Nouvelles de la Bibliothèque nationale
Juin 1999
Vol. 31, no 6



La collection électronique : Une vitrine sur les ouvrages canadiens

par André Paul,
Acquisitions et services bibliographiques

La Bibliothèque fait la promotion des ouvrages canadiens de plusieurs façons : à l'aide de Canadiana : la bibliographie nationale, de son site Web, et au moyen d'expositions, de séances de lecture et de conférences données par des auteurs canadiens. La collection électronique constitue une autre façon pour la Bibliothèque de faire connaître les oeuvres canadiennes, d'autant plus qu'on peut y avoir directement accès.

En créant la collection de publications électroniques en avril 1997, la Bibliothèque nationale visait les objectifs auivants : archiver et préserver pour la postérité des documents électroniques qui risquaient d'être perdus à jamais, et faire connaître et rendre accessibles directement aux usagers les publications électroniques canadiennes.

La Bibliothèque s'intéresse à cette collection électronique parce qu'elle permet de faire connaître à un plus large public des oeuvres canadiennes. C'est la technologie Internet qui permet d'avoir de telles attentes et de pouvoir les réaliser. Quand on pense à toutes les recherches effectuées quotidiennement à l'aide de différents outils de recherche à travers le monde, l'accès à ces publications est grandement accru grâce au Web. En quelques clics, on peut visionner l'ouvrage original, que ce soit directement de la maison, de l'école ou de son poste de travail.

Quelques éditeurs commerciaux canadiens de publications électroniques plus avant-gardistes déposent leurs publications dans la collection électronique de la Bibliothèque. C'est le cas de Réseaux canadiens de recherche sur les politiques publiques, de Coach House Books, de CorpoMedia, de Spirafilm, de Concertina et de Hughette Bertrand, un éditeur à compte d'auteur de publications électroniques originales.

Lorsque la Bibliothèque apprend l'existence d'une publication électronique, elle communique avec l'éditeur pour que celui-ci dépose une copie de l'oeuvre dans la collection électronique. Dans certains cas, c'est l'éditeur qui fait les premiers pas. Il faut louer tous ces éditeurs, et particulièrement ceux qui amorcent les démarches, puisqu'ils contribuent à la conservation du patrimoine canadien de l'édition électronique et à l'enrichissement de cette collection électronique.

Cette dernière renferme quelque 18 pour 100 de publications en provenance de l'industrie commerciale de l'édition (environ 330 titres sur 1 800 à la fin de février 1999). Le secteur commercial est un secteur à exploiter et à développer davantage, comparativement au secteur de l'édition gouvernementale qui constitue la majeure partie de la collection pour le moment. On peut y retrouver un ouvrage à l'aide de son titre, de son sujet ou d'un mot-clé.

Les chercheurs qui, par exemple, consultent le catalogue Web resAnet de la Bibliothèque (www.nlc-bnc.ca/amicus/fcatalog.htm), peuvent ainsi repérer un ouvrage publié au Canada sur le sujet qui les intéresse. S'il s'agit d'un ouvrage publié électroniquement qui a été déposé à la Bibliothèque, la notice catalographique de resAnet contiendra une ou même deux adresses URL dynamiques faisant le lien hypertexte à la version électronique du document : l'adresse URL du site de la Bibliothèque et aussi, dans la majorité des cas, l'adresse URL du site de l'éditeur.

Alors, pour ceux et celles qui adorent faire du « lèche-vitrine », voici un bon endroit à visiter, à l'adresse <collection.nlc-bnc.ca/e-coll-e/index-f.htm>.


Droit d'auteur. La Bibliothèque nationale du Canada. (Révisé : 1999-6-1).