L’élection du conseil d’administration de la CCA 2011

Amir Ali Alibhai est bien connu des milieux artistiques du Lower Mainland en Colombie-Britannique et à travers l’ensemble de la province pour son travail comme artiste, conservateur, éducateur, bénévole et contributeur passionné du secteur des arts depuis plus de vingt ans.

  
Amir est un des fondateurs et ancien président de la Rungh Cultural Society, un magazine sur la culture de la diaspora sud-asiatique, dont la publication s’est étendue de 1992 à 1997. Il a fait parti de la première équipe qui a établi et développé le Roundhouse Community Arts and Recreation Centre, où il a travaillé comme programmateur artistique de 1997 à 2008. Responsable de la planification culturelle pour la ville et le district de North Vancouver, il a développé un programme d’appui financier pour les organismes artistiques, avant d’assumer ses responsabilités actuelles de directeur général de la Greater Vancouver Alliance for Arts and Culture.

Il poursuit une carrière comme artiste interdisciplinaire et a été conservateur en arts visuels et en art communautaire. Il a travaillé avec des artistes et des organisations culturelles à travers la Colombie-Britannique, dans la plupart des disciplines et à divers niveaux de professionnalisme. Amir a été éducateur et conservateur à Richmond Art Gallery (1989-1997), conservateur associé et invité à Surrey Art Gallery (1995-1997) et conservateur pigiste et rédacteur culturel depuis 1989.

Comme bénévole, Amir a siégé à divers conseils d’administration et comités tout au long de sa carrière, y compris pendant plusieurs années au conseil d’administration du Art Starts in Schools et, plus récemment, au Conseil des arts du Canada (2005-2008). Durant son mandat au Conseil des arts, il agissait comme représentant du conseil au sein du Comité sur l’équité raciale dans les arts et à la Commission du droit de prêt public, en plus de siéger au sein des comités exécutif et de gouvernance du Conseil lui-même. Amir détient un baccalauréat en microbiologie (immunologie, 1985), un baccalauréat en beaux-arts (peinture, 1989) et une maîtrise en programmes d’études (art education, 2000), pour laquelle il a rédigé une thèse sur la collaboration interculturelle. 

Déclaration d’intention

Tout au long de ma carrière, des intérêts récurrents ont constamment occupé mon temps et mes passions : la diversité culturelle et les occasions d'innovation et de  création inhérentes pour les arts et le développement culturel; l’éducation artistique; le développement culturel communautaire ou l’engagement entre le public et les arts professionnels.  La culture est un phénomène en constante évolution et les arts reflètent certaines de ses plus belles expressions. Je m'intéresse à la promotion des arts sous toutes leurs formes et aux stratégies politiques et communautaires.  Je crois que les arts sont une expression de la liberté de parole et sont, tout comme  la liberté de la presse et la liberté de religion, une composante  critique et  essentielle d’une société démocratique.    Comme chef de file au sein de la communauté artistique en Colombie-Britannique, je suis en mesure d'apporter une perspective différente de celle de nombreuses organisations nationales de service et j’ai un réseau  qui s'étend au-delà de mon organisation, capable de disséminer les informations pertinentes ou des appels à l’action.

Liz Barron est travailleuse autonome depuis plus de 15 ans. Elle prend sa « retraite » du gouvernement fédérale en 1991 où elle est employée pour ses talents de gestionnaire et pour ses connaissances en marketing dans le secteur à but non-lucratif et dans le secteur privé.  Elle s’associe à d’autres entreprises qui partagent sa vision des choses et a une compréhension étendue des dossiers se rapportant aux Premières Nations et à la diversité culturelle dans le secteur des arts et de la culture. 

Sa pratique de consultation présentement établie à Winnipeg, la mission de Liz est d’améliorer la santé et la viabilité du secteur culturel au Canada par l’implantation de formations, de meilleures pratiques d’affaires, la réforme de l’enseignement des jeunes à risques et par l’expansion des marchés vers la diversité culturelle.

Avec ses aptitudes en développement de programme d’apprentissage pour jeunes Autochtones, en radiodiffusion et en technologie de l’information, Liz a rédigé et monté une formation de production vidéo ainsi que des sites de commerce électronique et d’alphabétisation en médias pour les jeunes. Depuis 1995, Liz désert des petites, moyennes et grandes entreprises dans les secteurs privés et publics, de Vancouver jusqu’à Halifax. Elle  a fourni assistance à plusieurs artiste et entrepreneurs culturels ainsi qu’à certaines communautés d’affaires. Elle a siégé à plusieurs jurys du Conseil des arts du Manitoba, du Conseil des arts de l’Ontario, du Conseil des arts du Canada, des Canadian Aboriginal Music Awards (pendant trois années consécutives) et au jury « Best Of » de CBC Radio.

Déclaration d’intention

Les raisons pour lesquelles je désire continuer à siéger au conseil d'administration de la CCA sont simples. La CCA est l'une des meilleures sources d'information, de recherche et de représentation des intérêts du secteur culturel au Canada. Elle favorise des débats honnêtes, elle fournit de la recherche de qualité et des statistiques et engage collectivement tous les joueurs à l'intérieur du secteur des arts et des industries culturelles.

Le conseil d'administration établit les objectifs et les grandes lignes directrices de la CCA. Cela implique beaucoup plus que de simplement gérer une organisation nationale de service pour les arts. Comme membre du conseil, j'ai siégé au Comité art et éducation et précédemment, au Comité de gouvernance. Le Comité art et éducation continue ses travaux et je serais intéressée à continuer d'y participer. Plus les membres sont impliqués, plus nous pouvons avoir un impact positif sur l'éducation en arts au Canada.

Je suis une gestionnaire culturelle travailleuse autonome et me spécialise en art contemporain des Premières Nations. Je monte des expositions d'art autochtone dans le cadre de festivals et dans des centres d'artistes autogérés.

J'aimerais voir mon mandat renouvelé afin de continuer à participer à la mission du conseil de maintenir un débat informé sur les politiques culturelles au Canada.

Erika Beatty est PDG de l’Orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse, une des formations musicales qui comptent le plus d’enregistrements et de diffusions radiophoniques au pays.

Erika, qui détient un baccalauréat en finances et économie (études administratives et commerciales) de l’Université de Western Ontario, oeuvre dans le secteur des arts depuis plus de 20 ans. Au cours des 15 dernières années, elle a occupé des positions de leadership avec les orchestres du Nouveau-Brunswick, de Mississauga et de Niagara en Ontario, ainsi qu’à Winnipeg, avant de s’établir à Halifax en 2007.  

Elle siège comme membre bénévole au conseil d’administration d’Orchestre Canada et a œuvré au sein du Comité consultatif sur la politique culturelle pour la ville de St. Catherine and et la Municipalité régionale de Niagara. Erika a souvent participé à des jurys de pairs pour le Conseil des Arts du Canada, la Division culturelle de la Nouvelle-Écosse et  FACTOR.  Elle s’enorgueillit d’être une des co-présidentes du Comité des activités pour le Bluenose Marathon et elle travaille également comme bénévole pour le Grainery Food Co-op à Halifax. 

Déclaration d’intention

J’ai commencé en 2010  à siéger au sein du conseil d’administration de la CCA.  Durant cette première année,  j’ai été membre du comité des finances; participé aux réunions du conseil tenues par téléconférences et assisté à deux  rencontres face-à-face à Ottawa, en plus de l’assemblée annuelle en juin dernier.  En novembre 2010, j’ai participé à la conférence nationale de la CCA et  par la suite, à la «journée des arts sur la colline » organisée par la Coalition canadienne des arts. 

Ma première année au conseil a été consacrée à me familiariser avec le fonctionnement de l’organisation: connaître le personnel et les autres membres du conseil ; me familiariser avec le membership, la  mission et les défis de la CCA.  J’ai réfléchi sur le caractère unique de  CCA, identifié certaines des forces sur lesquelles nous pouvons bâtir et  les faiblesses à corriger.  Que faut-il faire davantage et  que devrions-nous arrêter de faire?   

Au cours de ma première année, je crois que j'ai posé plus de questions que fourni de réponses. Pourquoi le nombre de nos membres diminue-t-il?  Si, comme je le crois, notre mandat est critique et les talents et compétences dont nous disposons considérables (c’est aussi mon opinion), que faisons-nous pour communiquer la valeur ajoutée que présente la CCA pour l’ensemble du secteur culturel canadien ? 

Si je suis élue pour un  mandat de trois ans, mes objectifs seront les suivant :

• créer un comité consultatif des membres de  la CCA  dans les provinces de l'Atlantique afin de mieux comprendre les besoins du secteur;
• en apprendre davantage sur les stratégies de communications de la CCA et comment l’organisation répond aux besoins  de ses membres;
• appuyer le projet de développer un profil national  des arts afin de fortifier les données statistiques sur le secteur;
• assurer le lien avec le comité de représentation des intérêts  d’Orchestre Canada afin de défendre ces intérêts. Je siège actuellement au conseil d'administration de l'OC

Clothilde Cardinal est codirectrice artistique et générale  de Danse Danse.

DEC ès arts, BAC en communications (UQAM), DESS en gestion des organismes culturels (HEC et Université d’Ottawa) : tout la destine à une carrière de gestion et de communication de sa passion pour les arts de la scène.

Coordonnatrice au sein de plusieurs compagnies de théâtre (Les Deux Mondes, Carbone 14, UBU), elle reçoit une bourse personnelle du Conseil des Arts du Canada (CAC) pour analyser en Europe différents modèles de production artistique. En 1993, agente au Service du théâtre francophone du CAC, elle sillonne le Canada et se familiarise les réalités de création partout au pays.

La diffusion est cependant ce qui l’attire le plus. Elle joint en 1995 l’équipe du Festival de théâtre des Amériques, et assure parallèlement la direction artistique du Théâtre de la Ville à Longueuil - elle y crée Les Fenêtres de la création théâtrale ; elle se lance avec Pierre Des Marais dans l’aventure de Danse Danse en 2000, une série internationale de danse contemporaine établie à Montréal.

À titre de bénévole, elle a été présidente du Carré des Lombes et des Cahiers de théâtre Jeu; administratrice de Système D/Dominique Porte ; vice-présidente du Regroupement québécois de la danse (RQD) ; et présidente du Chantiers Territoires lors des États généraux de la danse en 2009. Membre du comité consultatif du Service de la danse du CAC (2005-2006 et 2010).

Elle a effectué plusieurs mandats de rédaction ou de recherche notamment pour la Maison Théâtre, le CAC et le MCCCQ. Elle a été membre de nombreux comités de sélection tels que Rideau, CINARS, CanadaDances 2007 et Ontario Dance Platform 2010. Elle a participé à de nombreux festivals,  missions et foires en arts de la scène, au Canada et à l’étranger.

Déclaration d’intention

Quand monsieur Pineau m’a rejointe pour me demander si j’acceptais de poser ma candidature, j’ai été tout d’abord surprise et me suis mise à réfléchir sur la situation actuelle des arts au Québec et au Canada.  Les arts, que ce soit ici ou ailleurs dans le monde, sont à une croisée importante des chemins, plus que jamais fragilisés par la multiplication des supports, la vitesse et l’obsession de rentabilité qui caractérisent notre époque. Je crois que la rencontre des êtres et des idées améliorent le sort des communautés : les arts favorisent cette rencontre et il importe plus que jamais d’en défendre la légitimité, particulièrement en ces temps de surinformation (ou de désinformation au choix).  Le « village global » tant chéri ne sera pas possible sans les arts, à bon entendeur ! Voilà dévoilées quelques-unes de mes préoccupations qui vont en s’assombrissant si je continue à réfléchir à qui nous gouverne parfois. Aussi, je réponds « présente ».

Mes domaines d’intérêt sont en arts de la scène. Mon expertise est en danse très certainement, en théâtre assurément mais plus précisément en diffusion des œuvres et des artistes, en transmission aux citoyens de ce qui leur appartient en propre, c’est-à-dire leur propre culture. La connaissance est la seule arme que je connaisse contre l’aliénation - et je la fourbis lentement, en bonne démocrate, dans le plus grand pacifisme.

Ivan Habel est directeur général au Green Thumb Theatre,  une entreprise spécialisée dans les tournées de nouvelle production pour les jeunes à travers le Canada.  L’expérience antérieure d’Ivan comprend d’avoir été le directeur de la planification et de l'éducation au Stratford Festival, directeur de la production au Shaw Festival, en plus d’avoir occupé diverses fonctions au sein de Live Entertainment, notamment comme directeur de la production, directeur technique et superviseur de la production de concerts. Il a également travaillé entre autres pour Opera Atelier, Canadian Stage et le Centre national des Arts. Il a fait des tournées ou travaillé dans la plupart des provinces et à l'étranger dans une variété de disciplines. Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada, son expérience couvre  la conception et la production ainsi que des postes de direction.  Il a été plusieurs fois juré pour le Conseil des arts de la Colombie-Britannique, le Conseil des arts du Canada et la Ville de Vancouver, et a siégé à plusieurs comités d'évaluation multidisciplinaire.  Ivan milite actuellement  pour un financement accru et stable pour les artistes de Colombie-Britannique et participe à plusieurs comités pour  la  Professional Association of Canadian Theatres (PACT), y compris la commission des relations de travail, le comité du membership  et autres.  Il a auparavant siégé au conseil d’administration  et au comité exécutif de PACT  et a été directeur de l’International Performing Arts for Youth (IPAY) Association.

Déclaration d’intention

En tant que  membre du conseil d’administration de la CCA, j'espère ajouter ma voix au plaidoyer en faveur d’un financement stable pour les artistes et organismes artistiques, sur la base des besoins et de saines politiques gouvernementales.  Je crois que le débat sur la nécessité et la valeur du financement public des arts doit reposer sur les priorités d’une politique sociale et culturelle plutôt que sur des considérations purement politiques.  Je vise à renforcer les arguments pour l’appui aux artistes comme pierres angulaires de notre société et, indirectement, comme générateurs  de profits pour l’économie, l’identité et la cohésion sociale.

En plus de mon intérêt à maintenir et accroître le rôle de défenseur des intérêts de  la CCA,  j'ai un intérêt pour les modèles de gouvernance qui représentent efficacement diverses priorités.  La taille et la diversité du membership  de la CCA représentent un défi quant à la façon de promouvoir les intérêts de ce vaste secteur, compte tenu que ceux-ci peuvent être tantôt convergents ou divergents. J'aimerais faire partie des discussions entre les divers secteurs artistiques afin d’assurer que la voix nationale de la CCA représente aussi bien les préoccupations majoritaires que minoritaires de son vaste membership.

Déclaration d’intention

Mon travail dans le secteur des arts remonte à 1976.  Les arts de la scène sont un domaine où j'ai une vaste connaissance mais mes responsabilités  en tant que sous-ministre de la culture et des loisirs de l’Ontario et mes dix ans comme directeur général du Cultural Careers Council Ontario, m'ont sensibilisé aux enjeux et défis dans toutes les disciplines.

J’apporterais à la Conférence canadienne des arts mon expérience en administration des arts, en gestion financière, en gouvernance, en développement de carrière pour les artistes et en relations gouvernementales. 

La gestion des ressources humaines et l’administration demeurent mes intérêts principaux. Les artistes et les autres travailleurs culturels sont la principale ressource des arts. Le soutien au développement de carrière est particulièrement nécessaire dans l'économie difficile actuelle. En tant que membre du Comité consultatif du projet de recherche du Senior Artists’ Research, j'espère que la CCA sera un des partenaires  pour promouvoir l’appui aux artistes seniors.

Skip Kutz, musicien de la Saskatchewan et professeur d’université, a étudié avec Guy Fallot au Conservatoire de Paris et avec Warren Benfield, contrebassiste principal de l'Orchestre symphonique de Chicago. Comme interprète, il a joué avec de nombreux ensembles, y compris l'Orchestre des Jeunesses Musicales (Mont Orford, Québec), le Congress of Strings (Saratoga Springs, NY) ainsi que l'Orchestre symphonique de Saskatoon. Comme contrebassiste contemporain, il a joué avec Colin James, les Mamas et Papas, Almeta Speaks, Sierra Noble et beaucoup d'autres artistes à travers le Canada.

Skip est depuis longtemps un défenseur des intérêts des arts. Il a été entre autres président de la Saskatchewan Arts Alliance, qui regroupe 65 organismes artistiques de la province. Dans ce rôle, il a collaboré au passage en deuxième lecture de la Loi sur de statut de l’artiste à l'Assemblée législative, en plus de négocier un accroissement important du financement du Conseil des Arts de la Saskatchewan. Il a également occupé les fonctions de président de la Saskatoon Musicians' Association et celui de président de CJUS-FM (la radio universitaire), en plus de siéger au conseil d'administration du 25th Street Theatre.  En 2008 et 2009, Skip a siégé comme expert en jazz au jury pour les prix Juno. Il a également été à plusieurs reprises juré pour le Conseil des Arts de la Saskatchewan et  FACTOR.

Au fil des ans, Skip a joué à la radio et à la télévision de la CBC, à Global Television et à CTV et il a réalisé plus de 30 enregistrements.  En outre, il a été le producteur exécutif de l’enregistrement du CD  anniversaire de l’orchestre symphonique de Saskatoon, Passionscape, mettant en vedette les compositions de Neil Currie.

Skip, continue de jouer en public et il enseigne au Gabriel Dumont Institute de l'Université de la Saskatchewan.

Déclaration d’intention

Je continue d'être préoccupé par l'état périlleux des artistes et organismes artistiques au Canada. L'attaque récente sur les arts par le gouvernement de la Colombie-Britannique n'augure rien de bon pour ce secteur dans notre pays. De nombreux dirigeants fédéraux, provinciaux et municipaux - qui n’hésitent pas une seconde à se porter au secours des multinationales -  continuent de considérer le modeste financement des arts comme une forme  d'aide sociale.

Il y a un certain nombre d'indices démontrant une baisse de la  valeur des artistes et de leur travail dans la société canadienne : baisse des inscriptions dans les programmes des beaux-arts au postsecondaire, ressources humaines vieillissantes et appauvrissement de la relève et sentiment croissant  que les œuvres d’art devraient être disponibles gratuitement– un sentiment peut-être alimenté par la piraterie sur Internet. Le projet de loi sur le droit d'auteur du gouvernement fédéral suggère d’ailleurs que les besoins des utilisateurs de l'Internet l’emportent sur les droits  des artistes.

Pour contrecarrer ces tendances inquiétantes, la CCA, ses homologues provinciaux et les organisations membres doivent  poursuivre leur rôle crucial de défenseur des arts et des artistes au Canada.

Déclaration d’intention

Depuis sa création, la Conférence canadienne des arts (CCA) a toujours joué un rôle déterminant dans l’évolution et le développement de la scène culturelle canadienne. Étant membre de la CCA et de son conseil d’administration depuis mars 2009, je peux témoigner de sa contribution essentielle à plusieurs dossiers structurants pour le milieu (exemple récent : le projet de loi C-32 visant à moderniser la Loi sur le droit d’auteur).

Je souhaite poursuivre mon engagement au sein du conseil d’administration de la CCA et mettre mon expérience et mon expertise au service de sa mission. Étant également membre de conseils d’administration d’organismes voués au développement et à la promotion de la culture au Québec (Culture Montréal, Les Arts et la Ville, Forum des partenaires socio-économiques de la Conférence des élus de Montréal), je m’engage à utiliser cette position privilégiée pour accroître les échanges et les synergies entre ces organismes de telle sorte que la culture occupe la place que nous souhaitons tous dans l’opinion publique canadienne.

Nicole Matiation est la directrice générale de On Screen Manitoba, l’association provinciale de l’industrie de vidéo et de film. L’an dernier, Nicole était responsable de la mise en œuvre de la première édition de la Fête de la culture au Manitoba, un événement qui a connu un vif succès et attiré quelque 26 000 participants à plus de 150 activités à travers toute la province.

Nicole détient une maîtrise en arts médiatiques de l’Université Concordia et travaille dans les communications, le développement, la programmation et la gestion dans le secteur culturel depuis 20 ans. À l’Office national du film à Montréal,  elle a organisé un festival de film interne, coordonné un projet de diffusion vidéo faits de courts métrages pour l’apprentissage de l’anglais et le développement de la littératie médiatique destiné aux adultes d’Europe de l’est. Plus récemment, Nicole a rempli un contrat comme conseillère en industries culturelles auprès de Culture, Patrimoine et Tourisme Manitoba et un autre contrat pour produire un curriculum de 12e année pour l’enseignement de l’histoire du 20e siècle par le biais du film.

En 1996, avec son partenaire, le scénariste-réalisateur Pascal Boutroy, Nicole a fondé Freeze Frame, un centre des arts médiatiques pour jeunes. Organisme bilingue à but non-lucratif, Freeze Frame est dédié à la production de projets en arts médiatiques pour et avec des jeunes, y compris la tenue annuelle d’un festival de film internationall. Co-directrice de 1996 à 2000, Nicole a été la directrice générale et artistique de l’organisme de 2000 à 2008.

Bénévole dévouée, Nicole a fait le mentorat de plusieurs jeunes travailleurs dans le secteur. Elle est la présidente de la Arts and Cultural Industries Association of Manitoba et assure le lien entre le « Event Planning Committee » et le « Marketing Planning Committee » pour le centenaire du Musée des beaux arts de Winnipeg prévu en 2012.

Déclaration d’intention

Nous vivons actuellement une période de transition où l’impact des communications numériques se fait ressentir à travers toute la société, que cela soit dans les milieux du travail, de l’éducation, de la santé, des affaires ou bien dans le secteur culturel.

L’avenir nous réserve son lot de défis intéressant. Il faudra s’adapter à ces changements au niveau de notre travail ainsi que de notre relation avec l’art et les produits culturels. Ceci implique un leadership engagé et une obligation de vigilance par rapport aux décisions politiques et aux projets de lois touchant aux médias numériques, un rôle que la CCA joue et auquel je serais ravie de contribuer en tant que membre du conseil d’administration. Pour moi, ces questions touchent à un sujet de fond qui me tient à cœur : comment encourager la société en générale à reconnaître et défendre le rôle essentiel que les arts et la culture jouent tous les jours dans nos vies?

Si je suis élue au c.a.de la CCA, j’apporterai une perspective sur le secteur culturel engendrée par mon expérience personnelle et professionnelle.  Née anglophone à Winnipeg, j’ai voyagé et vécu ailleurs au Canada et dans le monde afin de connaître d’autres langues et d’autres réalités.  De retour à Winnipeg depuis 15 ans, ma vie familiale et une grosse partie de ma vie professionnelle se font en français.  Donc, en plus de mes compétences professionnelles en communications, analyse, planification d’événement et gestion d’organisme, j’apporterais au conseil d'administration la perspective de la francophonie hors-Québec.

Tom McFall est directeur exécutif du Alberta Craft Council, le plus important organisme de services dans le domaine des arts en Alberta. Le conseil gère la deuxième galerie d’art en importance à Edmonton et la seule dédiée aux métiers d’art.  Le conseil des métiers d’arts organise de 15 à 20 expositions par année,  pour Edmonton et Calgary et pour un public provincial ou et parfois national ou international.  Le conseil offre également un large éventail  de services professionnels et de marketing pour les artisans émergents et établis.

Doté d’une formation en design industriel et en histoire du design, Tom a enseigné à l’Université de l’Alberta. Il a une vaste expérience comme conservateur, écrivain, professeur et planificateur d’expositions, particulièrement concernant la culture tangible,  le caractère régional et les arts folkloriques et professionnels. Il a également une longue expérience en représentation des intérêts des arts, tant aux niveaux local et national qu’international. Il a été président de la Alberta Cultural Action Network et président du Groupe de travail des métiers d’arts au sein de l’Équipe commerciale Canada – Produits et services culturels. Il siège actuellement aux conseils d’administration du Edmonton Artists Village, du Edmonton Arts Habitat et  de la  US Craft Organization Development Association, en plus d’être membre des équipes responsables des projets nationaux et internationaux pour le compte de la Fédération canadienne des métiers d’art.

Déclaration d’intention

Alors que les  grandes composantes du secteur culturel, comme le film et la radiodiffusion, les musées et galeries, le théâtre et les autres arts de la scène ont tendance à dominer l'agenda national des arts, les intérêts des artistes et des travailleurs autonomes de la culture sont souvent sous-représentés dans les débats entourant le droit d’auteur, la collecte de données par Statistique Canada, le  financement fédéral des arts, les négociations de libre-échange, les stratégies d’expotation, les politiques fiscales et l'emploi. J’ai été invité à me joindre au conseil d'administration. de la CCA l’an dernier. En tant que membre du conseil d'administration., mes intérêts sont axés sur les défis créatifs, sociaux et économiques auxquels font face les artistes autonomes  et ceux dont le travail se fait isolés dans leurs studios.

George Murray est un écrivain reconnu et un administrateur culturel vivant à St-Jean, Terre-Neuve.  Il est reconnu sur la scène internationale comme  poète : il a publié cinq livres qui ont été bien reçus par la critique et il a publié sur tous les continents.  Il singe également des articles sur les arts pour des magazines et des quotidiens tels que le Maisonneuve, le Globe and Mail, le Guardian,  le Toronto Star, etc.  En 2009, George était un des jurés pour les Prix littéraires du Gouverneur général et il a lui-même été nominé pour plusieurs prix prestigieux au Canada et aux États-Unis.  Il a été invité comme conférencier au Canada et aux États-Unis, notamment  par l'Association des bibliothèques publiques de l’Ontario et l'Université de Princeton. 

Depuis février 2007, George est directeur général du Association of Cultural Industries of Newfoundland and Labrador, une organisation qui produit de la recherche et milite pour l’avancement  des arts.  Il a siégé à de nombreux groupes consultatifs, conseils d’administration et comités  aux niveaux national, provincial et municipal.  Il a témoigné devant tous les paliers gouvernementaux  sur l'impact des politiques gouvernementales sur les arts et le secteur culturel de Terre-Neuve et du Labrador.

Son expérience professionnelle passée inclut d’avoir été  coordonnateur en communications internationales à  l'Université de Toronto, coordonateur des communications pour le bureau du président de l’Université Memorial et analyste politique  à la New York City Campaign Finance Board, ainsi que d’avoir occupés plusieurs postes en éducation  des adultes et des jeunes.

Déclaration d’intention

J'espère servir la CCA en tant qu’artiste et administrateur culturel d’expérience ayant une vision unique et pan-culturelle de la région de l’Atlantique.  J’ai un réseau étendu au sein de la communauté de Terre-Neuve et de l'Est canadien.  J’ai cultivé la capacité d'offrir ce que j'appelle des «services de traduction culturelle» : je peux facilement synthétiser les préoccupations, les enjeux et occasions dans le «langage» d'un groupe culturel  et les véhiculer à un autre groupe dans leur langage propre (par exemple, exprimer en termes politiques et bureaucratique  les besoins des artistes, et vice versa, et ensuite communiquer les résultats de cette conversation au grand public dans un langage approprié).  Je suis professionnel, grégaire, bien informé et passionné, et compte bien apporter ces qualités à la table du conseil d’administration de la CCA.

Déclaration d’intention

Je suis membre des Premières Nations et m’exprime avec aisance dans la langue Ojibway, en plus d’être bien informée des enjeux culturels auxquels le secteur est confronté.

Grâce à ma participation au Conseil des ressources humaines du secteur culturel (CRHSC), je peux apporter au conseil d’administration de la CCA une passion profonde et une compréhension de  la contribution des artistes sur une échelle globale.  J'ai fait la promotion du  CHRSC lors de divers événements et rassemblements et ai été impliquée dans  l'organisation au niveau régional et national.  Je suis fière d'avoir participé à ce conseil d’administration et sais que j’en étais un membre apprécié.  C'est avec cette expérience en tête  que j'exprime  mon intérêt à soumettre ma candidature au conseil d’administration  de la CCA.

Je suis bien connue dans la communauté autochtone et j’y suis respectée.  J'ai participé à divers  conseils d’administration et  comités qui ont amélioré et enrichi mes expériences.  Grâce à mes réseaux communautaires, j'ai développé des partenariats de travail positifs.  J'ai le temps et je m’engage à relever de nouveaux défis.

Déclaration d’intention

En tant que conceptrice et directrice artistique ayant travaillé autant comme travailleur autonome qu’employée, mes intérêts portent évidemment sur les conditions de travail et les droits d’auteur des créateurs. Je fais partie de la génération des travailleurs autonomes, de cette nouvelle vague d’entrepreneurs culturels qui se buttent malheureusement à un système désuet sinon dépassé par la rapidité à laquelle ses citoyens évoluent.

Ces intérêts pour les conditions de travail des créateurs et les droits d’auteur se sont précisés et accrus au cour des deux dernières années en combinant ma profession de conceptrice en mobilier à celui de diffuseur pour plus d’une trentaine de créateurs, mes pairs, dans un domaine qui est encore considéré comme émergeant, l’écodesign et l’art de récupération. 

Étant dans une position d’acteur et d’observateur dans mon domaine; ayant pris connaissance de nombreux dossiers et ayant participé aux travaux de Culture Montréal pendant 4 ans, mes intérêts se sont maintenant précisés et je souhaite pouvoir participer en apportant mes connaissances aux travaux de la Conférence canadienne des arts.

Déclaration d’intention

Mes trois dernières années au conseil d'administration de la CCA ont été enrichissantes  et pleines de défis. La reconstruction de la CCA est bien en cours et j'espère bien continuer à participer à sa revitalisation comme  instrument essentiel dans l'élaboration des politiques culturelles  au Canada. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu de périodes faciles pour notre secteur,  mais face à la possibilité d'une élection et la réalité d’un énorme déficit budgétaire fédéral, 2011 pourrait s'avérer particulièrement difficile. Compte tenu des ressources limitées des organismes artistiques, il incombera de plus en plus à la CCA de s'assurer que les besoins des artistes (par opposition aux seuls besoins des entreprises) soient entendus par ceux qui prennent les décisions sur le droit d'auteur, l'Internet, les télécommunications, les enjeux  de la radiodiffusion et le financement des arts. J'espère pouvoir continuer à soutenir activement le travail de la CCA en tant que membre du conseil d'administration.

Kathleen Sharpe est une gestionnaire sénior et une administratrice dans le secteur publique et le secteur culturel. Elle a été directrice exécutive du Ontario Cultural Attractions Fund  depuis sa création en 1999. Le fond, un programme unique établi dans le but d’appuyer les attractions touristiques à nature culturelle par l’entremise de bourses et de prêts, a investit en Ontario au montant de 26 M$ remis à 250 organismes.

Avant l’OCAF, Kathleen était directrice de la division culturelle de la municipalité de Toronto métropolitain, un poste qu’elle a tenu de 1991 jusqu’à la fusion de la municipalité avec la Ville de Toronto en 1998. L’entreprenariat de Kathleen a mené a l’adoption, par le Metro Council de ses premières politiques culturelles globales, le Metro’s Cultre Plan, en 1994. Elle a géré la transition des programmes et d’environ 150 travailleurs culturels lors de l’amalgamation de Toronto métropolitain dans la nouvelle Ville de Toronto. Kathleen a aussi tenu des postes de gestionnaires à l’Ontario College of Art and Design et au Banff Centre.  Kathleen est présidente de SharpeCulture, préside bénévolement le conseil d’administration de Toronto Artscape Inc. et est membre du conseil d’administration de la Conférence canadienne des arts. 

Déclaration d’intention

Je siège au conseil d’administration de la CCA depuis l'automne 2007. Je suis devenue vice-présidente en 2008 et présidente par intérim au début de 2009, avant d’être confirmée présidente lors de l'assemblée générale annuelle en juin 2009.  Mon énergie a été principalement axée sur : (a) assurer que l’organisation est sur une base financière solide et éliminer la dette accumulée et, (b) clarifier le rôle de l'organisation et rétablir  l'importance pour l’ensemble du secteur culturel de ce «réseau de réseaux » vieux de 65 ans. 

Nul doute  qu’il reste encore du travail à faire pour augmenter les sources indépendantes de revenu, mais la dette a été éliminée et l'organisation est en passe d’ établir sa valeur grâce à la recherche, la communication et la représentation des intérêts du secteur auprès des autorités fédérales, mais tout spécialement  en jouant un rôle de rassembleur pour les organismes culturels à travers le pays. 

Si je suis élue, mes priorités pour les trois prochaines années seront de travailler étroitement avec le conseil d'administration et le personnel  à:

• Clarifier et  communiquer le rôle de l'organisation grâce à un nouveau plan stratégique;
• Revoir les stratégies de communications;
• Rétablir la représentation géographique par le biais d’un comité consultatif du conseil;
• Renforcer l'importance de la recherche grâce à un choix judicieux des projets;
• Travailler avec le secteur privé à établir des relations à long terme pour des projets de partenariat;
• Travailler en étroite collaboration avec des partenaires dans la représentation des intérêts pour mieux communiquer les priorités de financement au gouvernement fédéral ; continuer à développer le Comité des priorités politiques  de la CCA; et
• Élaborer une nouvelle structure d'adhésion pour permettre la participation la plus large possible, particulièrement  par les jeunes

En 2008, Jason van Eyk retournait au poste de directeur régional de l'Ontario du Centre de musique canadienne après un congé d'un an durant lequel il a aidé à établir l'ArtsZone de l'Université de Toronto, une initiative touchant trois campus et vouée à améliorer la communication, la coordination et la collaboration au sein de la communauté des arts de l’Université de Toronto. Jason  s’était joint initialement à l’équipe du CMC en 2003, comme responsable du développement, auprès des publics de l'Ontario, d’une connaissance de la musique des compositeurs canadiens et de l’identification des possibilités d'encourager l'appréciation, l'étude et l’exécution de cette musique.

En 2000, Jason a complété sa maîtrise en administration, avec spécialisation dans les arts et l'administration des médias, à la Schulich School of Business de l'Université York. Depuis, il a travaillé comme directeur du marketing avec la Canadian Stage Company et comme coordonnateur du marketing avec le Harbourfront Centre. En 2003, Jason a reçu une mention spéciale élogieuse pour le prix de Pfizer pour les gestionnaires d'arts émergents.

Jason a récemment élargi ses intérêts à l'écriture et à l'enseignement. Comme écrivain, il s'est concentré sur l’audio urbain et sur les enjeux de la musique dans ses deux contributions à la série uTOpia de la Coach House Books. Il est actuellement chroniqueur de musique nouvelle pour le magazine Wholenote, ainsi que contributeur à de nombreuses publications de l'industrie de la musique.  Comme enseignant, il a été membre du corps professoral de la Regent Park School of Music,  chargé de cours en gestion des arts à l'Université de Toronto et il était membre de  l’équipe qui a développé le programme Entreprises artistiques du Cultural Careers Council Ontario.

Jason siège actuellement au conseil d’administration de la Conférence canadienne des arts, au comité consultatif du programme de Gestion des arts de l'Université de Toronto à  Scarborough et au comité consultatif d'ArtsBuild Ontario. Il est membre de la Provincial Arts Service Organization Coalition et responsable d’organiser la Toronto New Music Alliance. Il a  récemment servi comme président de la section musique pour la campagne d’ArtsVote de 2010.