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Promouvoir de relations saines chez les jeunes
Ce numéro du bulletin électronique du Centre national d'information sur la violence dans la famille (CNIVF) porte sur la promotion de saines relations entre les jeunes. Vous y trouverez de l’information sur la prévention de la violence et de l’agressivité chez les jeunes, et tout particulièrement sur la façon d’encourager l’établissement de relations saines entre les fournisseurs de soins et les enfants, ainsi qu’entre les pairs, et ce, à tous les stades de la vie.
Le bulletin électronique du CNIVF est un bulletin d’information trimestriel qui s’adresse aux personnes préoccupées par la prévention de la violence familiale. Il est produit par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) au nom de l’Initiative de lutte contre la violence familiale (ILVF) du gouvernement du Canada.
Nous voulons connaître votre opinion! Veuillez faire parvenir vos commentaires et vos suggestions à notre rédactrice à l’adresse ncfv-cnivf@phac-aspc.gc.ca
Selon un article intitulé « La violence dans le cadre des fréquentations intimes déclarée par la police au Canada 2008, » récemment publié par Statistique Canada dans le périodique Juristat presque 23 000 cas de violence dans les fréquentations1 ont été rapportés à la police au cours de cette année. Voici quelques faits saillants tirés du même article :
- Entre 2004 et 2008, les cas de violence dans les fréquentations déclarés par la police ont augmenté dans tous les groupes d’âge visés par l’étude (15 à 55 ans et plus). Cela s’explique peut-être par le fait que les victimes sont davantage disposées à communiquer avec la police ou par le fait que la police décide de plus en plus de porter des accusations criminelles dans les affaires de violence dans les fréquentations.
- Parmi tous les groupes d’âge, les voies de fait simples sont l’infraction la plus courante dans les fréquentations (50 %). Le harcèlement criminel (14 %), les menaces (12 %) et les voies de fait graves comportant l'usage d’une arme ou entraînant des lésions corporelles (11 %) sont les trois autres formes d’infraction les plus courantes.
- Selon des données déclarées par la police, les adultes de 30 à 39 ans sont les plus susceptibles d’être victimes de violence dans les fréquentations2. Cependant, les données autodéclarées semblent indiquer une autre conclusion, soit que les jeunes de 15 à 24 ans sont les pus susceptibles d’être victimes de ce type de violence.
- Chez les jeunes de 15 à 19 ans, les taux de violence sont plus élevés chez les victimes féminines que chez celles de sexe masculin dans une proportion de près de 10 pour 1.
- Les victimes de 15 à 19 ans sont dans une certaine mesure davantage susceptibles d’être agressées dans un lieu à l’extérieur d’une résidence privée, comme une rue ou une autre aire ouverte, ou encore le campus d’une école ou d’un collège.
- Les plus grands écarts entre les sexes en ce qui concerne la mise en accusation s’observent parmi les jeunes de 15 à 19 ans, chez lesquels 71 % des affaires ont entraîné des accusations dans le cas des victimes féminines, et 54 % dans le cas des victimes masculines.
1.Statistique Canada définit le terme fréquentations comme celles qui ont lieu entre amis et amies intimes actuels ou anciens, de même que d’ « autres relations intimes », ce qui inclut une personne avec qui la victime a eu une relation sexuelle ou une attirance sexuelle pour laquelle aucune autre catégorie de relation intime ne s’applique.
2.Selon l’échantillon utilisé pour les mesures, les données déclarées par la police tirées de la monographie intitulée Déclaration uniforme de la criminalité indiquent des résultats variables. Par exemple, lorsque les taux de violence dans les fréquentations sont mesurés pour l’ensemble de la population, les résultats indiquent que les personnes de 15 à 19 ans sont effectivement les plus à risque. Cependant, lorsque ces mêmes taux sont calculés en fonction de la population non mariée, les taux par habitant semblent plus élevés chez les personnes de 30 à 39 ans.
Intimidation, violence dans les fréquentations et violence familiale : tout est une question de relations
Intimidation, violence dans les fréquentations et violence familiale sont tous des problèmes relationnels qui exigent des solutions axées sur les relations. Les recherches semblent indiquer que ces types de violence, centrés sur le pouvoir et le contrôle, sont liés entre eux, et que, non maîtrisée, l’intimidation précoce risque d’évoluer plus tard dans la vie vers des comportements similaires dans les relations intimes et familiales.
Certains comportements agressifs s’acquièrent à la maison. Des facteurs comme la présence de parents qui sont agressifs l’un envers l’autre, qui ne découragent pas la conduite agressive de leurs enfants ou qui n’encouragent pas les interactions positives avec d’autres enfants peuvent avoir des répercussions négatives sur le comportement des enfants. Ceux d’entre eux qui grandissent dans des maisons où sont présents de tels facteurs risquent d’adopter des stratégies fondées sur l’agressivité dans leurs relations et de recourir à l’intimidation pour régler leurs problèmes.
La plupart des enfants qui adoptent tôt un comportement d’intimidation l’abandonnent avec le temps et parviennent à établir des relations positives tout au long de leur vie. Il y a cependant un certain nombre de jeunes qui n’arrivent pas à dépasser ce type de comportement, et cela est particulièrement vrai chez les filles. Une étude longitudinale canadienne portant sur l’évolution de cas d’intimidation et de violence dans les fréquentations montre que la totalité des filles qui adoptent un comportement d’intimidation marqué1 manifestent des comportements violents dans leurs fréquentations tôt à l’adolescence. Par comparaison, environ 70 % des garçons qui font preuve d’intimidation marquée font usage de violence dans leurs fréquentations à l’adolescence2.
Une fois reconnu le fait que l’intimidation et la violence dans les fréquentations risquent de conduire plus tard à la violence entre partenaires intimes, il est évident qu’une intervention précoce s’impose. Mais comment s’y prendre?
La prévention de l’intimidation et de la violence familiale commence à la maison. Les parents et les fournisseurs de soins sont les modèles de rôle fondamentaux pour l’adoption d’un comportement adéquat et sont responsables d’offrir le soutien et l’environnement positif nécessaires à un développement sain tout au long de la vie. L’établissement d’une relation parent-enfant saine tôt dans la vie peut :
- contribuer à améliorer les aptitudes sociales dès la petite enfance; favoriser une plus grande activité sociale, l’estime de soi et une attitude positive;
- accroître les aptitudes à la résolution de problèmes dès la petite enfance et l’aptitude aux études à l’adolescence;
- améliorer l’aptitude à maîtriser le stress dès la petite enfance;
- conduire en définitive à faire des choix positifs en matière de santé et de mode de vie tout au long de la vie adulte.
Les progrès réalisés à ce jour ont permis de recenser des programmes de prévention efficaces. À titre d’exemple, les programmes Triple P (Positive Parenting Program) et Nurse-Family Partnership (sites unilingues anglais) aident à jeter des bases solides pour le sain développement de l’enfant en favorisant l’acquisition et l’amélioration de compétences parentales positives. Toutefois, davantage d’efforts sont requis pour élaborer, mettre en œuvre, évaluer et adapter des programmes qui favorisent des relations saines dans les collectivités canadiennes, à la fois diverses et uniques en leur genre3. Poursuivre de tels efforts afin de vérifier et d’évaluer ce qui fonctionne dans le contexte canadien est essentiel pour prévenir et réduire l’intimidation, la violence dans les fréquentations et la violence entre partenaires intimes.
Sources :
Pepler, Debra, and Wendy Craig. "Responding to Bullying and Harassment: An Issue of Rights". In Rise up for Respectful Relationships: Prevent Bullying. Edited by Wendy Craig, Debra Pepler, and Joanne Cummings. National Printers: Ottawa, 2009.
Pepler, D., Jiang, D., Craig, W., & Connolly, J. "Developmental trajectories of bullying associated factors", Child Development, 79, 2 (March/April 2008): 325-338.
World Health Organization. Preventing violence through the development of safe, stable and nurturing relationships between children and their parents and caregivers (Series of briefings on violence prevention: the evidence). Geneva, 2009.
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1. « Intimidation marqué » réfère à l'utilisation de l’intimidation plus d’une fois par mois ou régulièrement et fréquemment.
2. Il importe toutefois de préciser que les filles et les garçons qui manifestent des comportements d’intimidation marqués ne comptent que pour environ 4 % et 19 %, respectivement, de l’échantillon global des jeunes visés par l’étude.
3. Harriet MacMillan et Susan Jack examinent actuellement la faisabilité de procéder à l’essai pilote au Canada du programme de partenariat entre infirmières et familles. Ce programme est considéré comme exemplaire, comme en témoignent les évaluations rigoureuses réalisées dans plusieurs collectivités différentes aux États-Unis.
Publications
Le Centre national d’information sur la violence dans la famille (CNIVF) offre des aperçus, des rapports, des documents de travail, des vidéos et des guides sur les questions de violence familiale. Pour un aperçu de nos publications les plus récentes visitez notre page Quoi de neuf. Les publications du CNIVF sont offertes gratuitement en format papier ou en ligne, en français ou en anglais, et en médias substituts. Pour commander, visitez notre site web ou communiquez avec nous.
Bientôt disponible
Distinguer entre le mauvais parentage/partentage dysfonctionnel et la violence psychologique envers les enfants
Bibliothèque
Le CNIVF offre une collection d'ouvrages de référence. Voici une liste des ressources liées à la promotion de relations saines. Il est possible de faire une recherche bibliographique complète en ligne. Le matériel de la collection est disponible au moyen du prêt entre bibliothèques à votre bibliothèque locale, publique, universitaire ou d’institution.
La violence à l'école n'est pas un jeu d'enfant : pour intervenir dès le primaire
Prud'homme, Diane
Montréal : Les éditions du remue-ménage; Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale, 2004, 142p.
Que l’on soit enseignant, enseignante, parent ou que l'on intervienne auprès de jeunes, nous assistons tous les jours à des altercations entre enfants : des bagarres, des engueulades, des bousculades, des menaces devant lesquelles on ne sait trop que penser ni comment réagir. Avec l’aide d’exemples concrets, on découvre les clés qui nous permettent de bien reconnaître la violence et intervenir, étape par étape, et nous découvrirons que la violence, ça se prévient.
Ce que les parents doivent savoir sur leurs adolescents : Faits, mythes et stratégies
David A. Wolfe
Toronto : Centre de toxicomanie et de santé mentale, 2007, 70 pages.
Ce livre explique comment les parents peuvent jouer un rôle déterminant dans la façon dont les adolescents apprennent à faire de bons choix. On y trouve de l’information sur trois aspects essentiels du développement de l’adolescent, soit comprendre ce qu’est un comportement normal au cours de l’adolescence, comprendre le sens d’une dynamique familiale en évolution et être un parent efficace.
Vidéos
En collaboration avec l’Office national du film du Canada (ONF), le Centre national d’information sur la violence dans la famille (CNIVF) offre une vaste collection de vidéos traitant de la violence familiale. Les vidéos peuvent être empruntées dans les bibliothèques publiques partenaires de l'ONF du Canada ou au moyen d’un prêt entre bibliothèques à votre bibliothèque locale, publique, universitaire ou d’institution. Pour obtenir la liste complète des vidéos, des bibliothèques et des distributeurs, communiquez avec le CNIVF ou visitez en ligne notre liste de vidéos et l’Addenda à la collection de vidéos.
L’importance de l’identification précoce
Ce document a pour principal objectif de sensibiliser les professionnels de la santé et des services sociaux à la problématique de la violence conjugale et à l'importance de l'identifier de façon précoce. Présentant en alternance les témoignages de chercheurs, d'intervenants et d'ex-victimes, ce document vidéo offre l'avantage de conjuguer à la fois le savoir, le savoir faire et le vécu. (DVD, 2006, 40 min.)
Présentation de David A. Wolfe, Ph.D.
Détenteur d’un doctorat, psychologue et auteur, David Wolfe se spécialise dans les problèmes qui touchent les enfants et les jeunes, dont l’établissement de relations saines et la prévention de l’intimidation, de la violence dans les fréquentations, des relations sexuelles à risque, de la toxicomanie et d’autres conséquences associées aux relations malsaines.
M. Wolfe préside la toute première chaire RBC en santé mentale des enfants du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et dirige le Centre des sciences préventives du CAHM, à London. Il est aussi professeur de psychiatrie et de psychologie à l’Université de Toronto et occupe le poste de rédacteur en chef du Child Abuse & Neglect: The International Journal (site unilingue anglais).
Parmi les prix que M. Wolfe s’est mérités au cours de sa carrière, mentionnons le Donald O. Hebb Award for Distinguished Contributions to Psychology as a Science, qui lui a été remis par la Société canadienne de psychologie, et le Blanche F. Ittleson Award for Outstanding Achievement in the Delivery of Children’s Services and the Promotion of Children's Mental Health (site unilingue anglais), qui lui a été décerné par l’American Orthopsychiatric Association.
Son intérêt pour la prévention de la violence a abouti à la mise sur pied d’un vaste projet en milieu scolaire destiné à réduire la violence et les comportements à risque connexes chez les adolescents et intitulé Fourth R (« R » pour relations) (site unilingue anglais). Il s’agit d’un programme fondé sur les habiletés préconisant des relations saines et qui est essentiellement axé sur la violence, les comportements sexuels à risque élevé et la toxicomanie chez les adolescents. Une évaluation (page unilingue anglaise) récente réalisée dans des écoles du sud-ouest de l’Ontario montre que le programme contribue efficacement à réduire la violence physique dans les fréquentations, surtout chez les garçons, deux ans et demi plus tard.
M. Wolfe a produit un certain nombre de publications sur la question des relations agressives et violentes chez les jeunes, dont cellesci :
Wolfe, D.A., Crooks, C. V., Jaffe, P., Chiodo, D., Hughes, R., Ellis, W., Stitt, L., & Donner, A. (2009) A school-based program to prevent adolescent dating violence: a cluster randomized trial. Archives of Pediatric Adolescent Medicine, 163(8), 692-699.
Wolfe, D. A., Crooks, C. V., Hughes, R., & Jaffe, P. J. (2008). The Fourth R: A school-based program to reduce violence and risk behaviors among youth. In D. Pepler & W. Craig (Eds), Understanding and addressing bullying: An international perspective (pp. 184-197). Bloomington, IN: AuthorHouse.
Crooks, C. V., Wolfe, D. A., Hughes, R., Jaffe, P. J., & Chiodo, D. (2008). Development, evaluation and national implementation of a school-based program to reduce violence and related risk behaviors: Lessons from the Fourth R project. IPC Review, 2, 109-135.
Crooks, C. V., Wolfe, D. A., &. Jaffe, P. G. (2007). School-based adolescent dating violence prevention: Enhancing effective practice with a gender strategic approach. In K. Kendall-Tackett & S. Giacomoni, Eds., Intimate Partner Violence (pp 16-2 – 16-18), Kingston, NJ: Civic Research Institute.
Wolfe, D. A. (2006). Preventing violence in relationships: Psychological science addressing complex social issues. Canadian Psychology, 47, 44-50.
Le Réseau pour la promotion des relations et l’élimination de la violence (PREVNet)
Piloté par deux codirectrices scientifiques, les Dres Debra Pepler et Wendy Craig, PREVNet est un réseau national regroupant des chercheurs canadiens, des organismes non gouvernementaux et des instances gouvernementales déterminés à mettre fin au phénomène de l’intimidation. L’objectif premier de PREVNet est de vulgariser et d’échanger des connaissances sur l’intimidation afin de mieux sensibiliser le public, de fournir des outils d’évaluation et d’intervention et de promouvoir des politiques en rapport avec le problème de l’intimidation.
Conscients du fait que l’intimidation est un problème d’ordre communautaire qui touche les personnes de tout âge, et non seulement les enfants d’âge scolaire, les intervenants de PREVNet utilisent un modèle axé sur la collaboration qui permet d’établir des partenariats avec divers autres intervenants dans le but de créer des milieux sûrs et sains pour tous les enfants et les jeunes canadiens. Au nombre de ses partenaires, PREVNet compte 65 chercheurs de 21 universités et 50 organismes nationaux. L’objectif visé par l’entremise de ces partenariats est de changer la compréhension et la pratique afin d’améliorer les occasions sociales, de promouvoir la santé mentale et physique, d’encourager l’établissement de relations saines et de prévenir le crime.
Le 28 mai 2010, PREVNet tenait sa cinquième conférence annuelle à Hamilton, en Ontario, sous le thème Healthy Relationships, Healthy Development, Healthy Communities (relations saines, développement sain, collectivités saines). La journée a commencé avec le discours liminaire de Cindy Blackstock, directrice exécutive de la Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, qui a abordé des enjeux propres aux communautés autochtones et aux pratiques en matière de bien-être de l’enfant. Au cours de son allocution énergique, Mme Blackstock a lancé un appel en faveur de meilleures stratégies permettant de remédier à la maltraitance et aux désavantages sociaux observés dans les question de thèmes d’actualité liés à l’intimidation et à la violence, notamment des aspects neurobiologiques en rapport avec les mauvais traitements, des interventions efficaces en matière de prévention et de traitement des cas d’agression chez les adolescents et de la promotion de relations saines et d’une bonne santé mentale chez les enfants et les adolescents.
Dates
12 août - Journée internationale de la jeunesse
Octobre est le mois de la prévention de la violence envers les enfants en Ontario
1er octobre - Journée internationale des personnes âgées
3 au 10 octobre - Semaine de sensibilisation à la violence familiale dans les Territoires du Nord-Ouest
Troisième semaine d'octobre - Semaine sans violence de la YWCA
Événements
21 au 24 septembre 2010 - 10e Conférence mondiale sur la prévention de la violence et la promotion de la sécurité, Londres, R.-U.
25 au 27 octobre 2010 - 9e Conférence internationale S'occuper des enfants, Montréal (QC)
1er au 3 novembre 2010 - Conférence mondiale sur la violence conjugale, Kuala Lumpur, Malaisie
3 au 5 novembre 2010 - Rencontre nationale 2010- Mobiliser nos communautés : Travailler ensemble pour mettre un terme à la violence conjugale, Fredericton (N.-B.)
Gendarmerie royale du Canada
CHOIX.org est un programme Web mis sur pied par des jeunes et pour les jeunes piloté par la section d’engagement jeunesse de la Gendarmerie royale du Canada. Le programme, qui a vu le jour en 1997, a pour objectif d’aider les jeunes à réaliser pleinement leur potentiel en mettant en place des facteurs de protection et en favorisant des relations positives avec la famille, les amis et les membres de la collectivité. Le site Web CHOIX.org propose des ressources sur les problèmes qui touchent les jeunes comme la violence, les drogues, la santé et la sécurité, et il encourage les jeunes à faire preuve d’esprit critique et à prendre part à la vie de la collectivité.
Les ressources que voici sur la promotion de relations saines se trouvent sur le site CHOIX.org :
Condition féminine Canada et Patrimoine canadien
Coffre à outils pour la prévention de la violence de l’Association des femmes autochtones du Canada : une excellente ressource à l’intention des communautés autochtones
La demande de programmes de prévention de la violence efficaces à l’intention des collectivités autochtones ne cesse de croître. Pour y répondre, l'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) a produit le Coffre à outils pour la prévention de la violence (page non traduite). Le projet entourant la production de cette ressource a été rendu possible grâce au soutien de Condition féminine Canada et de Patrimoine canadien.
Le coffre à outils a été produit et lancé en 2007 par le Conseil des jeunes de l’AFAC. Le Conseil n’a eu de cesse de répéter que les projets de prévention de la violence à l’intention des jeunes les plus efficaces sont ceux mis sur pied, défendus et offerts par les jeunes. Voilà pourquoi ces derniers ont joué un rôle de premier plan dans l’élaboration du coffre à outils. Les participants au projet apprennent à reconnaître les premiers signes de violence et à connaître les ressources disponibles. Ils acquièrent les moyens et la motivation nécessaires pour agir en vue de prévenir la violence dans leur propre communauté.
Le projet de coffre à outils a été présenté à des jeunes et à des fournisseurs de services dans le cadre d’une série d’ateliers de type « formation des formateurs ». La formation portait sur cinq formes de violence, soit la violence familiale, l’agression sexuelle, la violence dans les fréquentations, la violence émotionnelle et l’intimidation. Le coffre comprend un guide de l’animateur, des feuillets de documentation, un formulaire de réactions et un guide d’action communautaire qui décrit comment contribuer à prévenir la violence.
Le projet a connu un franc succès, explicable en grande partie par les multiples contributions et gestes de soutien des organismes communautaires et partenaires de partout au pays. À ce jour, l’AFAC a formé plus de 440 participants et a présenté le coffre à outils dans le cadre de conférences, de rencontres et d’événements d’envergure nationale et internationale. Les réactions ont été extraordinairement positives, certains, et ils sont nombreux, allant même jusqu’à dire qu’il s’agit de l’un des outils de prévention de la violence parmi les plus novateurs et les plus faciles à utiliser qui soient. Le coffre à outils a aussi servi à sensibiliser les communautés et les jeunes autochtones à certains types de violence et leur a fourni davantage de moyens d’agir à pareil égard. L’AFAC entend poursuivre ses efforts de promotion du projet de coffre à outils et continuer d’aider les communautés et les jeunes à offrir des activités de prévention de la violence.
Les personnes qui souhaitent obtenir de l’information supplémentaire sur le coffre à outils pour la prévention de la violence sont invitées à acheminer leur demande par courriel à reception@nwac.ca.
Saskatchewan
Projet de recherche nordique de la Saskatchewan au profit des adolescents et des jeunes adultes du Nord
Le ministère de la Justice et du procureur général et la Saskatchewan Liquor and Gaming Authority collaborent à un projet de recherche nordique sur la consommation d’alcool et la violence dans le Nord. Le projet a pour objectif l’élaboration d’une approche de marketing social axée sur une consommation d’alcool responsable visant tout particulièrement les adolescents et les jeunes adultes du Nord.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Betty Ann Pottruff, Politiques, planification et évaluation, ministère de la Justice et du procureur général, par téléphone, en composant le 306‑787‑8954, ou par courriel, à bettyann.pottruff@gov.sk.ca.
Nouveau-Brunswick
Projet pilote de prévention de la violence à l’intention des Première nations
La Première nation d’Esgenoopetitj du Nouveau-Brunswick, le Bureau des questions féminines et Partners For Youth Inc. (site unilingue anglais) ont procédé au lancement d’un nouveau projet pilote destiné à créer un cadre durable pour la prévention de la violence dans les relations entre adolescents de la Première nation d’Esgenoopetitj. Ce projet, le premier du genre à être mis en place dans une communauté des Premières nations de la province, permettra la création d’une équipe d’action communautaire dirigée par des jeunes femmes de la région d’Esgenoopetitj. Les participants auront l’occasion de prendre part à l’atelier de fin de semaine Making Waves/Vague par vague, puis de superviser la création d’une initiative à l’intention de leur propre communauté au cours de la prochaine année. L’équipe d’action aura la chance de s’inspirer de modèles existants de mobilisation des communautés et des jeunes pour la réalisation de son cadre tout en les adaptant de manière à répondre aux besoins des communautés concernées.
Ado-Parlons santé
Le site Ados-Parlons santé fournit de l’informations sur la santé physique et mentale qui s’adressent spécifiquement aux jeunes francophones de l’Atlantique. On y retrouve un module sur la violence dans les fréquentations.
Choose Respect (site unilingue anglais)
Une initiative du Centre for Disease Control and Prevention qui aide les jeunes à créer des relations saines et à prévenir la violence dans les relations amoureuses avant quelle ne commence.
Engaging and Empowering Aboriginal Youth (site unilingue anglais)
Produite par Claire Crooks, Debbie Chiodo et Darren Thomas, la ressource unique en son genre intitulée Engaging and Empowering Aboriginal Youth: A toolkit for service providers préconise à l’intention des fournisseurs de services œuvrant auprès des jeunes Autochtones une approche fondée sur les ressources personnelles. Les auteurs y énoncent plusieurs principes directeurs pour l’élaboration de programmes efficaces à l’intention des communautés autochtones et proposent des liens supplémentaires vers des ressources utiles dans ce domaine.
Promouvoir de saines relations amoureuses
Ce document, réalisé par le maître formateur du programme ÉduRespect, aide les jeunes à faire la distinction entre de saines relations amoureuses et des relations de violence.
Sexe : relations saines
Cette page Web produite par la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada est un document de référence utile décrivant différents aspects associés aux relations sexuelles saines.
Le sexe? Pour une sexualité saine
Le ministère néo-écossais responsable de la promotion et de la protection de la santé a produit cette ressource afin d’aider les jeunes à prendre des décisions éclairées en matière de sexualité. Le ministère entend en faire la diffusion auprès des élèves de septième année de la province. La ressource s’accompagne d’un feuillet d’information intitulé Comment parler aux enfants de la sexualité et de l’importance de faire des choix sains qui renferme des suggestions utiles à l’intention des parents et autres adultes de confiance.
Tools for Change (site unilingue anglais)
Ce site Web a été produit par le Centre for Research and Education on Violence Against Women and Children avec l’appui financier de la Direction générale de la condition féminine de l'Ontario. On y trouve une liste exhaustive de ressources préconisant des relations saines et égalitaires.
The Line (site unilingue anglais)
The Line est une campagne de marketing social d’une durée de quatre ans organisée par le gouvernement australien dans le but de promouvoir des relations respectueuses entre les jeunes du pays.
Le bulletin électronique du mois d'août 2010 du CNIVF sera axé sur la négligence à l'égard des enfants.
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Le bulletin électronique du CNIVF constitue un service d’échange d’information et son contenu n’engage en rien l’Agence de la santé publique du Canada ni les ministères qui participent à l’Initiative de lutte contre la violence familiale.
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