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L'engagement du Canada en Afghanistan

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Rapport sur l'afghanistan

Les priorités canadiennes: accomplir des progrès et les mesurer

Priorité 4: Renforcer la sécurité frontalière et faciliter le dialogue bilatéral entre le Pakistan et l’Afghanistan.

Sécurité frontalière et dialogue

Le Canada:

  • contribue au dialogue entre l’Afghanistan et le Pakistan;
  • facilite les échanges entre les autorités frontalières des deux pays;
  • dispense une formation aux agents à la frontière et aux agents de sécurité;
  • met en place des infrastructures et de l’équipement essentiels.

C’est par la province de Kandahar, dans le Sud de l’Afghanistan, que transitent les marchandises et les voyageurs ainsi que les réfugiés et les rebelles à destination du Pakistan. L’avenir de cette province, comme son passé, est étroitement lié aux rapports entre les citoyens et les gouvernements des deux pays. La sûreté et la bonne gestion de la frontière pakistano-afghane, de même que l’amélioration des perspectives économiques pour les habitants de la zone frontalière, sont nécessaires à l’instauration d’un climat de stabilité et de sécurité dans les deux pays.

Pour cette raison, le renforcement des moyens dont l’Afghanistan dispose pour gérer sa frontière et favoriser la stabilité et le développement économique de la zone frontalière figure parmi les priorités du Canada. Cet objectif ne peut toutefois être atteint qu’en facilitant les échanges réguliers et constructifs, à la fois officieux et officiels, entre les autorités nationales et locales de l’Afghanistan et du Pakistan.

Pour susciter ce dialogue, il faudra surmonter les tensions qui règnent entre les deux pays. Ces tensions ont diverses sources: le refus de l’Afghanistan d’accepter pour frontière la ligne Durand, reconnue à l’échelle internationale; la présence des Pachtounes et des Baloutches dans un territoire chevauchant la frontière, qu’ils ne cessent de franchir de part et d’autre; l’incapacité du Pakistan d’empêcher les groupes extrémistes de lancer des attaques contre son voisin depuis des bases pakistanaises; et les 2,15millions de réfugiés afghans qui se trouvent toujours au Pakistan. Pour apaiser les antagonismes entre les deux pays ainsi que régler ces enjeux et divers autres, il faudra des efforts diplomatiques soutenus et bien coordonnés.

De concert avec les Afghans, les Pakistanais et la communauté internationale, le Canada a pris part à plusieurs initiatives visant à susciter un meilleur dialogue entre les deux pays et une meilleure gestion de la frontière. Il a facilité une série d’ateliers sur la coopération entre le Pakistan et l’Afghanistan tenus à Dubaï, Islamabad et Kaboul où, pour la première fois, des représentants de haut niveau des autorités frontalières des deux gouvernements ont discuté de collaboration au chapitre des douanes, des migrations, de la sécurité, du trafic de drogues et du développement. Le Canada a également fourni un soutien technique aux agences frontalières des deux pays, financé l’installation du secrétariat de la Jirga pour la paix (projet pakistano-afghan), facilité le dialogue entre les officiers des deux armées et travaillé au sein du G8 à promouvoir l’aide internationale au développement des territoires frontaliers. Concernant le développement économique de la zone frontalière du Kandahar, le Canada mènera des opérations de sécurité et investira dans le district de Spin Boldak, qui est un carrefour important où les échanges légitimes côtoient des opérations criminelles et les activités des rebelles. Nous axerons aussi nos efforts sur le renforcement des capacités de gestion aux différents postes frontaliers qui s’échelonnent entre la province de Kandahar et celle du Baloutchistan, au Pakistan.

Objectif du Canada d’ici 2011:

  • Nous nous attendons à ce que les institutions afghanes, avec le concours des autorités pakistanaises, exercent une meilleure gestion de la frontière et stimulent le développement économique de la zone frontalière.

    Nous mesurerons les progrès réalisés en vue d’atteindre cet objectif au moyen d’indicateurscomme l’affectation de fonctionnaires afghans dûment formés, l’installation des infrastructures nécessaires aux postes frontaliers, ainsi qu’une coopération accrue entre les autorités afghanes et pakistanaises.

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Date de modification :
2010-12-29