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Les articles de fond : |
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1. Évaluation de la santé mentale et des
maladies mentales par enquête téléphonique :
Enquête sur la santé mentale en Alberta |
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2. Tendances dans la prévalence du cancer au
Québec |
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3. Validité des
certificats de décès et de mortinaissance et des
sommaires des congés de l'hôpital dans
l'identification des anomalies du tube neural dans la ville de
Québec |
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4. Épidémiologie du
carcinome hépatocellulaire au Canada, 1995 : Analyse de
certificats de décès |
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5. Établir des liens pour
les jeunes adultes atteints de diabète de type 1 au Manitoba
: Faisabilité et acceptabilité d'un projet de
transition |
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Maladies chroniques au Canada (MCC) est une revue scientifique trimestrielle mettant au point les données probantes actuelles sur la prévention et la lutte contre les maladies chroniques (c.-à-d. non transmissibles) et les traumatismes au Canada. Selon une formule unique et depuis 1980, la revue publie des articles soumis à l'examen par les pairs des auteurs et provenant des secteurs tant public que privé et comprenant des recherches effectuées dans des domaines tels que l'épidémiologie, la santé publique ou communautaire, la biostatistique, les sciences du comportement, et l'économie ou les services de la santé. Tous les articles de fond sont soumis à l'examen par les pairs des auteurs; les autres types d'articles ne le sont pas. Les auteurs demeurent responsables du contenu de leurs articles, et les opinions exprimées ne sont pas forcément celles du Comité de rédaction de MCC ni celles de l'Agence de la santé publique du Canada.
Auteurs : Scott B Patten, Carol E Adair, Jeanne V A Williams, Rollin Brant, Jian Li Wang, Ann Casebeer and Pierre Beauséjour
Résumé :
La santé mentale
est une priorité émergente dans la surveillance de la
santé. Toutefois, on n'a pas encore
déterminé si les sources de données actuelles
satisfont aux besoins en matière de surveillance. Le
présent projet visait à explorer l'utilisation
des enquêtes téléphoniques comme moyen de
recueillir de l'information de surveillance additionnelle. Pour
ce faire, on a soumis à une entrevue
téléphonique assistée par ordinateur 5 400
habitants de l'Alberta. L'entrevue consistait en un
ensemble de questions précises et validées visant
à évaluer la prévalence des troubles mentaux
et des variables connexes. Le taux de réponse des sujets
interrogés s'est élevé à 78 %, mais
le nombre de refus lors du premier contact a été
considérable. La répartition selon l'âge et
le sexe de l'échantillon à l'étude
était différente de celle de la population de
l'ensemble de la province avant la pondération. Les taux
de prévalence n'ont pas varié de façon
notable d'une région sanitaire administrative à
l'autre. La collecte de données par
téléphone peut jouer un rôle dans la
surveillance de la santé mentale, mais les résultats
ont fait ressortir des difficultés sur le plan de la
méthodologie; ils ont aussi mené à la mise en
question de l'importance des variations régionales de la
prévalence des maladies mentales - élément qui
aurait représenté un avantage clé des
enquêtes téléphoniques.
Auteurs : Rabiâ Louchini, Michel Beaupré, Alain A Demers, Patricia Goggin and Clermont Bouchard
Résumé :
La prévalence du
cancer revêt un intérêt particulier en
santé publique dans la mesure où cette donnée
sert à évaluer le fardeau de la maladie sur le
système de santé. Cette étude avait pour but
d'évaluer la prévalence des tumeurs sur cinq ans,
de 1989 à 1999, et sur dix ans, de 1994 à 1999, au
Québec (Canada). La prévalence sur cinq ans
concernait les tumeurs pour lesquelles les gens sont plus
susceptibles de recevoir un traitement primaire alors que la
prévalence sur dix ans concernait ces tumeurs plus les
tumeurs dont on peut dire qu'elles sont guéries mais qui
nécessitent un suivi. Les données proviennent du
Fichier des tumeurs du Québec. C'est le cancer de la
prostate qui est le plus fréquent chez les hommes (25 %,
prévalence sur cinq ans) alors que chez les femmes,
c'est le cancer du sein (38 %, prévalence sur cinq ans).
Pour les deux sexes, la plus forte augmentation de la
prévalence observée concerne le cancer des glandes
endocrines. En moyenne, sur cinq ans, les proportions
étaient de 16 % plus élevées chez les hommes
que chez les femmes, alors que sur dix ans elles étaient de
14 % plus élevées chez les hommes. Les
différences les plus marquées ont été
observées pour les cancers de la vessie et des poumons. Les
changements dans la prévalence du cancer au Québec
sont fonction du siège de la tumeur.
Auteurs : Fassiatou Tairou, Philippe De Wals and Adrien Bastide
Résumé :
Cette étude
visait 1) à évaluer la validité de
différentes bases de données aux fins de
l'identification des cas d'anomalies du tube neural (ATN)
dans la population et 2) à examiner l'évolution
dans le temps du taux d'ATN ainsi que les répercussions
du diagnostic prénatal sur les grossesses suivies dans un
hôpital de soins tertiaires de la ville de Québec, au
Canada, de 1993 à 2002. Les certificats de
décès des nourrissons et de mortinaissance sont des
sources très fiables pour l'identification des cas
d'ATN, mais la sensibilité globale de cette source est
faible (13 %). MedÉcho présente une très bonne
sensibilité (92 %), mais la base de données comporte
beaucoup d'erreurs de codage, et certaines catégories
diagnostiques sont imprécises. Le taux moyen de
prévalence des ATN était de 6,5/1 000 naissances
pendant toute la période étudiée, passant de
12,2/1 000 en 1993 à 3,9/1 000 en 2002. Dans l'ensemble,
78,6 % des cas d'ATN ont été diagnostiqués
pendant la grossesse, et il y a eu interruption de grossesse dans
52,6 % des cas. Ces deux proportions sont demeurées stables
au cours des années étudiées. Pour conclure,
le recours combiné aux sommaires des congés de
l'hôpital et aux certificats de décès de
nourrissons et de mortinaissance constitue une méthode
très sensible d'identification des cas d'ATN,
notamment des interruptions de grossesse, mais il doit être
assorti d'un examen des dossiers médicaux permettant
d'exclure les erreurs de codage et de faire la lumière
sur les catégories diagnostiques imprécises.
Auteurs : Susie ElSaadany and Antonio Giulivi
Résumé :
Les décès
consécutifs à un carcinome hépatocellulaire
(CHC), enregistrés au Canada en 1995, ont fait l'objet
d'une analyse descriptive. Les cas (CIM-9 155.0) ont
été repérés au moyen du fichier annuel
sur la mortalité de Statistique Canada. Les taux de
mortalité ajustés selon l'âge ont
été calculés en fonction de l'âge,
du sexe et de la province. Les causes et affections
antérieures ayant entraîné le
décès, mentionnées dans le certificat de
décès, y compris les hépatites virales et la
cirrhose, ont été examinées, de même que
les données sur le lieu de naissance. Les 403 cas
repérés se sont traduits par des taux annuels de
mortalité normalisés selon l'âge de 2,11
décès et 0,64 décès pour 100 000
personnes chez les hommes et chez les femmes, respectivement.
L'âge moyen au moment du décès était
de 65,5 ans, le ratio hommes-femmes étant d'environ 3:1.
Par rapport aux taux normalisés selon l'âge
applicables au Canada comme lieu de naissance, soit de 0,96 pour
100 000 (IC à 95 % : 0,84 - 1,10), les taux étaient
significativement plus élevés dans le cas de
l'Europe (1,72; IC à 95 % : 1,37 - 2,28) et de
l'Asie (5,17; IC - 95 % : 4,11 - 6,44) comme lieux de
naissance; ils étaient non significativement
élevés dans le cas de tous les autres pays (1,54; IC
à 95 % : 0,94 - 2,39). En tout, d'après les
signalements, 60 patients (15 %) auraient souffert d'une
hépatite virale; les éléments
d'information fournis à l'égard des autres
cas n'étaient pas suffi sants. Dans l'ensemble de la
population, selon les données fournies, 8,7 % auraient
été atteints d'une hépatite B virale, et
5,2 %, d'une hépatite C virale. Des données sur
la cirrhose ont été fournies à
l'égard de 103 (26 %) des cas. La plus forte proportion
de ces cas (45 %) avaient présenté une cirrhose de
type inconnu, alors que 23 (22 %) avaient souffert d'une
cirrhose due à l'alcool. La prévalence des causes
antérieures était légèrement plus
faible que celle signalée précédemment, et on
pourrait considérer qu'il s'agit d'estimations
minimales, puisque les renseignements fournis à
l'égard de plus de 50 % des décès
étaient insuffisants.
Auteurs : Norma Van Walleghem, Catherine A MacDonald and Heather J Dean
Résumé :
Au cours de la
période de transition entre les soins du diabète
destinés aux enfants et ceux destinés aux adultes, on
observe souvent un taux élevé d'abandon des soins
médicaux et des taux accrus de complications aiguës et
chroniques. En septembre 2002, le Diabetes Education Resource for
Children and Adolescents et l'Autorité sanitaire
régionale de Winnipeg, au Manitoba (Canada), ont
lancé un projet intitulé Building Connections: The
Maestro Project. Ce projet vise à évaluer la
faisabilité et l'acceptabilité d'un service
de soutien administratif et d'aide à la navigation dans
les systèmes à l'intention des jeunes adultes
atteints de diabète de type 1. Le 28 février 2005, le
taux de participation s'établissait à 78,9 %
(373/473). Parmi les 323 jeunes adultes participants
âgés de 18 à 30 ans, 127 ont fait 230 demandes
pour être mis en contact avec des ressources communautaires
dans le but d'avoir accès à des soins et à
des services d'éducation. Plus
précisément, 46 jeunes ont été
réorientés vers des soins spécialisés
(endocrinologues ou internistes généralistes pour
adultes), et 34 vers un médecin de famille; on a
procédé à 121 aiguillages vers des services
d'éducation et de counselling sur le diabète, et
29 aiguillages vers un optométriste. Les deux
premières années et demie du programme ont permis
d'établir la faisabilité et
l'acceptabilité de ce mode de service pour les jeunes
adultes atteints de diabète de type 1 au cours de la
transition entre les soins pédiatriques et les soins aux
adultes.
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