Version PDF (435 KB)
Répartition spatio-temporelle de
l'hypothyroïdie au Québec - voir résumé
Fabien
Gagnon, Marie-France Langlois, Isabelle Michaud, Suzanne Gingras,
Jean-François Duchesne et Benoît Lévesque
L'épidémiologie de la fibromyialgie
auto-déclarée au Canada - voir résumé
J Dayre
McNally, Doug A Matheson et et Volodko S Bakowsky
Analyse en population des comportements liés
à la santé, des maladies chroniques et des
coûts connexes - voir
résumé
Arto Ohinmaa, Donald
Schopflocher, Philip Jacobs, Sandor Demeter, Anderson Chuck, Kamran
Golmohammadi et Scott W Klarenbach
Multiple exposures to tabagisme, consommation
d'alcool, inactivité et surpoids : Prévalence de
l'exposition multiple à ces quatre facteurs de risque
selon l'Enquête sur la santé dans les
collectivités canadiennes, cycle 1.1 - voir résumé
Julia E
Klein-Geltink, Bernard CK Choi et Richard N Fry
Maladies chroniques au Canada (MCC) est une revue scientifique trimestrielle axée sur les données à jour de prévention et de lutte contre les maladies chroniques (c.-à-d. non transmissibles) et les blessures au Canada. Selon une formule unique, la revue publie des articles de fond soumis à l'examen par les pairs des auteurs, ces derniers oeuvrant dans les secteurs tant public que privé. Les articles comprennent des recherches effectuées dans des domaines tels que l'épidémiologie, la santé publique ou communautaire, la biostatistique, les sciences du comportement et les services de santé. Les auteurs demeurent responsables du contenu de leurs articles, et les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du Comité de rédaction de MCC, ni celles de Santé Canada ni de l'Agence de la santé publique du Canada.
Auteurs : Fabien Gagnon, Marie-France Langlois, Isabelle Michaud, Suzanne Gingras, Jean-François Duchesne et Benoît Lévesque
Résumé :
La présente
étude a estimé l'incidence et la
prévalence de l'hypothyroïdie au Québec
à partir d'une banque de données produite par la
Régie d'assurance maladie du Québec (RAMQ)
concernant les utilisateurs d'hormones thyroïdiennes parmi
les personnes assurées par le régime public
d'assurance médicaments de la RAMQ, entre 1992 et 2001.
En 2001, les prévalences d'utilisateurs d'hormones
thyroïdiennes chez les femmes et chez les hommes
étaient respectivement de 10,8 % et de 2,9 %. La
prévalence augmente avec l'âge et atteignait, dans
le groupe des personnes âgées de 65 ans et plus, 21,9
% chez les femmes et 8,0 % chez les hommes en 2001. C'est chez
les femmes âgées entre 45-64 où l'incidence
est la plus élevée. Quant aux hommes, c'est chez
les 65 ans et plus. L'incidence est relativement stable en
fonction des années chez les femmes alors qu'elle a
tendance à augmenter chez les hommes. Sur une base
régionale et locale (par Centre local de services
communautaires [CLSC]), on a observé des taux
d'incidence qui étaient jusqu'à 2,4 fois plus
élevés que les taux attendus en fonction de ceux de
l'ensemble de la province.
Auteurs : J Dayre McNally, Doug A Matheson et et Volodko S Bakowsky
Résumé :
La fibromyalgie (FM) est
une affection encore mal comprise qui se caractérise par des
douleurs musculosquelettiques diffuses et chroniques. La
présente étude décrit
l'épidémiologie de la FM au Canada
d'après les déclarations des répondants
à l'Enquête sur la santé dans les
collectivités canadiennes, Cycle 1.1 (2000). La
prévalence de la FM a été calculée avec
des intervalles de confiance à 95 % correspondants. Au
Canada, la prévalence s'élevait à 1,1 %,
le ratio femmes:hommes étant de six pour un. Chez les
femmes, la prévalence augmentait avec l'âge
jusqu'à 65 ans et déclinait par la suite. Les
données recueillies sur l'âge au moment du
diagnostic montrent qu'un nombre surprenant de cas de FM sont
diagnostiqués chez des personnes dans la vingtaine et la
trentaine, ce qui indique que la FM touche les personnes de tous
les âges. L'association entre la FM et un certain nombre
de sous-populations a également été
étudiée. Sur le plan géographique et
environnemental, la prévalence de la FM chez les femmes
s'établissait à environ 2 % dans toutes les
régions canadiennes sauf au Québec, où le taux
était de 1,1 %. Une analyse plus approfondie selon la langue
a révélé que cet écart peut
s'expliquer par des différences géographiques et
culturelles. Enfin, nous faisons état d'une association
avec un certain nombre de déterminants comportementaux et
socio-économiques de la santé, dont le poids.
Auteurs: Arto Ohinmaa, Donald Schopflocher, Philip Jacobs, Sandor Demeter, Anderson Chuck, Kamran Golmohammadi et Scott W Klarenbach
Résumé :
Les comportements
liés à la santé influent sur l'incidence
future de certaines maladies chroniques courantes et, par
conséquent, sur l'état de santé,
l'utilisation des services de soins de santé et les
coûts connexes. Nous avons analysé les données
individuelles relatives à la population adulte de
l'Alberta tirées de l'Enquête sur la
santé dans les collectivités canadiennes –
Cycle 1.1 (2000) afin de déterminer les coûts des
soins de santé associés à des comportements
précis (tabagisme, mauvaise alimentation,
sédentarité) et à des problèmes de
santé chroniques (maladie cardiaque, diabète, BPCO).
Nous avons observé que 74,7 % de la population affichait un
ou plusieurs comportements à risque, et que 10,5
présentait un ou plusieurs des problèmes de
santé chroniques à l'étude. Dans les
groupes affichant des comportements à risque et des
problèmes de santé chroniques, nous avons
constaté une utilisation plus importante des soins de
santé et des coûts connexes plus élevés.
En Alberta, environ 31 % des coûts de soins de santé
étaient attribuables aux personnes atteintes d'au moins
une des trois maladies chroniques à l'étude. Nos
constatations selon lesquelles les personnes ayant un comportement
nuisible pour la santé avant l'apparition de la maladie
et celles présentant plusieurs maladies concomitantes
entraînaient des coûts de soins de santé plus
élevés constituent des indicateurs importants, qui
pourraient guider les stratégies futures de
prévention et de traitement des maladies chroniques.
Auteurs : Julia E Klein-Geltink, Bernard CK Choi et Richard N Fry
Résumé :
L'objectif de la
présente étude était de calculer la
prévalence des expositions multiplies à quatre
facteurs de risque modifiables (le tabagisme, la consommation
d'alcool, l'inactivité physique et le surpoids) et
de déterminer s'il y a un plus grand nombre de Canadiens
exposés à plusieurs facteurs de risque que de
Canadiens exposés à un seul facteur. Des estimations
pondérées de la prévalence de grappes
mutuellement exclusives d'exposition à ces facteurs de
risque on été calculées à partir des
données de l'Enquête sur la santé dans les
collectivités canadiennes, cycle 1.1 (2000). Les limites de
confiance ont été estimées à l'aide
de techniques du bootstrap. Les résultats indiquent que 21,0
pour 100 des Canadiens ne sont exposés à aucun
facteur de risque, 53,5 pour 100 des Canadiens sont inactifs
physiquement, 21,5 pour 100 fument actuellement, 44,8 pour 100
présentent un sur poids et 6,0 pour 100 sont des buveurs
à risque élevé. Comparativement aux femmes,
les hommes sont moins inactifs mais sont plus nombreux à
fumer, à consommer une grande quantité d'alcool
et à être trop gras, et ce dans tous les groupes
d'âge. Au moins un facteur de risque était
présent chez 79,0 pour 100 des Canadiens, et 39,0 pour 100
étaient exposés simultanément à au
moins deux facteurs de risque. La distribution des pourcentages
pour les facteurs de risque différait significativement
selon l'âge, la prévalence pour la plupart des
facteurs culminant entre 35 et 64 ans, sauf en ce qui concerne
l'inactivité physique. Les personnes qui fument et sont
physiquement inactives représentent la plus forte proportion
de la population exposée à deux ou plusieurs facteurs
de risque concomitants. Les Canadiens qui ne sont pas
exposés aux quatre facteurs de risque de maladies chroniques
examinés dans le présent document constituent la
minorité. Des études futures devraient être
effectuées pour examiner d'autres facteurs de risque, de
même que les interactions entre plusieurs expositions
associées aux maladies chroniques.
Pour partager cette page, veuillez cliquez sur le réseau sociale de votre choix.