancher plus rapidement que partout ailleurs, l'accès au Web à partir de la maison croissant de 5,6 p. 100 au cours des trois derniers mois de l'année comparativement au trimestre précédent. L'Amérique du Nord a continué d'intervenir pour la plus importante part des utilisateurs d'Internet (40 p. 100), tandis que l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique intervenaient pour 27 p. 100 et l'Asie pour 22 p. 100. « En Asie, les maisons ayant à leur tête des hommes possédant un diplôme universitaire sont plus susceptibles d'avoir accès à Internet, tandis que l'âge n'est pas un facteur déterminant, a affirmé Hugh Bloch, directeur général de Nielsen/NetRatings Asia. Il a ajouté que la tendance était différente en Europe et en Amérique latine où l'accès à Internet à partir de la maison est dominé par les foyers où le chef du ménage a 35 ans ou moins. Pour de plus
amples renseignements : Pour leur part, les sociétés de câblodiffusion américaines dénombraient 7,2 millions de foyers abonnés à leurs services Internet à haute vitesse à la fin de 2001, selon une association commerciale. Dans une étude publiée le 11 mars, la National Cable and Telecommunications Association (NCTA) a affirmé que les sociétés de câblodiffusion ont vu leur nombre d'abonnés à Internet augmenter de 875 000 au quatrième trimestre de 2001. Les 7,2 millions d'abonnés à Internet par câble aux États-Unis représentent 17 p. 100 des 70 millions de foyers qui pourraient être branchés par l'entremise du câble. Pour de plus
amples renseignements : 14. COURS EN LIGNE POUR L'ÉTÉ ET L'AUTOMNE 2002Le Department of Library and Information Studies à l'Université de Buffalo offrira deux cours via Internet au cours des semestres de l'été et de l'automne 2002. Les cours d'été seront offerts du 20 mai au 28 juin. L'inscription débute le 18 mars. Les cours d'automne seront offerts du 26 août au 6 décembre, et l'inscription débute le 30 mars 2002. La gestion de services de bibliothèque et de services d'information fournit le cadre dans lequel le participant peut mieux comprendre l'environnement de base de la gestion. La sélection, l'acquisition et la gestion de matériel autre que des livres examine divers aspects de la sélection, de l'acquisition et de la gestion de matériel autre que des livres (y compris des sites Web, des CD-ROM, des bandes sonores, des films et des trousses multimédias). Pour de plus
amples renseignements sur l'admissibilité et l'inscription : 15. ANNONCES DE CONFÉRENCEThe Smart
City Summit - Enabling Smart Growth La conférence Smart City Summit explorera le développement d'applications, la technologie et l'établissement de partenariats communautaires qui mène à la mise en oeuvre de services intelligents. Visant ceux qui s'efforcent de simplifier la prestation de services locaux par les communications basées sur la technologie, la conférence fournira les contacts, l'information et l'apprentissage nécessaires pour orienter votre collectivité dans la « bonne » direction. Pour de plus
amples renseignements ou pour vous inscrire : InfoToday
2002 InfoToday 2002 comporte trois conférences simultanées : National Online, KnowledgeNets et E-Libraries, avec plus de 100 séances et ateliers sur cinq jours. E-Libraries abordera les questions de technologie et de services aux clients qui se posent dans le monde des bibliothèques en mutation rapide, avec de nouveaux logiciels et systèmes ajoutés (et supprimés) chaque jour. La conférence traite des derniers développements dans la distribution et la gestion de l'information par l'intermédiaire des bibliothèques et des centres d'information et aussi via des moyens numériques. National Online est axé sur le contenu de l'information et les technologies de prestation de l'information. KnowledgeNets porte pour sa part sur la gestion de l'information et ses applications au sein de l'organisation d'affaires d'aujourd'hui. Pour de plus
amples renseignements ou pour vous inscrire : 2002 Summer
Institute: Creating Electronic Texts and Images Le cours est une exploration pratique de la recherche, de la préservation et des utilisations pédagogiques des textes et images électroniques dans les sciences humaines. Les participants apprendront comment créer des fichiers XML encodés TEI à partir d'une sélection de manuscrits provenant des archives et des collections spéciales de l'Université du Nouveau-Brunswick, puis comment transformer ces fichiers XML automatiquement en de multiples formats, y compris HTML et PDF. Le cours s'adresse principalement aux bibliothécaires et aux archivistes qui prévoient réaliser des projets de textes et d'images électroniques, aux professeurs qui créent des textes électroniques dans le cadre de leur enseignement et de leurs recherches et aux éditeurs qui envisagent de diffuser leurs publications sur le Web. Les participants devraient posséder une certaine expérience du Web et une connaissance élémentaire du HTML. Les frais d'inscription s'élèvent à 925 $CAN et comprennent tous les frais de cours, les pauses nutritionnelles et les déjeuners. Ils ne comprennent pas les frais d'hébergement. Pour de plus
amples renseignements ou pour vous inscrire : 16. RESSOURCES INTERNET UTILESCampus
branché Just
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