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Partenariat rural canadien


Équipe rurale d'alberta
Évocations rurales

(Printemps 2007)


Forum pour la protection de l'environnement aquatique de Cochrane

Des ombles à tête plate découpés sur du papier vert remontent le courant sur fond de pellicule bleue transparente qui tient lieu de rivière. L'exercice, appelé Rochers et Poissons, a attiré l'attention des gens du Cochrane Ranche House, où un événement baptisé « Collectivités gardiennes des eaux » a eu lieu en décembre dernier. « Les rochers représentent les défis et les poissons sont les possibilités », a déclaré Margaret Glasford, présidente de l'Alberta Stewardship Network. « On peut voir les rochers comme des obstacles dans un cours d'eau. Les poissons tentent de nager autour des rochers. »

Toute la journée, près de 125 personnes sont allées donner leur avis sur l'activité, fixant leur opinion avec du ruban adhésif sur le « cours d'eau » bleu. Un participant a écrit qu'il faudrait imposer des règlements pour les activités récréatives. Un autre a dit qu'il fallait offrir des options pour motiver les producteurs à irriguer leurs terres agricoles de façon à sauver les cours d'eau. Mme Glasford ajoute que l'exercice tient également lieu d'outil pour aider les groupes voués à la conservation des bassins hydrographiques à déterminer les ressources qu'ils veulent conserver, de façon à franchir les obstacles.

L'événement de deux jours a été commandité par plusieurs organismes, notamment le Secrétariat rural (région de l'Alberta), le Bow River Basin Council, l'Alberta Stewardship Network et la province de l'Alberta. « On peut être certain que l'eau n'est pas fiable, a noté le Dr Stephen Grasby, chercheur à la Commission géologique du Canada et conférencier invité. « L'eau nous arrive – c'est une donnée fiable – dans des quantités inexactes, au mauvais moment – c'est à dire de façon non fiable. » Son message fait ressortir la nécessité d'apprendre à conserver nos ressources aquatiques, en particulier devant la croissance de la population. « La seule façon de réagir à la croissance de la population dans le Sud de l'Alberta réside dans la conservation », a t il conclu.

L'Alberta Stewardship Network (ASN) a été créé en 2004 pour appuyer et souligner les efforts des gardiens individuels et des groupements voués à la conservation de l'Alberta. Une gestion responsable de l'eau repose sur la conservation, en s'assurant qu'on a mis en place un écosystème sain pour les générations actuelles et futures.

Pour le président du comité de Nature Calgary, Andrew Stiles, cela signifie faire du kayak le long de la rivière Bow pendant l'été et ramasser les déchets comme les bouteilles de plastique, les tasses de styromousse et même les vieilles sandales. « Au cours de l'été 2006 j'ai récolté plus de 2 000 cannettes de bière uniquement dans le passage Bowness de Calgary », nous informe M. Stiles. « Nous devons tous exercer énormément de diligence pour conserver nos paysages intouchés dans toute leur gloire. Nous avons tous le pouvoir de faire une différence en commençant simplement par nettoyer notre coin du Canada. »

Le spécialiste de l'environnement de Cochrane, M. Tim Giese, nettoie activement sa ville depuis les années 1990. La présentation qu'il a faite en après midi était intitulée « Le bassin hydrologique de Cochrane – Faire preuve d'initiative ». Il y soulignait l'importance du travail des bénévoles locaux. « L'organisme Branches and Banks organise annuellement une activité de plantation d'arbres à l'intention des résidents de Cochrane », a déclaré M. Giese. « Depuis 11 ans, nous avons planté près de 30 000 arbres et buissons, pour la plupart le long du bassin hydrographique. Nous avons également à cette occasion ramassé plusieurs tonnes de déchets. »

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'Alberta Stewardship Network, visitez leur site Web au www.ab.stewardshipcanada.ca.

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Sécurité ferroviaire!

Dix huit fois par jour, un train de marchandise siffle en traversant le passage à niveau Broadway, à Blackfalds. Quatre mille huit cents habitants vivent dans cette collectivité des Prairies, et la plupart travaillent à la ville voisine, Red Deer, à 10 kilomètres au sud de Blackfalds. Certains résidents perçoivent le train comme une nuisance bruyante qui bloque la circulation en ville; d'autres sont plus compréhensifs et réalisent qu'il permet de transporter des biens et du matériel nécessaires.

« Quelle que soit leur impression, à l'avenir, les résidents pourront traverser de façon plus sécuritaire, lorsque les améliorations proposées des structures seront construites et installées. Le passage à niveau de l'avenue Broadway est l'un des sept passages qu'on prévoit améliorer ce printemps en Alberta », annonce Andrea Rudniski, agente principale des communications de Transports Canada, régions des Prairies et du Nord. « Transports Canada fournit plus de 11,4 millions de dollars pour réaliser 115 projets dans l'ensemble du Canada, dit-elle. Ces améliorations sont nécessaires pour resserrer la sécurité aux passages à niveau publics. »

Les passages à niveau ont été évalués en fonction des facteurs suivants : le volume de circulation sur la route et sur la voie ferrée; le caractère adéquat des lignes de visibilité le long des routes à l'approche d'un passage à niveau et tout antécédent d'accident.

En juillet dernier, l'honorable Lawrence Cannon, ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités, a fait l'annonce suivante : « Que ce soit dans une ville ou dans une région rurale, lorsqu'une voie ferrée et une route se croisent, il peut y avoir des accidents. En améliorant ces passages à niveau, nous contribuerons à améliorer la qualité de vie des Canadiens. Cela contribue également à notre partenariat avec les compagnies ferroviaires et les collectivités en vue de rendre plus sécuritaires les passages à niveau pour les automobilistes et les piétons, partout au Canada. »

Dans le cadre du programme d'amélioration des passages à niveau de Transports Canada, les passages à niveau qui répondent aux critères sont modernisés, relocalisés ou fermés. Il est possible de les améliorer en installant des feux clignotants et des barrières, en ajoutant des barrières ou des feux aux systèmes existants, en reliant les signaux de passage aux feux de circulation environnants, en modifiant les circuits opérationnels ou en ajoutant de nouveaux circuits ou chronomètres. Transports Canada finance jusqu'à 80 % du coût total des améliorations, et la somme restante est fournie par les exploitants de chemins de fer, les municipalités ou les provinces et les territoires.

« Le projet d'amélioration de Blackfalds coûtera 239 600 $, déclare Ray Kerber, directeur des opérations et des services d'ingénierie de la Ville de Blackfalds. Les coûts du projet comprennent l'installation de nouvelles barrières ainsi que d'un dispositif d'annonce à temps régularisé », explique t il. Ce dispositif est un mécanisme électronique qui garantit le temps d'annonce, peu importe la vitesse du train. « Par exemple, si un train qui se déplace à 50 kilomètres à l'heure s'approche d'un passage à niveau, un avis serait donné 30 secondes avant le passage du train », explique Mme Rudniski. « L'avertissement est toujours le même, peu importe la vitesse du train; il serait de 30 secondes même si celui ci se déplaçait à 85 kilomètres à l'heure. »

Depuis 1996, le programme d'amélioration des passages à niveau de Transports Canada a investi plus de 100 millions de dollars dans des projets semblables dans l'ensemble du pays. « Notre ville grandit, et la circulation augmente, dit M. Kerber. Ces améliorations contribueront à augmenter la sécurité. »

Conseils sur les passages à niveau :

  • Portez attention aux alarmes et aux sifflets. Éteignez les ventilateurs, les radiateurs ou les radios qui peuvent vous distraire ou diminuez leur intensité jusqu'à ce que vous ayez traversé le passage. Ouvrez la fenêtre afin de mieux entendre.
  • Ne contournez jamais les barrières abaissées, c'est illégal et possiblement mortel. Si vous croyez qu'un signal fonctionne mal, appelez le numéro 1 800 affiché près du signal ou communiquez avec votre organisme local d'exécution de la loi.
  • Si votre véhicule s'arrête sur les rails à un passage à niveau, évacuez le véhicule et éloignez vous de la voie. Dirigez vous dans la direction d'où vient le train afin d'éviter d'être frappé par des débris, car le train entraînera votre véhicule vers l'avant.
  • Les voies de chemin de fer, les chevalets, les gares de triage ainsi que l'équipement sont des propriétés privées. Marcher ou jouer sur les voies de chemin de fer est illégal. Vous pouvez être arrêté ou recevoir une contravention.
  • Ne marchez pas, ne courez pas, ne faites pas de bicyclette ou ne conduisez pas de véhicules tout terrain sur les chemins de fer ou les emprises ou dans les tunnels.
  • Traversez la voie seulement aux endroits désignés pour les piétons ou les véhicules. Soyez attentifs à tous les signes et signaux d'avertissement et obéissez y.

Source : Transport Canada

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Le gouvernement fédéral fait prendre la route à ses services

Service Canada se déplace pour s'implanter dans votre collectivité et y offrir des services mobiles et externes. L'objectif est de faire en sorte que les services et les renseignements gouvernementaux soient davantage à la portée des citoyens, c'est-à-dire dans un rayon de 50 kilomètres du lieu de résidence des Canadiens. Les collectivités du Nord, éloignées et rurales, autrefois moins bien desservies, sont particulièrement visées.

Des représentants de Service Canada se déplacent régulièrement ou périodiquement afin de venir en aide là où il y a un besoin. Les services externes réguliers sont offerts sur une base régulière, à temps partiel (par exemple, deux jours par semaine), alors que le personnel des services mobiles de Service Canada rencontre les citoyens en fonction des besoins, pour leur offrir, par exemple, des séances d'information sur certains sujets ou pour porter assistance à l'occasion d'urgences locales comme des fermetures d'usine ou des catastrophes naturelles.

Depuis 2005, date de l'instauration de Service Canada, plus de 150 nouveaux points de services externes ont été ajoutés au réseau de Service Canada, et on prévoit en établir d'autres d'ici la fin de mars 2007. Grâce à ce réseau, les Canadiens n'auront jamais été si nombreux à pouvoir recevoir l'aide dont ils ont besoin.

La raison d'être des services externes de Service Canada est de répondre à la diversité des besoins des Canadiens. Pour répondre aux besoins des Autochtones, des services externes ciblés sont offerts dans certaines collectivités, tandis que d'autres visent à satisfaire aux besoins particuliers des jeunes, des aînés et des personnes handicapées.

Services externes de Service Canada en Alberta

Hobbema
Wabasca-Desmarais
Taber
Cardston*
Blood Reserve*

*Points de services établis sous peu

Grâce à Service Canada, les Canadiens peuvent obtenir plus facilement des services et des renseignements du gouvernement, par un simple clic, appel ou visite. Pour trouver le Centre Canada ou point de services externes le plus près de chez vous ou pour connaître les heures d'ouverture et les services offerts, consultez servicecanada.gc.ca et cliquez sur  services près de chez vous ou encore composez le 1-800-O Canada.

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Dendroctone du pin

Un agent forestier provincial a quelques conseils à offrir à l'industrie forestière de l'Alberta sur la façon de se défendre contre le terrible dendroctone du pin : « Commencez maintenant. À la base, une infestation de dendroctones est comme un incendie », dit Daniel Lux, coordonnateur provincial de la dendroctone du pin pour le Développement durable des ressources de l'Alberta. « Tentez de l'enrayer. »

Le dendroctone du pin est un petit coléoptère noir de la taille d'un grain de riz. En Colombie-Britannique, la population de dendroctones a atteint un niveau épidémique, infestant des arbres sur 8,5 millions d'hectares de pinèdes. Le coléoptère a maintenant atteint l'Alberta et menace deux millions d'hectares de pinèdes sur les pentes est des Montagnes rocheuses. La valeur commerciale estimée de la forêt est de 23 milliards de dollars. La faune, l'eau et la biodiversité sont également menacées.

Même le froid record, fin novembre, n'a pu avoir de répercussions importantes sur la population de coléoptères. Durant la dernière semaine de novembre, la température en Alberta était de -41 °C avec le facteur vent, ce qui est exceptionnellement bas. « Il doit faire -40 °C, sans le facteur vent, pendant environ dix jours », ajoute M. Lux. Il dit que les dendroctones du pin produisent un antigel naturel qui les protège du froid. « La neige à la base des arbres agit comme isolant », explique-t-il. « Elle protège cette partie de l'arbre, ainsi que les coléoptères qui hivernent à cet endroit. »

La stratégie actuelle de l'Alberta est d'identifier, de couper et de brûler tout arbre de la province infesté par les dendroctones du pin.

Si vous prenez la route Cowboy Trail et roulez une heure vers le nord-ouest de Calgary, vous entrerez dans l'authentique ville western de Sundre, où les cow-boys se battent en duel et se rencontrent à l'hôtel local pour un café ou une bière.

Continuez vers l'ouest et vous vous retrouverez dans la réserve forestière de la Couronne, où les peuplements matures de pins lodgepole fournissent un emploi aux 440 employés de la scierie locale, ainsi qu'à des centaines d'ouvriers forestiers, de camionneurs et d'autres personnes qui travaillent dans les industries connexes.

Sundre Forest Products est une « scierie de classe mondiale qui produit 1,2 million de mètres cubes de produits du bois par année », annonce Peter Denney, gestionnaire de la planification des récoltes au sein de la compagnie. « Dans notre domaine de gestion de la forêt, notre pin fait face à un risque élevé en raison du nombre d'arbres menacés, mais pour l'instant il n'y a aucun coléoptère », dit-il. Toutefois, son entreprise répond à la politique provinciale intitulée Stratégie de prévention des pins. « Au cours des 20 prochaines années, nous accélérerons notre coupe pour réduire l'habitat du coléoptère afin d'être mieux équipés pour nous défendre contre cet insecte, ajoute-t-il. Il y a encore un mur de coléoptères à l'ouest. »

Le gouvernement du Canada a adopté une solution proactive dans la lutte contre les coléoptères. En octobre dernier, l'équipe rurale de Colombie-Britannique et du Yukon du Secrétariat rural a réussi à regrouper plusieurs intervenants au cours d'une réunion tenue à Prince George afin d'aborder l'épidémie de dendroctones du pin. « C'était la première fois que ces gens se rencontraient en personne », dit Joerg Hannes, conseiller de direction principal par intérim pour le Secrétariat rural de Colombie-Britannique et du Yukon. « Chaque participant a fait part de son opinion sur le combat contre l'infestation de dendroctones du pin. Il s'agit d'une première étape très prometteuse. » Il a expliqué que le Secrétariat rural fournit un terrain de rencontre neutre pour les représentants des différents organismes gouvernementaux et du secteur privé. « La rencontre a été très positive, et beaucoup de liens se sont créés, ajoute M. Hannes. Les intervenants se sont rencontrés ensuite dans le cadre du cinquième Forum annuel sur les ressources naturelles de la Colombie-Britannique, qui a eu lieu les 11 et 12 janvier 2007 à Prince George. « Le forum est conçu pour regrouper des décideurs gouvernementaux et communautaires et des gens d'affaires travaillant dans le secteur des ressources naturelles, indique M. Hannes. Il leur a offert la possibilité de discuter des défis et de déterminer les possibilités de mise en valeur durable et responsable des ressources naturelles en Colombie-Britannique. »

La province a mis en place un service d'écoute téléphonique afin que les résidents puissent déclarer toute poussée épidémique présumée. Téléphone : 1-877-927-BUGS (2847).

Cycle de vie d'un dendroctone du pin

  • À la fin juillet, la femelle pénètre l'arbre hôte, généralement un pin lodgepole mature.
  • Elle construit des galeries verticales et pond ses œufs sous l'écorce.
  • Environ deux semaines plus tard, les œufs deviennent des larves.
  • En août, la larve commence à construire des galeries horizontales, sous l'écorce, où elle passera l'hiver.
  • Vers la mi-juillet de l'année suivante, la larve devient pupe, puis coléoptère adulte.
  • Le coléoptère adulte émerge de l'arbre par un trou rond percé dans l'écorce.
  • La femelle adulte cherche ensuite un nouvel arbre à infester, et le cycle recommence.
  • À partir du moment où un pin est infesté, une année est nécessaire pour que l'arbre meure et devienne rouge.
  • Le dendroctone du pin contribue à la mortalité des arbres de deux façons : en pratiquant des annélations sur l'arbre, ce qui diminue sa capacité de transporter ses nutriments, et en transmettant le champignon du bleuissement, ce qui tue l'arbre.

Signes d'une infestation par le dendroctone du pin

  • Arbres rouges : Le dendroctone du pin attaque habituellement en masse des pins matures hauts de 10 mètres ou plus et larges de 24 centimètres ou plus. Les arbres infestés au cours de la saison précédente deviennent jaunes en juin et juillet, et rougeâtres en août.

  • Bouchons de résine : Quelquefois, les arbres produisent beaucoup de sève pour aider à évacuer les coléoptères envahisseurs. La sève forme souvent des globes irréguliers de couleur crème, appelés bouchons de résine, sur la surface de l'écorce; ceux-ci ressemblent à du miel cristallisé.

Source : Alberta Sustainable Resource Development,
Forest Health Section

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Revitalisation des collectivités :
coopératives et autres entreprises sociales

En 1971, dans l'étroitesse d'une tente abîmée par la tempête, une grande idée est née. Alors que la tempête faisait rage à l'extérieur, dans la montagne, un petit groupe d'étudiants se réunissent à la recherche de chaleur, discutant de possibilités. L'un d'entre eux demande : Et si nous pouvions ouvrir un magasin d'équipement de montagne où nous pourrions offrir des balises radio-émetteurs, des pics à glace, de la corde?

La coopérative de plein air Mountain Equipment Co-op (MEC) s'est depuis agrandie pour devenir l'un des plus grands fournisseurs canadiens d'équipement d'extérieur de qualité. Avec plus de deux millions de membres dans 192 pays, les MEC forme une coopérative de vente au détail dynamique (source: www.mec.ca).

« Les entreprises sociales naissent d'une dynamique de débrouillardise », explique le Dr Brett Fairbairn, professeur d'histoire à l'Université de la Saskatchewan à Saskatoon. Il enseigne également au Centre for the Study of Co-Operatives à l'Université de la Saskatchewan. M. Fairbairn a présenté ses conclusions au cours d'un séminaire de la série d'apprentissage subventionné par le Secrétariat rural d'Edmonton en novembre dernier. L'événement – Revitalisation des collectivités : coopératives et autres entreprises sociales – a regroupé environ 40 personnes venues pour écouter des exposés et participer à des discussions sur les entreprises sociales. M. Fairbairn a donné le MEC en exemple de coopérative sociale efficace. « Les gens voient les problèmes et veulent trouver des solutions, dit-il. Il s'agit d'un effort autonome, d'une administration autonome et d'une responsabilité autonome. Les définitions d'une entreprise sociale sont nombreuses et se recoupent, ajoute-t-il. Cela comprend les organismes à but non lucratif qui exploitent des entreprises à revenu. Cela peut comprendre les entreprises commerciales ayant de fortes missions sociales, dit-il. Une entreprise sociale est liée à la branche commerciale des activités bénévoles axées sur la collectivité. »

Parmi les autres orateurs, on retrouvait Doug Thompson, gestionnaire de projet de Flavour Budzzz Catering, qui relève du Distinctive Employment Counselling Services of Alberta. Flavour Budzzz emploie des gens qui souffrent de maladie mentale chronique et persistante. « Une entreprise sociale est une compagnie ayant deux résultats essentiels, explique-t-il. L'un est financier, l'autre est social. » Dans une province où l'industrie du service a un besoin urgent de travailleurs, Flavour Budzzz fournit un service essentiel pour ses clients ainsi que pour ses employés. « Il existe de nombreuses recherches qui soutiennent les avantages du travail, dit M. Thompson. Ces avantages comprennent la réduction de la pauvreté, de meilleurs niveaux de fonctionnement, l'amélioration de la qualité de vie et de l'estime de soi et une plus grande satisfaction face aux services professionnels et aux finances. » M. Thompson se rappelle le cas d'un employé qui, avant de travailler chez Flavour Budzzz, passait la plupart de son temps à regarder la télévision. « Cet homme m'a dit qu'il était un « bon à rien » devenu un « travailleur de cuisine qualifié », relate M.Thompson. Nos employés apprennent et changent tellement. Les affaires, ajoute-t-il, vont très bien. La nourriture est formidable et nos clients sont formidables, déclare-t-il. Nous tentons de devenir une entreprise sociale autonome. »

Parmi les autres événements de la journée, mentionnons l'exposé de Marcia Tait sur le développement économique communautaire et les entreprises sociales. Mme Tait travaille comme planificatrice sociale pour la Section de recherche et d'innovation en matière de services communautaires de la ville d'Edmonton. Son équipe se spécialise en développement économique communautaire. Elle a expliqué les trois principaux modèles d'entreprise sociale. « Il y a l'entreprise, ou le modèle axé sur les profits, indique-t-elle. Le deuxième modèle est axé sur les services sociaux ou les besoins. Le troisième est le modèle hybride, axé sur les profits et les besoins sociaux. Fixit Chicks est un exemple du modèle axé sur les profits, dit-elle. Fixit Chicks Inc. est une corporation à but lucratif qui appartient entièrement à Women Building Futures (WBF), société de bienfaisance sans but lucratif qui vise à aider les femmes à améliorer leur vie et à atteindre la prospérité économique », explique-t-elle. La compagnie offre des ateliers sur la rénovation, l'entretien et la réparation d'une maison, ainsi que des ateliers sur la décoration intérieure. « Elle offre aussi des cliniques d'entretien des voitures et des instructions concernant la soudure décorative », ajoute Mme Tait. Tous les profits de Fixit Chicks Inc. sont utilisés pour compenser les coûts de formation de WBF pour les femmes ayant de faibles revenus.

Le gestionnaire de programme d'Enterprising non-Profits a clos la journée par une discussion sur les défis et les possibilités que comporte l'environnement de développement des entreprises sociales. « Avec les entreprises sociales, il n'y a pas de projection de croissance démesurée des profits », dit David LePage.

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Nous recherchons des citoyens ruraux engagés envers la collectivité et ayant des idées novatrices

En octobre dernier, le Fonds pour le développement de l'Alberta rural a ouvert ses portes. La société sans but lucratif et sans lien de dépendance gère un fonds de 100 millions de dollars, annoncé dans le cadre du budget de 2006. « Ce fonds a été créé afin de stimuler la croissance et le développement des milieux ruraux de l'Alberta », précise Terry Keyko, directeur principal du fonds. « Il constitue la prochaine étape de l'exécution de la Stratégie de développement rural. »

Le conseil d'administration examinera les déclarations d'intérêt qui touchent les défis et les possibilités du milieu rural. « Les projets financés doivent avoir une répercussion positive et durable sur les collectivités rurales », ajoute M. Keyko. Il encourage les organismes et les groupes à examiner les critères du programme et à soumettre leurs projets.

Un vaste éventail de projets seront examinés, mais ils doivent correspondre à un ou plusieurs domaines d'activités ou piliers déterminés par le document sur la Stratégie de développement rural du gouvernement de l'Alberta, intitulé A Place to Grow. Les piliers incluent la croissance économique, les capacités communautaires, la qualité de vie, la prestation de soins de santé en milieu rural et le perfectionnement des compétences.

Le conseil d'administration souhaite approuver les premiers versements à la fin de 2006. Le montant du financement varie entre 50 000 $ et 5 M $, mais les demandeurs doivent fournir au moins 25 % du coût total du projet.

Fonds de développement de l'Alberta rural : En bref

  • Le Fonds de développement pour l'Alberta rural fournit un financement aux projets qui contribuent à la croissance, à la prospérité et à la qualité de vie des milieux ruraux de l'Alberta.
  • Les projets doivent démontrer de quelle façon ils soutiennent la collectivité et doivent intégrer la participation des collectivités où ils seront mis en œuvre.
  • Les organismes sans but lucratif, les gouvernements et les groupes autochtones peuvent présenter une demande. On encourage les particuliers et les entreprises qui désirent présenter une demande à créer un partenariat avec les groupes et organismes admissibles.
  • Les demandeurs doivent fournir au moins 25 % du coût total du projet.
  • La contribution minimale du fonds est de 50 000 $, et la contribution maximale est de 5 M $.
  • Pour obtenir plus de renseignements sur le Fonds de développement pour l'Alberta rural, visitez le site Web à l'adresse www.ruralalbertasfund.com ou appelez sans frais au 1-877-940-7233.

Source : Fonds pour le développement de l'Alberta rural

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Histoire du SCDCA

Marie Cornelson se rappelle le temps où elle rentrait à la maison, après avoir conduit son camion de gravier toute la journée, pour s'attaquer à une montagne de tâches administratives le soir venu. Elle dit qu'elle perdait patience. « J'étais submergée de tâches administratives ». Marie et son époux, Ivan, gèrent trois entreprises depuis leur exploitation agricole située à 16 kilomètres au nord de Drayton Valley, en Alberta. Ils sont fermiers depuis 1969. « Nous offrons des instruments de travail de la terre et des services de camionnage et d'opération d'équipement agricole et de chargeurs » dit-elle. Après avoir tenu la comptabilité à la main durant des années, Marie a réalisé qu'elle devait suivre l'évolution de leurs comptes d'une façon plus efficace.

L'an dernier, elle a vu dans le journal local un article décrivant le Service canadien de développement des compétences en agriculture (SCDCA), programme lancé en Alberta en 2005. Le SCDCA offre du financement et une aide pratique aux familles agricoles qui veulent améliorer leurs possibilités d'apprentissage.

« Depuis le lancement, environ 200 fermiers ont eu accès au programme », indique Don Lindoff, conseiller en carrière d'Alberta Human Resources and Employment à Red Deer. « L'objectif du SCDCA est d'aider les familles agricoles, nouvelles et établies, à améliorer leur revenu en perfectionnant de nouvelles compétences dans un environnement d'affaires de plus en plus complexe. Nous aidons les familles agricoles à tirer profit des nouveaux débouchés dans le domaine de l'agriculture. »

Le SCDCA est offert en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Alberta Agriculture, Food and Rural Development et Alberta Human Resources and Employment. Parmi les cours populaires suivis par les agriculteurs, on retrouve la comptabilité, la formation environnementale, la gestion globale des terres, l'éditique et le soudage. « Les fermiers ont exprimé un intérêt pour l'apprentissage des nouvelles technologies de l'informatique, affirme M. Lindoff. Ils cherchent des façons novatrices de communiquer à l'échelle internationale. »

Marie voulait améliorer ses connaissances très élémentaires des ordinateurs. « Je faisais face à un dilemme; je voulais que quelqu'un vienne me donner des cours à domicile », explique-t-elle. Elle a passé un coup de fil et a pris rendez-vous avec Don Lindoff, qui lui a dit que, bien que sa demande soit peu conventionnelle, il pourrait y satisfaire. Marie a reçu une subvention de 4 000 $ qu'elle a utilisée pour recevoir deux fois par semaine la visite d'un spécialiste en informatique local qui lui a enseigné les notions de technologie informatique de niveau secondaire. « Il m'a enseigné les principes de Word et des feuilles de calcul Excel, dit-elle. Tout notre équipement agricole est maintenant consigné dans un chiffrier électronique. Pour moi, le SCDCA a été une révélation. »

M. Lindoff convient que le programme peut avoir des répercussions importantes sur la vie des Albertains des régions rurales. « Je crois personnellement qu'un apprentissage permanent contribue à une production agricole durable, déclare-t-il. Au cours des dix dernières années, la sécheresse et l'EBS ont eu des répercussions sur la vie des agriculteurs. Le SCDCA leur offre la possibilité de tirer profit du perfectionnement des compétences. » Marie encourage chaque personne à participer au programme à « 300 % ». « J'aurais aimé l'avoir fait plus tôt, ajoute t elle. Vous ne savez pas à quel point ce programme a amélioré ma qualité de vie. »

Le programme SCDCA est offert jusqu'au 31 mars 2008. Pour plus de renseignements, visitez le site Web www.agr.gc.ca/renewal ou communiquez avec Don Lindoff au 403-340-5008.

Participation au SCDCA

Le SCDCA est offert aux familles agricoles de l'Alberta par l'Alberta Human Resources and Employment, avec le soutien du ministère d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et d'Alberta Agriculture, Food and Rural Development.

Les éléments suivants font partie du programme :

  • Une évaluation pour vous aider à déterminer vos forces et vos compétences.
  • L'élaboration d'un plan d'apprentissage individuel, préparé avec l'aide d'un conseiller.
  • Du financement pour soutenir une formation officielle.
  • Un conseiller est disponible pour vous offrir des conseils et un soutien continus pendant que vous poursuivez votre plan d'apprentissage.

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Équipe rurale de l'Alberta

Parlez de ferme familiale à Lorne Owen et vous percevrez de la lassitude dans sa voix. Établi à Edmonton, M. Owen est le conseiller régional du Secrétariat rural du gouvernement du Canada. Lorsqu'il était jeune, il a aidé sa famille à exploiter une ferme près de Coaldale. « Il s'agissait d'une ferme de culture sèche où l'on cultivait des céréales et des graines oléagineuses, dit il. Je me rappelle avoir conduit notre vieux camion de ferme lorsque j'avais seulement 12 ans. Les journées à la ferme étaient longues. »

Selon M. Owen, le Secrétariat rural de l'Alberta joue le rôle d'un lieu d'échanges pour les intervenants des gouvernements fédéral et provinciaux. « Nous nous rassemblons pour parler de nos programmes et coordonner nos activités, dit-il. Nous déterminons les enjeux ruraux qui doivent être abordés et nous en discutons. Notre travail consiste à agir en tant que catalyseur ou intermédiaire. Présentement, l'Alberta rural connaît un essor. Beaucoup d'activités ont lieu en Alberta présentement, ajoute-t-il. L'exode des jeunes des milieux ruraux est l'une des préoccupations principales. Nous devons contribuer à déterminer des façons de soutenir et d'encourager les jeunes des milieux ruraux », affirme-t-il.

Pour Elliot Hewitt, le Secrétariat rural est le champion des causes rurales. « Nous tentons de représenter les Canadiens des régions rurales », dit le conseiller stratégique principal du bureau de Calgary. « Nous conseillons et informons le ministre relativement aux enjeux ruraux. » Le Secrétariat rural s'assure que les enjeux ruraux sont ceux des Canadiens des régions rurales. « Je crois fermement que les collectivités sont plus éclairées », souligne-t-il. « Nous devons fournir les compétences et les ressources permettant de répondre à ces besoins. Nous progressons dans cette voie. » Il ajoute que les défis et les enjeux sont propres à chaque région des provinces et territoires. Contrairement à d'autres organismes fédéraux, le Secrétariat rural fait preuve d'une grande flexibilité. « Au fil des années, nous avons financé un vaste éventail d'initiatives », indique M. Hewitt. « Tant et aussi longtemps que les Canadiens ruraux en profitent, nous pouvons participer. » Il dit qu'il cherche toujours des personnes-ressources. « Les dirigeants des collectivités rurales devraient se sentir libres de nous faire part de leurs préoccupations. »

Le bulletin Évocations rurales est publié par le Secrétariat rural du gouvernement du Canada et l'Équipe rurale de l'Alberta. Les bureaux de l'équipe sont situés à Edmonton et à Calgary, et celle-ci collabore étroitement avec les intervenants ruraux pour favoriser le dialogue entre les collectivités rurales et le gouvernement fédéral.

L'Équipe rurale de l'Alberta a été créée par le gouvernement du Canada dans le cadre du Partenariat rural canadien. L'objectif du Partenariat rural canadien est de soutenir le renforcement durable des collectivités rurales en s'assurant que les politiques, les programmes et les services du gouvernement sont élaborés et offerts de façon à servir le mieux possible les Canadiens des régions rurales. « Nous voulons créer des partenariats, des réseaux et des alliances au sein des ministères fédéraux et provinciaux, ainsi qu'avec d'autres intervenants ruraux, afin d'aborder les enjeux ruraux importants de l'Alberta », affirme Lorne Owen. L'équipe est composée de représentants des ministères fédéraux et provinciaux ainsi que d'organismes non gouvernementaux. « L'équipe permet également aux membres de communiquer, de coopérer, de coordonner et de collaborer relativement aux priorités rurales. »

Pour obtenir plus de renseignements sur l'Équipe rurale de l'Alberta et le Partenariat rural canadien, veuillez visiter le site Web à l'adresse suivante : www.rural.gc.ca.

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Participez aux semences de la prochaine politique agricole

Le proverbe « on récolte ce que l'on sème » nous rappelle à quel point les grandes décisions que nous prenons aujourd'hui auront des conséquences dans l'avenir. Ayant ce proverbe à l'esprit, les représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux sont déterminés à déployer des efforts concertés pour élaborer la prochaine politique agricole et agroalimentaire.

Et ils aimeraient bien connaître votre avis! Intervenant de l'industrie ou citoyen canadien, les dirigeants politiques cherchent à connaître votre point de vue sur l'avenir du territoire agricole albertain.

Le Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) est un accord fédéral-provincial-territorial de cinq ans sur l'agriculture, qui a permis de définir une approche nationale pour le secteur de l'agriculture. Son objectif premier? Positionner le Canada comme chef de file mondial de la salubrité et de la qualité des aliments, de l'innovation et de la production agricole respectueuse de l'environnement.

À l'heure actuelle, le secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire fait face à une série de nouveaux enjeux et de nouvelles possibilités. Comme la majorité des accords du CSA prennent fin au printemps 2008, des discussions sont en cours pour établir une nouvelle politique agricole et agroalimentaire. Le nouveau cadre vise à bâtir des fondations solides qui profiteront aux générations à venir.

Pour s'assurer de tenir compte des nombreuses facettes de l'industrie agricole à toutes les étapes de l'élaboration de la politique, le processus prévoit trois rondes de consultation. Le processus de consultations nationales en plusieurs étapes a débuté en décembre 2006 et se poursuivra en 2007, de sorte que le nouveau cadre stratégique soit mis en œuvre au début 2008.

La première ronde a consisté en une série de séances de travail auxquelles ont participé des experts de l'industrie agricole. En qualité de spécialistes, ces intervenants ont été conviés à prendre part à des discussions approfondies et à l'analyse des options stratégiques proposées. Ils ont également travaillé à cerner les problèmes susceptibles de surgir pendant les consultations publiques et ont aidé à formuler des questions à utiliser lors de la deuxième ronde.

La deuxième ronde, prévue en janvier et février 2007, consistera en des séances de consultation publiques qui se dérouleront un peu partout au pays. Leur objectif sera, d'une part, de recueillir les commentaires de la population dans le cadre d'une tribune ouverte où les participants pourront échanger des idées et, d'autre part, de favoriser un débat public sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire au Canada. Parallèlement, les discussions se poursuivront sur un nouveau plan de gestion des risques de l'entreprise.

La troisième ronde commencera en mars 2007. Pendant cette ronde finale, on analysera les données recueillies lors des première et deuxième rondes. Cette analyse permettra de produire une synthèse des commentaires à présenter aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux avant le début des négociations.

Le processus de consultation et les conclusions qui en ressortiront visent à stimuler les discussions entre tous les intervenants sur la façon dont les gouvernements du Canada, des provinces et des territoires peuvent unir leurs efforts pour veiller à ce que le secteur agricole et agroalimentaire canadien soit compétitif et rentable. Offrir des services et des produits salubres, innovateurs et de grande qualité, qui profitent à tous les Canadiens, figure également parmi les priorités.

Nous vous encourageons à participer à la discussion. Tous les ordres de gouvernements ont hâte de connaître le point de vue des particuliers et des organismes canadiens. Unissons nos efforts pour mettre au point un cadre stratégique solide qui favorise la prospérité dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Vous pouvez participer à la consultation par l'intermédiaire l'intermédiaire du site Web Consultations www.agr.gc.ca/verslanouvelle jusqu'au 19 mars 2007.

Pour recevoir des exemplaires des documents de consultation et obtenir de plus amples renseignements sur la façon dont les Canadiens peuvent participer à l'élaboration de la prochaine politique agricole et agroalimentaire, vous pouvez communiquer avec le bureau du ministère de l'Agriculture de votre province ou territoire, composer le 1 800 O-CANADA (1-800-622-6232) ou le 1-800-926-9105 (TTY), ou encore visiter le site Web suivant : www.agr.gc.ca/verslanouvelle.

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Base de données sur les collectivités

La base de données sur les collectivités fait partie de l'appui permanent du Secrétariat rural aux communautés rurales à travers des initiatives fédérales, provinciales et territoriales.

La base de données des collectivités (BDC) est une ressource offerte sur le Web où les collectivités et les gouvernements peuvent obtenir des renseignements communautaires cohérents, fiables et accessibles sur des facteurs économiques et démographiques, et ce, au niveau communautaire.

La BDC constitue un ensemble de données complémentaires aux ressources déjà offertes par les provinces et les territoires. Parmi ses caractéristiques supplémentaires, on note la capacité de présenter les renseignements sous divers formats, par exemple au moyen de graphiques, de tableaux ou de cartes géographiques, lesquels permettent l'analyse à différents niveaux.

La BDC fournit une foule de renseignements communs tirés des recensements sur la population de Statistique Canada qui sont présentés pour une série de regroupements géographiques : national, provincial et territorial, division du recensement, région économique et subdivision de recensement (ou collectivité).

Cet outil innovateur est particulièrement utile pour les groupes communautaires, les organismes communautaires privés ou sans but lucratif, les décideurs du gouvernement, les entreprises, les chercheurs, les organismes de recherche et les universités.

Les renseignements disponibles sur la BDC portent notamment sur :

  • la population
  • l'âge
  • le revenu personnel et le revenu familial moyens
  • le taux d'emploi
  • le niveau d'instruction
  • l'emploi par secteur
  • la langue
  • le degré de dépendance envers une ressource
  • la diversification économique

La Base de données sur les collectivités est disponible à www.cid-bdc.ca.

Pour obtenir plus d'information ou pour organiser une session de formation sur la
BDC, veuillez contacter :

Gestionnaire
Recherche rurale et analyse

Secrétariat rural
1341 chemin Baseline Tour 7
Ottawa, ON K1A 0C5
Téléphone: (613) 759-7106
Sans frais: 1(888) 781-2222
comments@cid-bdc.ca

Le Secrétariat rural est une entité qui favorise le rapprochement entre le gouvernement du Canada et les Canadiens des régions rurales et éloignées pour assurer la vitalité et le dynamisme de leurs collectivités.

Alberta rural : Réalité

Le saviez-vous?

  • Le quart des Albertains vivent dans les régions rurales.
  • Entre 1996 et 2001, la population rurale de l'Alberta a augmenté de 5,5 %.
  • La proportion de la population rurale par rapport à l'ensemble de la population de la province est légèrement plus élevée en Alberta que dans l'ensemble du Canada (24,6 % par rapport à 20,6 %).
  • Il y a moins de fournisseurs de soins de santé dans les régions rurales et dans les petites villes de l'Alberta que dans les régions urbaines.

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

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Programme d'accès communautaire (PAC)

Les applications ingénieuses du Programme d'accès communautaire (PAC) du gouvernement du Canada émerveillent toujours Charlotta Plato. « Le programme est tellement diversifié », déclare Mme Plato, gestionnaire principale à Industrie Canada, Direction de l'autoroute de l'information, Région des Prairies et du Nord. Les gens y ont recours de tellement de façons intéressantes. Je me dis souvent que je n'y avais jamais pensé. »

Avec plus de 350 sites en Alberta, les utilisations varient de la formation des pompiers volontaires à l'approvisionnement des pièces de tracteur. « Ces exemples montrent la façon dont les collectivités plus petites peuvent utiliser l'accès public local afin de combler leurs besoins individuels ou communautaires », ajoute Mme Plato.

Kathy Richards de Cardston peut confirmer ce fait. Lorsqu'un agriculteur local s'est rendu à son bureau à la recherche d'une pièce de tracteur dans Internet, elle n'a pu s'empêcher de rire. « Les utilisateurs d'Internet utilisent notre site du Programme d'accès communautaire (PAC) pour différentes raisons », dit-elle. À titre de directrice des programmes d'enseignement communautaire aux adultes de la division scolaire no 74 de Westwind, à Cardston, Mme Richards signale avoir constaté un large éventail d'utilisations. « La plupart des gens utilisent notre service afin d'obtenir de l'aide pour la rédaction de leur curriculum vitae ou d'effectuer des recherches d'emploi », ajoute t elle.

Près de 4 000 sites du PAC d'un bout à l'autre du Canada offrent aux résidents un accès public abordable à Internet. Le programme a été lancé en 1995 et il est administré par Industrie Canada. Les sites se trouvent dans les bibliothèques publiques, les établissements d'enseignement, les installations récréatives, les hôpitaux, les bureaux du gouvernement, les organismes de services sociaux et les petites entreprises.

Mme Richards a décrit une autre occasion où le site du PAC a été très avantageux. « Il y a quelques années, après avoir reçu le diagnostic d'une maladie débilitante, un jeune homme a mis fin à ses études universitaires pour retourner vivre chez sa mère », raconte Mme Richards. Son spécialiste ne lui avait pas fourni beaucoup de renseignements au sujet de sa maladie. Sa mère est venu à notre site afin de mener des recherches; elle est restée ici près de quatre heures à lire les histoires d'autres patients. Elle a pleuré et elle a ri au cours de ces quatre heures. De plus, le site du PAC s'est avéré utile pour sa recherche sur des régimes alimentaires particuliers, des recettes et de l'aide de nature nutritionnelle pour son fils. Cette mère était prête à tout essayer pour tenter de comprendre la maladie de son fils. J'étais étonnée de tous les renseignements précieux et utiles qu'elle a obtenus à l'aide d'Internet. »

Dans un autre cas, Mme Richards a expliqué la situation difficile d'une femme de 43 ans qui avait récemment perdu son emploi. « Elle venait ici tous les jours, d'abord pour perfectionner son curriculum vitae et ensuite pour poser sa candidature à certains postes. Tous les jours, elle envoyait son curriculum vitae par courrier électronique. » Mme Richards se rappelle que cette femme a habité dans sa voiture pendant au moins trois semaines, jusqu'à ce qu'elle obtienne finalement un emploi et qu'elle s'installe dans un nouvel appartement. « Il s'agit d'un service d'une suprême importance», déclare Mme Richards, surtout dans une collectivité rurale comme Cardston. »

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Site du PAC et services d'urgence de Cremona et du district

Tôt le matin, un dimanche enneigé de novembre, les services d'urgence de Cremona et du district ont reçu un appel de crise. « À 3 h du matin, nous avons répondu à une alerte d'incendie dans une maison mobile à Cremona, explique Darryl Cummings, chef adjoint du service d'incendie. Tous les résidents ont été évacués sains et saufs de l'immeuble, mais nous sommes restés jusqu'à 11 h du matin pour éteindre l'incendie. Nous l'avons empêché de se répandre à deux autres maisons mobiles adjacentes. »

Il est loin le temps où, lorsque la sirène d'alarme contre les raids aériens se déclenchait, chaque homme se trouvant à quinze kilomètres à la ronde cessait toute activité pour répondre à l'alerte d'incendie. La pompe unique de première ligne (vers 1951) a été remplacée par sept véhicules d'urgence, y compris un camion-citerne, un camion d'attaque rapide, deux véhicules tout-terrain et un véhicule de secours et de commandement. En 2007, l'équipe prévoit se doter d'un camion-pompe de première ligne flambant neuf d'une capacité de près de 6 000 litres par minute. Comptant 19 membres volontaires hautement qualifiés, la section est en excellente forme. « Tous nos membres occupent un emploi à temps plein en plus de s'acquitter de leurs tâches de pompier bénévole, indique M. Cummings. Nos membres sont tuyauteurs, électriciens, ambulanciers ou agriculteurs. »

L'agent de formation Mark Myra reconnaît que le Programme d'accès communautaire du gouvernement du Canada a fourni la formation nécessaire aux intervenants en cas d'urgence. « Il y a cinq ans, nous avons lancé un programme de formation dans les locaux du PAC, situés à la bibliothèque de Cremona, explique-t-il. Grâce à quatre ordinateurs ayant accès à Internet et à une adresse courriel, nos membres ont pu suivre leur cours de répondants médicaux d'urgence (RMU). » Le Ministère a offert le financement nécessaire pour que les membres suivent à temps partiel le programme en ligne de RMU du Southern Alberta Institute of Technology (SAIT), un établissement d'enseignement postsecondaire de Calgary. « Sans le PAC, cela aurait été impossible puisque nos membres ont des emplois à temps plein dans d'autres entreprises, et qu'il est donc difficile pour eux de suivre un cours de RMU à temps plein dans un établissement d'enseignement postsecondaire », dit M. Myra.

Le Ministère exige désormais que les membres aient suivi au moins le cours de RMU. Ils peuvent le suivre durant les soirs et les fins de semaine, et des instructeurs viennent deux jours par mois pour une formation sur place. « Ce cours de six mois a eu des répercussions importantes sur nos membres, ajoute M. Cummings. Certains ont décidé de suivre le cours de technicien ambulancier, et un autre a obtenu son diplôme d'ambulancier. Dans l'ensemble, ce programme a augmenté le niveau de soins que nous offrons aux citoyens plus que nous nous y attendions. »

Présentement, l'équipe des services d'urgence soutient environ 4 000 contribuables. « De plus, nous offrons une aide mutuelle à toutes les sections environnantes », affirme M. Cummings.

Avec plus de 120 appels en 2006, il est essentiel que l'équipe possède des compétences avancées en matière d'urgence. « Dans le comté de Mountain View, nous sommes considérés comme l'équipe de secourisme opérationnelle, ce qui veut dire que nous répondons automatiquement aux appels », dit-il. Deux membres possèdent leur certificat de technicien ambulancier, ce qui leur permet de faire des injections par intraveineuse et d'administrer de la nitroglycérine. « Tous ces éléments augmentent nos connaissances et nos compétences », conclut-il.

L'agent de formation Myra est convaincu que leur niveau de formation contribue à bâtir la confiance au sein de l'unité et parmi les résidents ruraux. « Il y a dix ans, nous avions trois camions et six hommes. Maintenant, nous sommes une organisation paramilitaire, et tous nos membres tentent de répondre aux normes de la National Fire Protection Association », déclare-t-il.

Dans le cas du répartiteur Alec Steiert, suivre le cours du PAC l'a aidé à se familiariser à Internet. « J'ai beaucoup plus de confiance en moi désormais, grâce à ma formation et à mes compétences en informatique », dit-il.

Des cours du niveau d'agent seront offerts en 2007. « Le programme est composé de cinq cours suivis sur une période de dix mois, explique M. Myra. Le programme fournit à nos membres principaux des compétences en leadership et en administration; on leur enseigne à gérer une section et les relations publiques. Ils acquerront également des compétences tactiques plus spécialisées, y compris comment diriger un sauvetage important auquel plusieurs personnes participent. Plus nos membres reçoivent de formation, plus ils peuvent garantir leur sécurité et la sécurité de nos résidents. »

La sirène d'alarme datant d'avant la Seconde Guerre mondiale est toujours perchée sur le dessus de la tour de la station de radio, attendant un désastre éminent. « Elle a surtout une valeur historique », dit Myra.

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Initiative de commercialisation culturelle de Saint-Isidore

Paulette Monsette travaille à un ensemble de napperons noirs, sur son métier à tisser, au Centre culturel de Saint-Isidore dans le nord de l'Alberta. Mme Monsette est membre du groupe Les Tisserandes, groupe de tisseurs qui se réunit depuis 1953. « Nous achetons notre laine ensemble et tissons un éventail d'articles, y compris des couvre-lits, des couvertures pour bébés, des torchons à vaisselle, des chemins de table et des nappes », dit Mme Monsette. « Nous gagnons de l'argent en vendant nos créations au cours de la vente de Noël du Centre, et nous avons également l'occasion de rencontrer des gens et de garder vivant notre héritage culturel. »

Le groupe Les Tisserandes fait partie de l'Initiative de commercialisation culturelle de Saint-Isidore, projet financé par le Secrétariat rural du gouvernement du Canada. L'Initiative regroupe différentes activités qui se déroulent en français dans le village de Saint-Isidore, situé à 16 km de Peace River. Il existe seulement quelques services en ville, y compris un bureau de poste, une épicerie, une banque et une église où la messe est célébrée entièrement en français. Malgré une population de seulement 175 habitants, Saint-Isidore affiche fièrement un esprit et un héritage communautaires enviables.

« Dans le cadre d'une étude effectuée en 2003, nous avons déterminé les enjeux et les priorités de notre collectivité », signale Rachelle Bergeron, agente de développement économique du Conseil de développement économique de l'Alberta. « Maintenir notre héritage culturel était notre priorité. Nous voulions attirer les francophones vers notre collectivité. »

Saint-Isidore a déjà mis en place plusieurs éléments de la culture franco canadienne de la collectivité, y compris le Carnaval d'hiver qui a lieu chaque année en février. « L'an dernier, notre thème était le safari », dit Mme Bergeron. « Deux sculpteurs locaux ont créé deux immenses girafes se tenant par le cou. Elles étaient placées à l'entrée du centre culturel. »

Les repas traditionnels franco canadiens sont un des grands attraits du carnaval. « Les gens peuvent goûter à différents mets comme la tarte au sucre, la poutine, la tourtière, les fèves au lard et la tire d'érable », ajoute-t-elle. La plupart des activités du carnaval ont lieu à l'extérieur : il y a des tours de traîneau, des feux de camp, des concours de violoneux et de la musique traditionnelle francophone. « L'an dernier, 2 500 personnes sont venues », dit-elle.

Les anglophones sont bienvenus puisque, à Saint-Isidore, tous les habitants sont bilingues. Parmi les autres activités culturelles de la collectivité, on retrouve une troupe de danse franco canadienne, des chanteurs traditionnels et une bibliothèque francophone. Tout le monde se réunit régulièrement au centre culturel.

« Lorsque nous avons pris conscience des menaces potentielles auxquelles faisait face notre collectivité, nous avons décidé de faire quelque chose pour régler le problème », raconte Mme Bergeron. « Nous étions confrontés à un déclin rural et économique, à l'assimilation culturelle et au vieillissement de la population, et nous savions que nous devions commercialiser les actifs individuels et collectifs de la communauté et en tirer profit. » Celle-ci se trouvait à la croisée des chemins, mais sa passion pour le maintien de l'héritage culturel lui donnait un avantage. « Notre objectif est d'augmenter la population francophone de Saint-Isidore, tout en maintenant son intégrité et sa qualité de vie, en créant une stratégie de commercialisation culturelle qui encouragera l'installation de nouveaux résidents dans la collectivité, favorisera la culture francophone, améliorera la compréhension de la valeur de la culture et intégrera les gens à une collectivité importante sur le plan culturel. »

Mme Bergeron décrit un plan pour créer des lotissements communautaires, dont 16 sont présentement disponibles dans le cadre de la phase 1. « Chaque lot coûtera environ 35 000 $ », dit-elle.

Durant ce temps, Mme Monsette s'active devant son métier à tisser et enseigne l'art du tissage à ses deux petits-enfants adolescents. « Ils fabriquent des torchons à vaisselle et des napperons », dit-elle. Ils utilisent l'équipement dont elle a hérité de sa mère. « J'ai commencé à tisser avec ma mère, et, maintenant, ils doivent continuer à l'aide de son équipement », conclut-elle en riant.

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Gardez le dans votre poche!

Parcourez les services du gouvernement sans effort grâce au Répertoire de poche des programmes et des services ruraux. Les numéros sans frais, les centres d'information, les sites Web du gouvernement et tous les détails essentiels se retrouvent à portée de main. Conçu spécialement pour les Canadiens qui vivent dans les collectivités rurales et éloignées, le répertoire de poche mis à jour vous guide dans les programmes et services du gouvernement du Canada.

Le répertoire de poche comprend :

  • une brève description de chaque programme et service;
  • des renseignements comme le numéro de téléphone ou l'adresse Internet.

Le répertoire de poche est disponible dans plusieurs formats.
Les renseignements sur les programmes contenus dans ce guide sont également accessibles sur le site de Régions rurales et éloignées du Canada en direct (www.rural-canada.ca).

Pour en obtenir une copie papier, veuillez vous adresser au :

Secrétariat rural
Agriculture et Agroalimentaire Canada
1341, chemin Baseline, Tour 7, 6e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0C7
Numéro de téléphone sans frais : 1-888-781-2222
Numéro de télécopieur sans frais : 1-800-884-9899
Courriel : rs@agr.gc.ca
Internet : www.rural.gc.ca


POUR OBTENIR DES RENSEIGNEMENTS SUR LES PROGRAMMES ET LES SERVICES DU GOUVERNEMENT DU CANADA :

1 800 O-CANADA (1-800-622-6232)
ATS : 1 800 465-7735
Internet : www.canada.gc.ca

Centres d'accès Service Canada


Renseignements sur Évocations rurales

Évocations rurales est une publication de l'Équipe rurale de l'Alberta qui s'adresse à la population des collectivités rurales et éloignées de l'Alberta.

Si vous avez une idée ou un article que vous aimeriez faire inclure dans Évocations rurales, adressez-vous à :

Steve Young
Téléphone : 613-759-6509
Télécopieur : 613-759-7031
Courriel : youngs@agr.gc.ca

ISSN no. 1910-8796
AAC no. 10235E
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2007

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Mise à jour: 2008-03-14