Les Forces nationales de sécurité de l’Afghanistan englobent l’Armée nationale afghane (ANA) et la Police nationale afghane (PNA). Au cours du trimestre, l’ANA et la PNA ont accompli des progrès par rapport aux objectifs fixés par le Canada. L’amélioration des capacités des forces de sécurité afghanes rend le gouvernement de l’Afghanistan nettement plus apte à fournir des services de base à la population.
Le Canada a fixé comme objectif à l’ANA de démontrer d’ici 2011 une capacité accrue de mener des opérations et d’établir un environnement plus sécuritaire dans les districts clés de la province de Kandahar, avec l’aide des alliés de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS).
Le Canada aide les Afghans à assumer la
responsabilité de leur propre sécurité en
formant et en encadrant les Forces
nationales de sécurité de l’Afghanistan,
dont l’Armée nationale afghane et la Police
nationale afghane.
À des fins de normalisation des évaluations, la FIAS a conçu au cours du trimestre un nouvel outil permettant d’évaluer de façon quantitative aussi bien que qualitative la capacité des Forces nationales de sécurité de l’Afghanistan. L’« outil d’évaluation de l’unité du commandant » remplace les « jalons de capacité » et sera désormais utilisé dans le cadre des rapports préparés sur les progrès réalisés en regard des repères que nous avons établis.
Les forces de sécurité de l’ANA ont plus que doublé dans le district de Zhari, à l’ouest de la ville de Kandahar. Même si sa capacité globale est demeurée la même depuis le dernier trimestre, l’ANA a continué de jouer un rôle actif au cours d’opérations « de retenue » essentielles.
Le Canada appuie le cours d’état‑major des officiers subalternes de l’ANA, qui vise à accroître la capacité de celle‑ci à effectuer des opérations et à former ses propres officiers subalternes. En avril, le troisième groupe comptait 47 diplômés (dont quatre agents de la PNA). Le cours de ce groupe n’a pas été donné par des instructeurs de la FIAS, mais plutôt par des instructeurs de l’ANA encadrés par des Canadiens.
En ce qui a trait à la Police nationale afghane, pendant le trimestre le Centre de formation de l’Équipe de reconstruction provinciale de Kandahar a donné une instruction de base à 87 agents de la PNA, et 19 autres agents de police ont obtenu un diplôme après avoir suivi un cours de six semaines en leadership et gestion. Ces réalisations importantes faciliteront l’afflux de policiers de la PNA à Kandahar durant l’été.
Le Canada aide les Afghans à assumer la responsabilité de leur propre sécurité en formant et en encadrant les Forces nationales de sécurité de l’Afghanistan, dont l’Armée nationale afghane et la Police nationale afghane. |
La police civile du Canada a également donné un cours de formation des formateurs d’une durée de trois semaines à Kaboul, au terme duquel 19 agents de la PNA ont obtenu un diplôme d’instructeur de la police.
Le Canada va toujours de l’avant en ce qui concerne les programmes de formation correctionnelle à la prison de Sarpoza. La formation du nouveau personnel de la prison a été confiée à des instructeurs afghans brevetés depuis peu, ce qui témoigne du succès des efforts déployés par le Canada en vue de la mise en place d’un système de formation durable. Les agents du Service correctionnel du Canada offrent encore de l’encadrement sur place.
Par ailleurs, au cours du trimestre, le Canada a continué de fournir de l’encadrement aux représentants de la justice de la province de Kandahar. Il a aussi continué à financer une formation spécialisée en matière de justice applicable aux jeunes, de traite des personnes et de lutte contre la corruption à l’intention des avocats, des juges et des procureurs de Kandahar. De plus, il a versé des fonds à des organismes d’aide juridique, y compris des groupes dont les services sont axés sur les femmes, et il a financé un cours sur le droit de la famille et l’éthique judiciaire. Toutefois, la dotation des postes dans le domaine de la justice à Kandahar reste difficile, étant donné les manœuvres d’intimidation et les attaques soutenues dont font l’objet les fonctionnaires.