Traditionnellement, on a défini le handicap comme le rapport entre les caractéristiques d’une personne et sa capacité à « fonctionner » dans la vie quotidienne1. Statistique Canada, de son côté, désigne « l’incapacité » comme une difficulté à exécuter les fonctions ou les tâches de la vie quotidienne, une difficulté d’ordre physique ou intellectuel, ou un problème de santé ayant pour conséquence une limitation d’activité. Ces définitions sont insatisfaisantes, car elles lient la capacité ou l’aptitude à une norme présumant en quoi consiste « une vie normale ». En réalité, chacun a sa propre notion de la normalité.
Le handicap n’est pas tant déterminé par les déficiences d’une personne que par la mesure dans laquelle la société admet les différences entre les citoyens et répond aux besoins de tous.
Pour les défenseurs des droits des handicapés, les attitudes sociales à l’égard de la capacité ou de l’aptitude doivent changer afin que tous les citoyens, en particulier ceux qui ont des handicaps, puissent s’intégrer pleinement et fonctionner dans la vie quotidienne. En relevant les obstacles à l’intégration de tous et en identifiant des stratégies visant à les éliminer, il faudrait mettre l’accent sur l’instauration de mécanismes et de services sociaux qui tiennent compte de la diversité des besoins de tous les membres de la société.
Les types de handicap sont nombreux et concernent, notamment, la mobilité, la vision, l’ouïe, l’état psychique, l’aptitude intellectuelle et les capacités d’apprentissage et de communication. Certaines personnes peuvent souffrir de plusieurs handicaps.
Au Canada, quelque 1 900 000 femmes de 15 ans et plus et 2 250 filles de 14 ans et moins ont un handicap ou plus2.
La violence dans les relations se caractérise par tout comportement ou mode de comportement adopté par une personne pour en contraindre, en dominer ou en isoler une autre. Cest le fait, pour un partenaire, dimposer toute forme de pouvoir à lautre afin de garder le contrôle de la relation. En général, dans les cas de violence contre les femmes, lagresseur menace dutiliser ou utilise la force physique contre sa parte-naire ou contre ses biens.
Les actes de violence ou dabus envers les femmes handicapées peuvent être commis par un concubin ou un conjoint, un mem-bre de la famille ou un dispensateur de soins (fournisseur de soins de santé, méde-cin, infirmier, personnel détablissement spécialisé ou de résidence, accompagna-teur, etc.) Si une personne dépend des autres pour recevoir des soins primaires, elle court davantage de risques dêtre mal-traitée3. En outre, les incidents violents sont rarement isolés, car ils tendent à devenir un mode de relation permanent. Par exemple, moins dun quart des cas de violence sexuelle se limitent à un seul incident4.
Les textes spécialisés relèvent générale-ment cinq formes de violence ou dabus : la violence physique, la violence psycholo-gique, la violence sexuelle, lexploitation financière et la négligence.
La violence physique se caractérise par le fait quune personne subit ou risque sérieusement de subir un préjudice phy-
sique infligé par une autre5 (tel quun man-que de nourriture ou de médicaments, linsuffisance de soins personnels et médi-caux, des actes brutaux)6
La violence psychologique se caractérise par le fait quune personne souffre ou risque sérieusement de souffrir de problèmes men-taux, affectifs ou de développement parce quon la traite de manière manifestement hostile et punitive, ou parce quelle est lobjet dune violence verbale continuelle ou extrême (menaces, humiliations, etc.)7.
La violence sexuelle se caractérise par le fait quune personne en contraigne une autre à avoir des activités sexuelles non désirées avec elle ou avec un tiers. Ces activités peuvent comprendre des caresses ou des attouchements sur les organes géni-taux, ou le harcèlement sexuel8.
Lexploitation financière se caractérise par lemploi abusif ou le mauvais usage des fonds, des valeurs et autres biens dune personne. Cela comprend lobtention de ses biens ou de ses fonds à son insu ou sans son consentement, ou le fait dexer-cer sur elle une influence indue et/ou de ne pas agir dans son meilleur intérêt9.
La négligence se caractérise par lomission de surveiller ou de protéger une personne au point de lui occasionner des préjudices physiques ou sexuels, ou encore par lomis-sion den prendre soin ou de lui donner un traitement médical10.
Les études réalisées au Canada et à létranger confirment que les femmes handicapées sont beaucoup plus souvent maltraitées que les autres femmes.
Les statistiques suivantes donnent des pour-centages sur la violence sexuelle envers les femmes handicapées:
Certains facteurs influent particulièrement sur le risque quune femme handicapée soit victime de violence, notamment les suivants:
La plupart des personnes qui commettent des actes violents envers les femmes sont des hommes. Selon le préambule de la Déclaration des Nations Unies sur lélimination de la violence contre les femmes, « la violence à légard des femmes est une manifestation des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes »14.
Les obstacles à une véritable intégration sociale des femmes handicapées sont importants, quil sagisse demploi, déducation, de soutien au revenu, de services de santé et de services sociaux. Faisant partie des citoyens les plus pauvres15-18, elles se trouvent dans des situations où elles doivent dépendre davantage de tiers que les autres femmes. De ce fait, il arrive quelles aient du mal à gérer leurs affaires personnelles, et ne puissent choisir les personnes qui leur donnent des soins ou sortir dune relation violente. Si lagresseur est aussi celui qui est censé leur fournir des soins personnels, les femmes handicapées peuvent, en outre, avoir peur de se retrou-ver sans aide19. Aussi le risque saccroît-il avec la pauvreté et la dépendance à légard des autres.
Les mouvements de défense des handicapés et des droits des femmes sentendent géné-ralement pour dire que les programmes daide aux femmes victimes de violence ou dabus manquent souvent de services adap-tées pour les femmes handicapées comme des services téléphoniques et des services dinterprétation pour les sourdes, ne répon-dent pas aux besoins des femmes qui doivent recevoir de laide pour leur hygiène ou leur pharmacothérapie et sont souvent dispensés dans des bâtiments où larchitecture nest pas adaptée20,21. Par exemple, au Canada, beaucoup de centres dhébergement ne peuvent encore accueillir les femmes en chaise roulante. Par ailleurs, lorsque les femmes sont victimes de violence, le fait que les services requis ne soient pas dis-ponibles ou accessibles accroît le risque que cette violence se perpétue.
Les dispensateurs de soins peuvent recou-rir au contrôle, à la contrainte ou à la manipulation par réaction au stress que leur rôle leur fait éprouver. De leur côté, les femmes ayant une déficience intellec-tuelle peuvent accepter de se laisser dominer pour éviter de se voir infliger un traite-ment punitif par la personne qui sen occupe. Certaines femmes croient quelles provo-quent elles-mêmes la violence ou méritent les mauvais traitements dont elles sont victimes. Accepter dêtre ainsi contrôlé peut sétendre à toutes les relations, ce qui peut faire des femmes handicapées de « bonnes victimes » et des proies faciles pour tout agresseur22. Cest pourquoi le risque saccroît avec le degré dacceptation.
Selon la nature de leur handicap, certaines femmes peuvent avoir de la difficulté à comprendre ce quelles vivent et à faire appel à la police. Par exemple:
Une déficiente intellectuelle a du mal à com-prendre quelle est victime de violence.
Une femme dont la mobilité est réduite peut ne pas pouvoir appeler à laide si son agresseur a mis le téléphone hors de sa portée.
Une femme sourde peut ne pas avoir accès à un téléscripteur (ATS) et tout autre service téléphonique peut prendre trop de temps à traiter un appel en cas de crise.
Une femme qui souffre de déficience psy-chique peut craindre de ne pas être crue si elle appelle la police, ou dêtre transportée à lhôpital ou placée dans un établissement psychiatrique.
La justice pénale canadienne dispose de programmes daide pour les femmes victimes de violence, et il existe des services daide aux victimes dans toutes les provinces et tous les territoires24. Par exemple, en Ontario, le personnel et les bénévoles du Programme daide aux victimes et aux témoins fournissent de laide et des ressources utiles aux femmes handicapées qui sont victimes de violence25. Par ailleurs, les tribunaux mettent actuellement en uvre divers moyens pour améliorer leur accès aux femmes han-dicapées qui ont subi de la violence, cest-à-dire :
La Loi sur la preuve au Canada prévoit la prestation dune aide aux personnes qui témoignent au criminel et ont des troubles de communication. Elle prévoit également des méthodes adaptées pour lidentifica-tion de laccusé, notamment la reconnaissance auditive ou tactile26.
Le Code criminel a été modifié afin de per-mettre aux personnes qui ont un handicap physique ou intellectuel de témoigner par enregistrement vidéo. Il reconnaît égale-ment que lexploitation sexuelle dune per-sonne handicapée constitue un délit27.
En parler Il est très utile de parler de votre situation avec quelquun en qui vous avez confiance, par exemple, un ami ou un parent, un guide spirituel, un médecin, un conseiller ou un employé de centre dhébergement.
Demander un conseil juridique Appelez une clinique daide juridique pour connaître les solutions qui soffrent à vous.
Savoir quoi faire en cas durgence Soyez prête à réagir vite. Dressez un plan dur-gence et prévoyez où vous pourriez trouver refuge. Communiquez à lavance avec un centre dhébergement et deman-dez au personnel sil peut vous recevoir. Convenez dun mot de code avec ce personnel pour quil puisse vous identifier facilement en cas de crise. Organisez à lavance votre transport adapté. Faites des photocopies de tous vos papiers didentité et documents officiels importants, et gardez-les dans un endroit sûr et rapidement
accessible. Préparez un sac durgence en y plaçant à lavance vos documents importants: carte dassurance-maladie, certificats de naissance et de mariage, preuve dimmi-gration ou de citoyenneté, passeport, copie de bail, dhypothèque ou dautres actes, carnet dadresses personnel, attestation dimmatriculation de véhicule, permis de conduire et assurance automobile.
Si le danger est immédiat, appelez la police ou le 911.
En mettant sur pied des services et des programmes, les organismes doivent pré-voir les mesures suivantes:
Ottawa Deaf Centre, 1997 (en Anglais seulement).
Ottawa Deaf Centre, 1997 (en Anglais seulement).
Community Living Algoma, 2000 (en Anglais seulement).
Justice Institute of British Columbia, 1996.
Le CNIVF, en collaboration avec lOffice national du film (ONF) du Canada, tient à jour une collection de vidéocassettes por-tant sur les mauvais traitements à légard des enfants, lagression sexuelle denfants, la violence faite aux femmes et les mauvais traitements envers les personnes âgées.
Ces vidéocassettes sont disponibles par lintermédiaire des bibliothèques publiques partenaires de lONF partout au pays.
Pour obentir la liste complète des titres des vidéocassettes du CNIVF, des distributeurs, et des bibiliothèques, veuillez communi-quer avec le CNIVF au 1-800-267-1291 et demander le document Prévenir la violence familiale: un catalogue de vidéocassettes cana-diennes sur la violence familiale à lintention du grand public et des personnes spécialisées dans la domaine de la prévention de la violence dans la famille [cat.: H72-21-23-2003].
Violence envers les femmes: multiples problé-matiques et victimisations multiples : actes du séminaire
Dominique Damant, Sylvie Gravel et Raymonde Boisvert, 2003
La violence envers les femmes handicapées : guide de réflexion à lintention des intervenants du Réseaud de la santé et des services sociaux
Comité de travail du dossier en violence conjugale et familiale, CLSC Saint-Louis-du-Parc, 2002
Violence et négligence à légard des adultes handicapés et des personnes âgées
Service public déducation et dinformation juridiques du Nouveau-Brunswick, 2002
Lintervention auprès des femmes sourdes victimes de violence conjugale
Line Langlais et Nicole Racine, 1995
Ne me dites pas de prendre un bain chaud: manuel de référence pour le personnel des centres daide
Shirley Masuda, 1995
DisAbled Womens Network (DAWN) 200, rue Bay, bureau 301 Ottawa (Ontario) K1R 7W8 Téléphone : (613) 235-4242 Site Web: www.dawncanada.net Courriel: admin@dawncanada.net
Édifice Kinsmen Université York 4700, rue Keele Toronto (Ontario) M3J 1P3
Téléphone : (416) 661-9611
Numéro sans frais : 1 800 856-2207 ATS : (416) 661-2023 Site Web: www.roeher.ca Courriel: info@roeher.ca
Édifice Kinsmen Université York 4700, rue Keele Toronto (Ontario) M3J 1P3
Téléphone : (416) 661-9611 ATS : (416) 661-2023 Site Web : www.cacl.ca Courriel: info@cacl.ca
412 - 2177 rue Masson Montréal (Québec) H2H 1B1 Téléphone : (514) 526-8686 Courriel: (514) 526-4494
427, rue Bloor Ouest, B.P. 7 Toronto (Ontario) M5S 1X7 Téléphone: (416) 968-3422 ATS : (416) 968-7335 Site Web : www.womanabuseprevention.com Courriel : info@womanabuseprevention.com
170, avenue Laurier Ouest, bureau 1104 Ottawa (Ontario) K1P 5V5 Téléphone : (613) 563-2581 Télécopie : (613) 563-3861 ATS : (613) 563-4215 Site Web : www.cailc.ca Courriel : cailc@magma.ca
294, avenue du Portage, bureau 926 Winnipeg (Manitoba) R3C 0B9 Téléphone et ATS : (204) 947-0303 Site Web : http://www.ccdonline.ca Courriel : ccd@pcs.mb.ca
1. |
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Nosek, Margaret A. et Carol A. Howland. Abuse and Women with Disabilities [en ligne] Violence Against Women Online Resources, 1998 [consulté le 5 février 2004], p. 2. Dis-ponible sur <http://www.vaw.umn.edu/doc uments/vawnet/disab/disab.html>. |
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Nosek, Margaret A., Carol A. Howland et Mary Ellen Young. « Abuse of Women with Disabilities », Journal of Disability Policy Studies, 1997, vol. 8, ½, p. 165. |
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23. |
Institut Roeher et Education Wife Assault. |
24. |
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25. |
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26. |
Loi sur la preuve au Canada, L.R., 1985, ch. C-5, art. 6 modifié par 1998, ch 9, art. 1. [Témoi-gnage de personnes ayant une déficience physique/Capacité mentale du témoin]; L.R., 1985, ch. C-5, art. 6.1 modifié par 1998, ch. 9, art. 1 [Identification de laccusé]. |
27. |
Code criminel, L.R., 1985, ch. C-46, art. 153, modifié par 1998, ch. 9, art. 2. [Personne en situation dautorité]; R.S., 1985, ch. C-46, art. 627 modifié par 1998, ch. 9, art. 4 [Aide au juré ayant une déficience physique]. |
Le présent document a été rédigé par Doris Rajan, de lInstitut Roeher.
This overview paper is also available in English under the following title: Violence Against Women with Disabilities.
Les opinions exprimées dans ce texte sont celles de lauteur et ne reflètent pas nécessairement le point de vue du CNIVF, Agence de santé publique du Canada.
Il est interdit de reproduire ce document à des fins commerciales, par contre, sa reproduction à dautres fins est recommandée.
On peut obtenir cette publication sur des supports adaptés aux besoins des personnes handicapées.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec:
Centre national dinformation sur la violence dans la famille
Unité de la prévention de la violence familiale, Division de la santé des collectivités Agence de santé publique du Canada Indice dadresse : 1909D1, Ottawa, Ontario, K1A 1B4, Canada.
Téléphone: 1 800 267-1291 (sans frais) ou (1 800 267-1291)
Télécopie: (613) 941-8930; ATS : 1 888 561-5643 ou (613) 952-6396 Site Web: http://www.phac-aspc.gc.ca/nc-cn/ Couriel: ncfv-cnivf@phac-aspc.gc.ca
©Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, représentée par le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada, 2004. Cat. H72-22-9-2004F
ISBN 0-662-76483-8
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