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Mars 2010

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Les enfants exposés à la violence familiale

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 Pointeur Bienvenue  
 Pointeur Quelques faits

Estimations du nombre des enfants exposés à la violence familiale au Canada

 Pointeur Article de fond
L’exposition des enfants à la violence familiale – un problème complexe
 Pointeur Ressources du CNIVF Bientôt disponible, Bibliothèque, Vidéos
 Pointeur Recherche Linda Baker, Ph.D.; CRI-VIFF
 Pointeur Dates et événements clés Dates, Événements
 Flèche Le point sur les provinces et les territoires Nouveau-Brunswick
Pointeur Autres nouvelles Le gouvernement du Canada investit dans la recherche pour mieux prévenir la violence; La conférence nordique sur les victimes d’actes criminels a été un succès!; Rapport de l’OMS sur la santé des femmes dans le monde; Violence prevention: the evidence; L’ASPC lance un portail canadien mis à jour des pratiques exemplaires en matière de promotion de la santé et de prévention des maladies chroniques; Le Service correctionnel du Canada renouvelle le site Web des services aux victimes; Le site Web de la Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d’actes criminels 2010 est maintenant en ligne
 Pointeur Prochaine édition Les homicides commis par les partenaires intimes

 

Bienvenue

La présente édition du bulletin électronique du Centre national d’information sur la violence dans la famille (CNIVF) est axée sur les enfants exposés à la violence familiale. Il s’agit des enfants et des adolescents qui voient ou entendent des actes de violence ou des sévices qui ont lieu entre les personnes qui en ont la garde (ou entre une personne qui en a la garde et son/sa partenaire) ou qui en ont connaissance. Le présent bulletin électronique fournit des informations sur l’étendue et l’impact de l’exposition des enfants à la violence familiale et présente la recherche effectuée au Canada et les ressources disponibles pour s’attaquer à ce problème.

Le bulletin électronique du CNIVF est un bulletin d’information trimestriel qui s’adresse aux personnes préoccupées par la prévention de la violence familiale. Il est produit par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) au nom de l’Initiative de lutte contre la violence familiale (ILVF) du gouvernement du Canada.

Nous voulons connaître votre opinion! Veuillez faire parvenir vos commentaires et vos suggestions à notre rédactrice à l’adresse ncfv-cnivf@phac-aspc.gc.ca


Quelques faits

Estimations du nombre des enfants exposés à la violence familiale au Canada

D’après l’étude du secrétaire-général des Nations Unies sur la violence faite aux enfants, il pourrait y avoir chaque année dans le monde jusqu’à 275 millions d’enfants qui sont exposés à la violence à la maison. Au Canada, des estimations sont fournies par l’Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants (ECI)1 de l’Agence de la santé publique du Canada.

Dans l’ECI-2003 :

  • En 2003, le nombre des cas signalés d’exposition à la violence familiale était estimé à 49 995. Soixante-dix pour cent de ces cas étaient corroborés, 13 % étaient soupçonnés et 16 % n’ont pas été corroborés.
  • L’exposition à la violence familiale était la principale forme de sévices ayant fait l’objet d’une enquête dans 38 079 cas. C’était le second type le plus commun de mauvais traitement corroboré infligé à un enfant.
  • Le taux d’exposition à la violence familiale a augmenté de 259 % entre 1998 et 2003 en passant de 1,72 à 6,17 cas corroborés de mauvais traitement principal par millier d’enfants. Cette augmentation peut être attribuée, entre autres, à une sensibilisation du public et des professionnels et à des changements dans les pratiques de gestion des cas, les lois visant à réduire l’impact de l’exposition à la violence familiale et la fréquence réelle des mauvais traitements.
  • Trente-trois pour cent des cas corroborés d’exposition à la violence familiale (en tant que catégorie principale2) étaient des incidents uniques et 13 % se rapportaient à des incidents multiples survenus en moins de six mois tandis que 39 % se rapportaient à des incidents multiples survenus en plus de six mois.
  • Dans les cas où l’exposition à la violence familiale a été corroborée (en tant que catégorie principale), un préjudice physique a été relevé dans 1 % des cas et un préjudice affectif dans 14 % des cas. Dans 9 % des cas, le préjudice était assez grave pour nécessiter un traitement.

Afin de mieux comprendre les expériences des enfants exposés à la violence familiale et la réaction des services de protection de l’enfance, dans les données de l’ECI-2008 (disponibles à l’automne 2010), trois types d’exposition à la violence familiale seront distingués : 1) exposition directe à la violence physique, 2) exposition indirecte à la violence physique, et 3) exposition à la violence affective.

Les publications suivantes de l’ECI peuvent être obtenues auprès du Centre national d’information sur la violence dans la famille.

1. L’ECI est une activité nationale de surveillance de la santé des enfants qui porte sur les mauvais traitements infligés aux enfants qui sont signalés aux services de protection de l’enfance et sur lesquels ceux-ci font enquête. L’ECI-2003 est la seconde phase de l’étude. La première a eu lieu en 1998. Les données sur le Québec sont exclues des estimations fournies.

2. La principale catégorie de mauvais traitements est celle qui caractérise le mieux le problème principal qui fait l’objet de l’enquête.


Article de fond

L’exposition des enfants à la violence familiale – un problème complexe

L’exposition des enfants à la violence familiale (EEVF) est la seconde forme la plus courante de mauvais traitements corroborés infligés aux enfants au Canada (Trocme et coll., 2003) mais c’est néanmoins aussi une forme de sévices sur laquelle il y a encore beaucoup à apprendre. En fait, certains se sont même demandé si elle ne devrait pas plutôt être considérée comme un facteur de risque de mauvais traitements que comme une forme réelle de mauvais traitements. Bien qu’il n’y ait pas de consensus sur la réponse à donner à cette question, il ne fait pas de doute que l’EEVF est un problème complexe qui peut avoir un impact dévastateur sur le développement de l’enfant et son bien-être en général. Cependant, tous les enfants ne subissent pas les mêmes effets : certains peuvent se montrer très résistants, en dépit de leur exposition à la violence familiale.

Bien que les effets de l’exposition à la violence à la maison diffèrent d’un enfant à l’autre et dépendent du contexte, Baker et Cunningham (2007) décrivent ses principales répercussions sur le développement de la manière suivante :

  • Les bébés et les jeunes enfants peuvent éprouver de la détresse, avoir du mal à établir des liens avec leurs parents, devenir craintifs à l’égard de leur environnement et commencer à manifester les comportements agressifs appris à la maison.
  • Les enfants d’âge préscolaire peuvent apprendre des façons malsaines d’exprimer la colère et l’agressivité, être affectés par l’arrestation d’un parent ou par un séjour dans un refuge, se croire responsables de la violence et avoir du mal à renforcer leur indépendance.
  • Les enfants d’âge scolaire peuvent être plus conscients de leurs propres réactions à la violence et de ses répercussions sur les autres que les enfants plus jeunes, être plus susceptibles de douter de la « légitimité » de la violence, être influencés par la justification de la violence par un parent, se sentir coupables ou se rendre responsables du problème, avoir des difficultés à l’école, recourir à l’agression, courir le risque de commettre des actes d’intimidation ou d’en être victime et apprendre les rôles des sexes associés à la violence à l’égard d’un partenaire.
  • Les adolescents peuvent avoir des aptitudes à la communication mal développées, avoir plus de difficultés que les autres lors du passage à l’adolescence, ce qui peut entraîner des conflits entre le parent et l’enfant ou le décrochage scolaire ou les amener à quitter tôt la maison, être embarrassés par la violence familiale, adopter des comportements dangereux (toxicomanie ou vol par exemple) pour éviter la violence ou la supporter, avoir du mal à établir des relations saines et être plus influencés que les autres par les messages négatifs des médias.

Bien qu’il existe des connaissances sur l’EEVF, il reste encore beaucoup à apprendre, en particulier en ce qui concerne la dynamique particulière de ce type de violence indirecte et la façon de la prévenir.

La version complète du document Petits yeux, petites oreilles : comment la violence envers une mère façonne les enfants lorsqu'ils grandissent de Baker et Cunningham est disponible sur le site du Centre national d’information sur la violence dans la famille à l’adresse : http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/pdfs/fem-2007-LELE_f.pdf.


Ressources du CNIVF

Bientôt disponible

  • Répertoire des services aux survivantes et survivants adultes de violence sexuelle à l’égard des enfants
  • Rapport sur le rendement de l’Initiative de lutte contre la violence familiale pour la période d’avril 2004 à mars 2008
  • Répertoire des services et programmes répondant aux besoins des personnes âgées victime de violence au Canada

Bibliothèque

Le CNIVF offre une collection d'ouvrages de référence, entreposée à la bibliothèque ministérielle de Santé Canada.

Voici une liste des ressources liées aux enfants exposés à la violence familiale. Il est possible de faire une recherche bibliographique complète en ligne. Le matériel de la collection est disponible au moyen du prêt entre bibliothèques à votre bibliothèque locale, publique, universitaire ou d’institution.

La réponse du système canadien de la protection à l’enfance aux enquêtes sur la violence conjugale
(Child Abuse and Neglect 32, 2 (Mar 2008): 393-404)
Tara Black, Nico Trocmé, Barbara Fallon et Bruce MacLaurin
Elsevier, 2008, 12 p.
Cette feuille de renseignements a été préparée au moyen d’une analyse secondaire des données recueillies dans le cadre de l’Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants (ECI-2003) et résume les résultats des analyses des cas corroborés d’exposition à la violence familiale. Les auteurs estiment qu’il faudrait discuter de la nécessité des interventions de la protection de l’enfance et déterminer dans quels cas d’exposition des enfants à la violence elles sont appropriées.

Le point de vue de l'enfant sur la violence conjugale à laquelle il est exposé
Andrée Fortin
Montréal : Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF), 2008, 73 p.
Les recherches menées auprès des enfants témoins de violence conjugale ont permis, jusqu’à présent, d’identifier les nombreuses conséquences de cette violence pour l’enfant et de mettre en évidence les perturbations que la violence exerce sur la relation parent-enfant. Toutefois, à ce jour, l’interprétation que l’enfant donne à la violence conjugale et à son rôle dans la famille a été peu prise en compte dans les recherches ou l’intervention. L’objectif principal de cette étude est précisément de mieux connaître la signification que l’enfant accorde à la violence et voir dans quelle mesure l’analyse de ce dernier exerce une influence sur son niveau d’adaptation. La recherche pourra ainsi enrichir notre compréhension de la problématique de la violence conjugale et favoriser le développement d’interventions qui tiennent compte davantage du point de vue de l’enfant.

Venir en aide aux enfants exposés à la violence conjugale : évaluation d'un projet pilote de collaboration intersectorielle
(Revue de l'IPC Review 3 (Mar 2009): 179-200.)
Myriam Dubé et Raymonde Boisvert
Ottawa : Université du Ottawa, 2009, 22 p.
Un protocole de collaboration intersectorielle pour les enfants exposés à la violence conjugale a été implanté dans le cadre d’un projet pilote prenant place à l’intérieur de deux réseaux de services sociaux et de santé à Montréal. Une étude exploratoire dresse un constat de l’implantation dans ces deux réseaux. Les résultats montrent qu’une connaissance pratique et intégrée de l’articulation des mandats et du fonctionnement de l’ensemble des organisations facilite l’utilisation du protocole par l’ensemble des partenaires. La recherche d’un certain nombre d’acteurs qui connaissent les deux cultures organisationnelles (communautaire et institutionnel) afin de faciliter l’arrimage entre celles-ci par le partage d’un langage commun est une recommandation du présent rapport. Les auteurs inclus leurs recommendations.

Vidéos

En collaboration avec l’Office national du film du Canada (ONF), le Centre national d’information sur la violence dans la famille (CNIVF) offre une vaste collection de vidéocassettes traitant de la violence familiale. Les vidéocassettes peuvent être empruntées dans les bibliothèques publiques partenaires de l'ONF du Canada ou au moyen d’un prêt entre bibliothèques à votre bibliothèque locale, publique, universitaire ou d’institution. Pour obtenir la liste complète des vidéocassettes, des bibliothèques et des distributeurs, communiquez avec le CNIVF ou visitez en ligne notre liste de vidéocassettes et l’Addenda à la collection de vidéos.

Témoignage d’Élise
Élise est mon amie. Un soir, dans un climat de confiance et d’intimité, elle me raconte son histoire. Exposée à la violence familiale dans l’enfance, Élise a développé un comportement destructeur qui l’a fait sombrer dans l’alcoolisme. Elle a accepté de me donner son témoignage dans l’anonymat parce qu’elle veut que sa souffrance ait un sens. Elle veut tout simplement aider un autre être humain. Devant la profondeur de ses propos, lesquels m’ont profondément bouleversée, j’ai choisi, comme traitement vidéographique, la sobriété qui s’imposait de soi.

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Recherche

Présentation de Linda Baker, Ph.D., Psych. C.

Linda Baker, Ph.D, est directrice exécutive du Centre des enfants et des familles dans le système de justice (qui s’appelait autrefois la Clinique du tribunal de la famille de London). Elle est professeure adjointe au département de psychologie et à la faculté de l’éducation de l’University of Western Ontario. Elle est une psychologue clinicienne spécialisée dans les interventions auprès des enfants et des familles, les évaluations cliniques liées aux procédures judiciaires et l’étude de l’impact de la violence familiale sur les enfants et les adolescents. Elle a siégé à de nombreux conseils et comités consultatifs.

Madame Baker est déterminée à intégrer la recherche et la pratique pour transformer les résultats des recherches en pratiques prometteuses pour les professionnels qui travaillent avec les enfants et les familles. Ses recherches actuelles sont axées sur les enfants touchés par la violence familiale et les enfants des mères incarcérées. Elle a réalisé des initiatives de formation et de formation des formateurs pour les praticiens en santé mentale de l’enfant, les professionnels qui travaillent à prévenir la violence faite aux femmes, les éducateurs de la petite enfance et les auditoires de la justice pour les jeunes.

Madame Baker est en demande dans toute l’Amérique du Nord et dans le monde comme conférencière et formateur. Par exemple, elle était conférencière vedette au Critical Connections Symposium: Where Woman Abuse and Child Safety Intersect, les 9 et 10 mars 2010.

Madame Baker est l’auteur ou le co-auteur de nombreuses ressources sur divers aspects de la santé mentale des enfants et de la violence familiale. Parmi ses publications récentes, mentionnons :

 

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Organisation

Le Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes

Le Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF) est un centre interuniversitaire et partenarial regroupant l’Université de Montréal et l’Université Laval, subventionné par le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture. Le Centre possède des bureaux à Montréal et à Québec.

Depuis sa création en 1992, le Centre vise à promouvoir la réalisation d’activités de recherche, de formation, de diffusion et de transfert des connaissances sur la violence familiale et la violence faite aux femmes, et des réponses sociales qui y sont apportées. Trois équipes de recherche travaillent au sein du CRI-VIFF : Femmes, violences et contextes de vulnérabilité (ARUC), Masculinités et Société et Enfants-adolescents-es, violence et prévention.

Les travaux de l’équipe d’Enfants-adolescents-es, violence et prévention portent entre autres sur la problématique du vécu des enfants et des adolescents-es exposés à la violence conjugale et l’intervention ainsi que la concertation intersectorielle liée à l’exposition des enfants et des adolescents-es à la violence conjugale. Parmi les projets de recherche en cours de cette équipe on retrouve notamment le suivant :

Parmi les nouvelles publications du CRI-VIFF disponibles, les suivantes portent sur les enfants exposés à la violence familiale :

Le CRI-VIFF vous invite à consulter le site internet de la vulgarisation des connaissances sur les enfants exposés à la violence conjugale. Vous pouvez y lire ce que vit l’enfant exposé à la violence familiale, ce qui peut influencer son vécu, des sources de plus grande vulnérabilité ainsi que des attitudes à adopter lorsque l’enfant dévoile la situation de violence.

De plus amples renseignements sur le CRI-VIFF et ses projets de recherche sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.criviff.qc.ca/.

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Dates et événements clés
(en ordre chronologique)

Dates clés

8 mars 2009Journée internationale de la femme

Du 18 au 24 avril 2010 - Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d'actes criminels

Événements

22 au 25 mars 2010 - The 26th National Symposium on Child Abuse, Huntsville (AL), É.-U.

24 au 26 mars 2010 - Eastern Conference on Child Sexual Abuse Treatment, Virginia Beach (VA), É.-U.

7 au 9 avril, 2010 - Blueprints for Violence Prevention Conference, Texas, É.-U.

19 au 21 avril, 2010 - International Conference on Sexual Assault, Domestic Violence and Stalking, Atlanta, É.-U.

21 au 22 avril 2010 - Human Rights and Persons with Intellectual Disabilities, Niagara Falls, (ON)

3 au 5 mai 2010 - Taking Action against Child Abuse – Joining Together Conference, Calgary (AB)

17 au 19 mai 2010 - Prevent Child Abuse America National Conference, Jacksonville (Floride), É.-U.

27 au 28 mai 2010 - PREVNet Annual Conference, Hamilton (ON)

6 au 9 juin 2010 - 2010 International Conference on Child Welfare and Well-Being, Toronto (ON)

9 au 10 juin 2010 - Canadian Domestic Homicide Prevention Conference , Calgary (AB)

11 au 13 juillet 2010 - International Family Violence Research Conference, Portsmith, É.-U.

2 au 4 août 2010 - 14e conférence nationale sur la violence conjugale, Anaheim, Californie, É.-U.

21 au 24 septembre 2010 - 10e Conférence mondiale sur la prévention de la violence et la promotion de la sécurité, Londres, R.-U.

25 au 27 octobre 2010 - 9th International Looking After Children Conference - Youth in Mind, Montréal (QC)

1er au 3 novembre 2010 - Conférence mondiale sur la violence conjugale, Kuala Lumpur, Malaisie

3 au 5 novembre 2010 - National Research Day on Intimate Partner Violence, Fredericton, (N.-B.)

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Le point sur les provinces et les territoires

Nouveau-Brunswick

Modifications des interventions de la protection de l’enfance

Le 12 février 2010, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé la création de 32 nouveaux postes de travailleur social en vue de l’application des modifications apportées au système de protection de l’enfance de la province. Le ministre du Développement social, Kelly Lamrock, a présenté des modifications de la Loi sur les services à la famille qui, a-t-il dit, amélioreraient les résultats à long terme pour les familles qui ont recours à des interventions de protection de l’enfance.

C’est la dernière phase de l’initiative de réforme de la protection de l’enfance du ministère qui comprenait un examen des pratiques exemplaires nationales et étrangères dans le domaine de la protection de l’enfance. Lisez les détails des modifications de la Loi sur les services à la famille.

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Autres nouvelles

Le gouvernement du Canada investit dans la recherche pour mieux prévenir la violence

Lors d’une table ronde nationale sur la recherche sur la violence, le sexe et la santé, la ministre de la Santé Leona Aglukkaq a annoncé un financement de 6 millions de dollars sur cinq ans pour trois centres de recherche régionaux chargés d’entreprendre des programmes de recherche sur la prévention de la violence. « La violence est un important problème de santé publique et de droits humains au Canada et dans le monde entier », a dit la ministre Aglukkaq. « En finançant ces centres de recherche novateurs, nous espérons faire des progrès en vue de l’élimination de la violence dans notre société et aider les Canadiens à surmonter les effets dévastateurs de la violence sur la santé physique et mentale. »

Les trois centres sont les suivants :

La conférence nordique sur les victimes d’actes criminels a été un succès!

La conférence Approches et interventions auprès des victimes d'actes criminels dans le Nord... Miser sur la force intérieure et la résilience a remporté un franc succès. Cette conférence, tenue par le gouvernement du Canada, a eu lieu à Yellowknife dans les T.N.-O. du 29 septembre au 1 er octobre 2009. Des délégués de tout le pays se sont réunis pour trois journées de dialogues productifs, d’apprentissage et d’échanges d’informations qui contribueront aux progrès de la recherche de solutions nordiques aux difficultés particulières auxquelles sont confrontées les victimes d’actes criminels dans le Nord.

Pour obtenir des copies des présentations des ateliers, veuillez envoyer un courriel à l’adresse yellowknife2009@justice.gc.ca et mentionner les noms des ateliers. On trouvera une liste complète de ces ateliers ici. Un CD sur la recherche du ministère de la Justice sur les questions de justice dans le Nord est également disponible sur demande.

Rapport de l’OMS sur la santé des femmes dans le monde

L’Organisation mondiale de la santé a publié un rapport sur la santé des femmes dans le monde intitulé Les femmes et la santé : la réalité d’aujourd’hui, le programme de demain. Sa conclusion est que les sociétés ne satisfont pas aux besoins des femmes en matière de soins de santé à des moments clés de leur vie, en particulier à l’adolescence et dans leur vieillesse. Les auteurs du rapport estiment qu’il est urgent d’agir dans le secteur de la santé et au-delà pour améliorer la vie des filles et des femmes dans le monde, y compris en adoptant des mesures visant à prévenir la violence sexuelle et conjugale et à atténuer ses conséquences. Téléchargez et/ou commandez le rapport Les femmes et la santé : la réalité d’aujourd’hui, le programme de demain.

Violence prevention: the evidence

L’Organisation mondiale de la santé et la Liverpool John Moores University ont lancé récemment Violence prevention: the evidence, une série de comptes rendus en huit parties sur les preuves concernant les interventions visant à prévenir la violence interpersonnelle et auto-infligée. En mettant en évidence les preuves de l’efficacité des interventions, Violence prevention: the evidence fournit des indications claires sur la façon dont les bailleurs de fonds, les responsables des politiques et les responsables de l’application des programmes de prévention de la violence peuvent renforcer l’impact de leurs efforts de prévention de la violence. Lisez les comptes rendus Violence prevention: the evidence.

L’ASPC lance un portail canadien mis à jour des pratiques exemplaires en matière de promotion de la santé et de prévention des maladies chroniques

Le 20 janvier 2010, l’Agence de la santé publique du Canada a lancé une version nouvelle et améliorée du Portail canadien des pratiques exemplaires sur le site Web de l’Agence. Le Portail est une vitrine virtuelle des interventions en matière de santé communautaire et de la population liées à la prévention des maladies chroniques et à la promotion de la santé qui ont été évaluées, qui se sont révélées efficaces et qui pourraient être adaptées et imitées par d’autres praticiens de la santé qui travaillent dans des domaines semblables.

Pour rechercher des projets sur le Portail, y compris des projets de prévention de la violence familiale, visitez le site www.phac.gc.ca/cbpp. Pour recommander l’inclusion dans le Portail d’une intervention qui constitue une pratique exemplaire, cliquez ici.

Le Service correctionnel du Canada renouvelle le site Web des services aux victimes

Le Service correctionnel du Canada (SCC) a annoncé récemment le renouvellement de son site Web des services aux victimes. Le site Web du SCC contient des informations accessibles et à jour sur les services aux victimes du SCC et d’autres informations pertinentes qui présentent un intérêt pour les victimes et le public. Pour en savoir plus sur les services aux victimes du SCC, allez à l’adresse : http://www.csc-scc.gc.ca/

Le site Web de la Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d’actes criminels 2010 est maintenant en ligne

Le ministère de la Justice du Canada a lancé le site Web de la Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d'actes criminels (SNSVAC) 2010 (www.semainedesvictimes.gc.ca). Pour aider les collectivités à organiser des événements axés sur le thème de cette année, « Chaque victime compte », un Guide de ressources a été mis à leur disposition sur le site Web. Elles peuvent aussi obtenir sans frais un CD-ROM. Pour en commander une copie, veuillez envoyer un courriel à l’adresse victimsweek-semainedesvictimes@justice.gc.ca en indiquant votre nom, votre numéro de téléphone et votre adresse postale complète.

Cette année, la SNSVAC aura lieu du 18 au 24 avril 2010. Le but principal de la semaine est de sensibiliser le public aux problèmes auxquels sont confrontées les victimes d’actes criminels et de lui faire connaître les services, l’aide et les lois mis en place pour aider les victimes et leurs familles. Elle sert aussi à reconnaître le travail des pourvoyeurs de services aux victimes et le dévouement avec lequel ils aident les victimes d’actes criminels et leurs familles.

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Dans la prochaine édition

Le bulletin électronique de mai 2010 du CNIVF sera axé sur les homicides commis par les partenaires intimes.


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Le bulletin électronique du CNIVF constitue un service d’échange d’information et son contenu n’engage en rien l’Agence de la santé publique du Canada ni les ministères qui participent à l’Initiative de lutte contre la violence familiale.
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