NOM : Virus Ebola
SYNONYME OU RENVOI : Fièvre hémorragique africaine, fièvre hémorragique Ebola (FHE, FH Ebola), filovirus, virus EBO (VEBO), virus Ebola-Zaïre (EBOZ), virus Ebola‑Soudan (EBOS), virus Ebola‑Côte d’Ivoire (EBOCI), virus Ebola-Reston (EBOR), virus Ebola‑Bundibugyo (EBOB) et maladie à virus Ebola(1, 2).
CARACTÉRISTIQUES: Le virus Ebola, qui a été découvert en 1976, fait partie de la famille des Filoviridæ (ses membres faisaient autrefois partie de la famille des Rhabdoviridæ, mais ont été classés dans une famille distincte d’après leur structure génétique). Il s’agit d’une longue molécule filamenteuse d’une longueur variant de 800 à 1 000 nm, mais pouvant atteindre 14 000 nm (en raison de la concatamérisation), et d’un diamètre constant de 80 nm(2-5). Le virus possède une nucléocapside hélicoïdale (avec un axe central) de 20 à 30 nm de diamètre et est enveloppé d’une capside hélicoïdale de 40 à 50 nm de diamètre comportant des stries transversales de 5 nm(2-6). Le fragment viral polymorphe peut avoir plusieurs formes distinctes (p. ex. en « 6 », en « U » ou circulaire) et est recouvert d’une membrane lipidique(2, 3). Chaque virion renferme une molécule d’ARN monocaténaire, non segmenté, à polarité négative(3, 7).
Cinq sous-types du virus Ebola ont été répertoriés : le virus Ebola-Zaïre (EBOZ), identifié pour la première fois en 1976, et le plus virulent; le virus Ebola‑Soudan (EBOS); le virus Ebola‑Côte d’Ivoire (EBOCI); le virus Ebola-Reston (EBOR) et le virus Ebola‑Bundibugyo (EBOB)(1, 3, 8, 9). Le virus Ebola‑Reston a été isolé chez des macaques de Buffon aux Philippines, en 1989; il est moins pathogène chez les primates non humains. Jusqu’en 2009, on pensait que ce sous-type était le seul à ne pas causer d’infection chez l’humain, mais, cette année‑là, on a fortement soupçonné qu’il avait été transmis du porc à l’humain. Le virus Ebola‑Bundibugyo, découvert en 2008, s’apparente le plus à la souche EBOCI(9).
PATHOGÉNICITÉ ET TOXICITÉ: Les virions pénètrent dans les cellules hôtes par endocytose et se répliquent dans le cytoplasme. Une fois l’hôte infecté, le virus cible son système de coagulation et son système immunitaire et provoque une grave immunodépression(6, 10). Les premiers signes de l’infection sont des symptômes non spécifiques et pseudogrippaux comme une fièvre, de l’asthénie, de la diarrhée, des céphalées, de la myalgie, de l’arthralgie, des vomissements et des douleurs abdominales d’apparition brutale(11). Parmi les symptômes initiaux moins fréquents, notons l’injection conjonctivale, les maux de gorge, les éruptions cutanées et les saignements. L’état de choc, l’œdème cérébral, les troubles de la coagulation et les infections bactériennes secondaires peuvent accompagner le début de l’infection(4). Les symptômes hémorragiques débutent quatre à cinq jours après l’infection et comprennent la conjonctivite hémorragique, la pharyngite, le saignement des gencives, l’ulcération de la bouche et des lèvres, l’hématémèse, le méléna, l’hématurie, l’épistaxis et les saignements vaginaux(12). Les lésions hépatocellulaires, la dépression médullaire (comme la thrombocytopénie et la leucopénie), l’augmentation des taux de transaminases sériques et la protéinurie sont également possibles. Les personnes en phase terminale présentent habituellement une obnubilation, une anurie, un état de choc, une tachypnée, une normothermie, une arthralgie et une maladie oculaire(13). La diathèse hémorragique s’accompagne souvent de lésions hépatiques, d’insuffisance rénale, d’une atteinte du système nerveux central et d’un choc terminal avec défaillance polyviscérale(1, 2). Le contact avec le virus peut aussi entraîner des symptômes comme une atteinte virale aiguë grave, une sensation de malaise et une éruption maculo‑papuleuse. En général, les femmes enceintes perdent leur fœtus et ont des saignements importants(2). Le taux de létalité varie de 50 à 100 %, et la plupart des cas meurent d’une déshydratation causée par des problèmes gastriques(14). Le sous‑type Ebola-Reston a un pouvoir pathogène moindre chez les primates non humains et ne causerait pas d’infection chez l’humain; cependant, des symptômes infracliniques ont été observés chez certaines personnes soupçonnées d’avoir été en contact avec ce sous-type après qu’elles eurent produit des anticorps contre le virus(8).
La pathogénicité des divers sous-types du virus Ebola ne diffère pas considérablement dans le sens où ils ont tous été associés à des éclosions de fièvre hémorragique chez l’humain et les primates non humains. Les souches Ebola-Zaïre et Ebola‑Soudan sont particulièrement réputées pour leur virulence, les taux de létalité étant compris entre 53 et 90 %. Les souches moins virulentes sont les souches Ebola‑Côte d’Ivoire et Ebola‑Reston, et cette dernière n’a causé que des infections infracliniques chez l’humain après une transmission par le porc(9). Le principal élément de distinction est le génome, qui peut varier de 30 à 40 % d’un sous‑type à l’autre. Cette différence pourrait être à l’origine des diverses niches écologiques propres à chaque souche et de leur processus évolutif. Chez la souche récemment découverte Ebola‑Bundibugyo, qui a causé une seule éclosion en Ouganda, le génome varie de 30 % par rapport à celui des autres souches. Cette souche s’apparente le plus à la souche Ebola‑Côte d’Ivoire, mais elle est plus virulente, ayant été associée à 37 infections mortelles.
ÉPIDÉMIOLOGIE: Le virus frappe principalement les régions voisines des forêts tropicales d’Afrique centrale(6), à l’exception de la souche Reston qui est présente aux Philippines(9). Aucun facteur de prédisposition à l’infection n’a été décelé parmi les victimes infectées; cependant, le groupe des 20 à 30 ans semble particulièrement réceptif à l’infection.
Éclosions :
République démocratique du Congo (anciennement le Zaïre) : Lors de la première éclosion, survenue en 1976, on a répertorié 318 cas (88 % de décès); on a ensuite dénombré 315 cas (81 % de décès) en 1995; 59 cas (75 % de décès) en 2001; deux éclosions distinctes à l’origine de 143 cas (90 % de décès) et de 35 cas (83 % de décès), respectivement, en 2003; et récemment, en 2007, 372 cas, dont 166 décès(1, 2, 15, 16).
Soudan : On a enregistré 284 cas (53 % de décès) lors de la première éclosion, qui s’est déclarée en 1976, et 34 cas (65 % de décès) lors de la deuxième éclosion, en 1979(1, 2, 15).
Gabon : Les premières éclosions sont survenues en 1994 et ont touché 52 personnes (60 % de décès); en 1996, lors de deux éclosions distinctes, on a enregistré 37 cas (57 % de décès) et 60 cas (74 % de décès); en 2001-2002, 65 cas (82 % de décès) ont été répertoriés(1, 2, 15).
Côte-d’Ivoire : Un seul cas non mortel a été recensé, soit un scientifique infecté pendant l’autopsie d’un chimpanzé infecté dans le parc national de Taï(17).
Ouganda : Des éclosions ont touché 425 personnes en 2000 (53 % de décès), et récemment, en 2007, 93 personnes, dont 22 sont décédées(2, 15, 18).
Philippines : En 2009, les autorités locales et des agences internationales ont confirmé pour la première fois que le virus Ebola‑Reston avait fort probablement été transmis du porc à l’humain lorsqu’on a découvert que 5 personnes sur les 77 qui avaient été en contact avec des porcs avaient produit des anticorps contre le virus EBO, sans pour autant avoir présenté de signes cliniques(19).
États-Unis : En 1989, une éclosion causée par le virus EBOR a été observée chez des singes d’une cargaison d’animaux en provenance des Philippines; et, en 1996, une deuxième éclosion a été signalée au Texas chez des animaux en provenance du même fournisseur des Philippines(20).
Ouest de l’Ouganda : L’éclosion de 2007 dans les villages de Bundibugyo et de Kikyo, district de Bundibugyo, a été caractérisée par la découverte de la cinquième souche du virus : Ebola‑Bundibugyo(9). L’éclosion a duré 2 mois, et on a répertorié pendant celle‑ci 149 cas suspects et 37 décès.
GAMME D’HÔTES: Humain et diverses espèces de singes (chimpanzé, gorille, babouin et duiker)(1‑3, 15, 16, 18, 21-23). Le génome du virus Ebola a récemment été découvert chez deux espèces de rongeurs et une espèce de musaraigne vivant à la lisière des forêts, ce qui évoque la possibilité que ces animaux soient des hôtes intermédiaires(24). D’autres études sur le virus ont été réalisées au moyen de modèles de cobayes(25). Une analyse de petits vertébrés capturés pendant les éclosions de 2001 et 2003 au Gabon a révélé des signes d’infection asymptomatique chez trois espèces de roussettes (Hypsignathus monstrosus, Epomops franqueti et Myonycteris torquata)(26).
DOSE INFECTIEUSE: Un à dix microorganismes aérosolisés suffisent à causer une infection chez l’humain(21).
MODE DE TRANSMISSION: Dans le contexte d’une éclosion, l’hypothèse est que le premier patient contracte l’infection après un contact avec un animal infecté(15). La contamination de personne à personne se fait par contact direct étroit avec une personne infectée ou ses liquides organiques pendant les derniers stades de l’infection ou après le décès(1, 2, 15, 27). Les infections nosocomiales peuvent se produire par contact avec des liquides organiques infectés à la suite de la réutilisation de seringues, d’aiguilles ou d’autres instruments médicaux contaminés par ces liquides(1, 2). L’humain peut contracter l’infection en manipulant des primates non humains malades ou morts; il est aussi exposé à un risque lorsqu’il manipule le corps de personnes décédées en préparation pour leurs funérailles, ce qui laisse croire à la possibilité de transmission par gouttelettes en aérosol(2, 6, 28). En laboratoire, l’infection par de fines particules en aérosol a été confirmée chez des primates, et la transmission aérienne entre humains est une forte possibilité, même si elle n’a pas été démontrée de manière concluante(1, 6, 13). L’importance de cette voie de transmission n’est pas claire. Les mauvaises conditions d’hygiène peuvent favoriser la propagation du virus(6).
PÉRIODE D’INCUBATION: De 2 à 21 jours, plus souvent de 4 à 9 jours(1, 13, 14).
TRANSMISSIBILITÉ: La maladie est transmissible tant que le sang, les sécrétions, les organes ou le sperme contiennent le virus. Le virus Ebola a été isolé dans le sperme 61 jours après l’apparition de la maladie, et sa transmission par le sperme s’est produite 7 semaines après le rétablissement clinique du patient(1, 2).
RÉSERVOIR: Le réservoir naturel du virus Ebola est inconnu(1, 2). Des anticorps contre le virus ont été détectés dans le sérum de cobayes domestiques, en l’absence de corrélation avec une transmission chez l’humain(29). Le virus peut se répliquer chez certaines espèces de chauve‑souris provenant des régions où le virus est présent, et certaines espèces de chauve-souris pourraient donc être les hôtes naturels(26).
ZOONOSE: Transmission probable par des animaux (primates non humains ou chauve‑souris)(2, 15, 26).
VECTEURS: Inconnus.
SENSIBILITÉ AUX MÉDICAMENTS: Inconnue. Les inhibiteurs de la S-adénosylhomocystéine hydrolase se sont révélés complètement protecteurs contre la mortalité chez des souris infectées par une dose mortelle de virus Ebola(30).
RÉSISTANCE AUX MÉDICAMENTS: Il n’existe pas de traitement antiviral connu contre l’infection chez l’humain.
SENSIBILITÉ AUX DÉSINFECTANTS: Le virus Ebola est sensible à l’hypochlorite de sodium, aux solvants lipidiques, aux désinfectants phénoliques, à l’acide peracétique, au méthanol, à l’éther, au désoxycholate de sodium, au glutaraldéhyde à 2 %, au Triton X-100 à 0,25 %, à la β-propiolactone, à l’acide acétique à 3 % (pH 2,5), au formaldéhyde et paraformaldéhyde, et aux détergents comme le SDS(20, 21, 31-34).
INACTIVATION PHYSIQUE: Le virus Ebola est moyennement thermolabile et peut être inactivé par chauffage pendant 30 à 60 minutes à 60 ºC, par ébullition pendant 5 minutes, par irradiation gamma (1,2 à 1,27 x 106 rad) ou par un rayonnement UV(3, 6, 20, 32, 33).
SURVIE À L'EXTÉRIEUR DE L'HÔTE: Le virus peut survivre dans un liquide ou une matière sèche pendant plusieurs jours(23). L’infectiosité s’est révélée stable à la température ambiante ou à 4 °C pendant plusieurs jours, et stable pendant une période indéterminée à ‑70 °C(6, 20). L’infectiosité peut être préservée par lyophilisation.
SURVEILLANCE: Surveiller tout sujet souffrant d’une maladie fébrile aiguë qui a récemment voyagé dans une zone rurale de l’Afrique subsaharienne, en particulier en cas de manifestations hémorragiques(3). Le diagnostic peut être rapidement posé dans un laboratoire adéquatement équipé à l’aide de plusieurs techniques, dont la méthode ELISA pour détecter les anticorps anti‑Ebola ou les antigènes viraux(12), la RT-PCR pour détecter l’ARN viral, l’immunoélectromicroscopie pour détecter les particules de virus Ebola dans les tissus et les cellules, et l’immunofluorescence indirecte pour détecter les anticorps antiviraux(1, 2, 12, 21). Il convient de souligner qu’il est impossible de distinguer morphologiquement le virus de Marburg du virus Ebola et que la surveillance du virus Ebola en laboratoire est extrêmement dangereuse et devrait être effectuée dans un établissement de niveau de confinement 4(1, 2, 12, 35).
Remarque : Les méthodes de diagnostic ne sont pas nécessairement toutes disponibles dans tous les pays.
PREMIERS SOINS ET TRAITEMENT: Il n’existe pas de traitement antiviral efficace(23, 26). On administre plutôt un traitement de soutien visant à maintenir la fonction rénale et l’équilibre électrolytique et à combattre l’hémorragie et l’état de choc(15). Il pourrait être bénéfique d’effectuer une transfusion de sérum de convalescence(3). Chez l’humain, le traitement post-exposition par une protéine anticoagulante de nématode ou un vaccin contenant le virus de la stomatite vésiculeuse recombinant exprimant la glycoprotéine du virus Ebola‑Zaïre s’est révélé efficace dans 33 % et 50 % des cas, respectivement(4). Des études récentes ont révélé que les petits ARN interférents (pARNi) pouvaient être efficaces comme silenceurs de l’ARN polymérase L du virus Ebola‑Zaïre; chez les macaques rhésus, les traitements se sont révélés efficaces à 100 % lorsqu’ils ont été administrés tous les jours pendant 6 jours; cependant, le transport de l’acide nucléique reste un obstacle.
IMMUNISATION: Aucune (23).
PROPHYLAXIE: Aucune. La prise en charge de l’infection à virus Ebola est basée uniquement sur l’isolement et les soins en isolement, associés au traitement des symptômes et au traitement de soutien(4).
INFECTIONS CONTRACTÉES AU LABORATOIRE: Un cas quasi‑mortel est survenu à la suite d’une minuscule piqûre au doigt dans un laboratoire anglais (1976)(36). Un zoologiste suisse a contracté l’infection à virus Ebola après avoir effectué l’autopsie d’un chimpanzé en 1994(2, 37). En 2009, en Allemagne, une chercheuse de laboratoire s’est piquée avec une aiguille qui venait de servir à infecter une souris par le virus Ebola, mais l’infection n’a pas été confirmée. D’autres incidents ont été répertoriés aux É.-U. en 2004, et un cas mortel est survenu en Russie en 2004(4).
SOURCES ET ÉCHANTILLONS: Sang, sérum, urine, sécrétions des voies respiratoires et de la gorge, sperme et organes, ou leurs homogénats provenant d’hôtes humains ou animaux(1, 2, 35). Les hôtes humains ou animaux, y compris les primates non humains, peuvent aussi constituer une source d’infection(35).
DANGERS PRIMAIRES: Inoculation parentérale accidentelle, exposition respiratoire à des aérosols ou à des gouttelettes infectieuses ou contact direct avec une muqueuse ou la peau lésée(35).
DANGERS PARTICULIERS: Le fait de travailler avec des primates non humains ou des rongeurs infectés (ou avec leurs carcasses infectées) ou le fait d’y être exposé entraîne un risque d’infection pour l’humain(35).
CLASSIFICATION PAR GROUPE DE RISQUE: Groupe de risque 4 (38).
EXIGENCES DE CONFINEMENT: Installations, équipement et pratiques opérationnelles de niveau de confinement 4 pour le travail avec des matières, cultures ou animaux infectieux ou potentiellement infectieux.
VÊTEMENTS DE PROTECTION: Avant d’entrer dans le laboratoire, le personnel doit enlever sa tenue de ville, de même que ses sous‑vêtements et bijoux, pour ensuite mettre des vêtements et des chaussures réservés aux travaux en laboratoire, ou mettre un vêtement protecteur complet (c’est‑à‑dire qui couvre entièrement la tenue de ville). Une protection supplémentaire doit être portée par‑dessus les vêtements de laboratoire lors de la manipulation directe de substances infectieuses, comme un sarrau uni à l’avant avec poignets serrés, des gants et une protection respiratoire. Une protection des yeux doit être utilisée lorsqu’il y a un risque connu ou potentiel d’éclaboussure (39).
AUTRES PRÉCAUTIONS: Toutes les activités avec des matières infectieuses doivent s’effectuer dans une enceinte de sécurité biologique (ESB), avec une combinaison à pression positive, ou dans une ESB de classe III. La centrifugation des matières infectées doit s’effectuer dans des enceintes scellées placées dans des réservoirs hermétiques ou des rotors qui sont remplis et vidés dans une ESB. L’intégrité des combinaisons à pression positive doit être régulièrement examinée pour en déceler les fuites. L’utilisation d’aiguilles, de seringues et d’autres objets tranchants devrait être strictement restreinte. Les plaies ouvertes, les coupures et les éraflures doivent être couvertes avec des pansements imperméables. Des précautions supplémentaires doivent être envisagées pour les activités avec des animaux(39).
DÉVERSEMENTS : Laisser les aérosols se poser et, tout en portant des vêtements de protection, couvrir délicatement le déversement avec des essuie‑tout et appliquer un désinfectant approprié, en commençant par le périmètre et en se rapprochant du centre. Laisser agir suffisamment longtemps avant de nettoyer (39).
ÉLIMINATION: Décontaminer toutes les matières à jeter provenant d’un laboratoire de confinement par stérilisation à la vapeur, désinfection chimique, incinération ou par des méthodes gazeuses. Les matières contaminées comprennent aussi bien les déchets liquides que solides(39).
ENTREPOSAGE: Dans des contenants scellés, étanches, bien étiquetés et verrouillés, dans un laboratoire de confinement de niveau 4(39).
INFORMATION SUR LA RÉGLEMENTATION : L’importation, le transport et l’utilisation de pathogènes au Canada sont régis par de nombreux organismes de réglementation, dont l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Environnement Canada et Transports Canada. Il incombe aux utilisateurs de veiller à respecter tous les règlements et toutes les lois, directives et normes applicables.
DERNIÈRE MISE À JOUR: Août 2010
PRÉPARÉE PAR: Direction de la règlementation des agents pathogènes, agence de la santé publique du Canada.
Bien que les renseignements, opinions et recommandations présentés dans cette Fiche de renseignements proviennent de sources que nous jugeons fiables, nous ne nous rendons pas responsables de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l’utilisation de ces renseignements. Comme on découvre fréquemment de nouveaux dangers, il est possible que ces renseignements ne soient pas tout à fait à jour.
Tous droits réservés
© Agence de la santé publique du Canada, 2010
Canada
Pour partager cette page, veuillez cliquez sur le réseau sociale de votre choix.