En 1980, un incendie ravage plusieurs bâtiments situés sur la Pointe. Ainsi, en juillet, 3 maisons et un restaurant sont complètement ravagés. Le feu prend naissance dans la maison de M. Elphège Pealey suite à une défectuosité électrique. Comme la Pointe n'est pas alimenté en eau, les témoins présents ne peuvent circonscrire le feu. Comme il n'y a aucune borne d'incendie, les pompiers volontaires ne peuvent arroser les flammes.

La population, durement touchée par ces pertes, avait été affectée un peu plus tôt dans l'année par un premier incendie. Le jeudi 21 février 1980, le feu détruit le Centre communautaire de la Grande-Entrée. Ce bâtiment qui abritait autrefois l'école primaire est la propriété de la Corporation Municipale. Le feu qui se déclare au sous-sol vers trois heures du matin fait de nombreux dommages. Les pertes concernant l'édifice sont évaluées à 250 000$. Celles se rapportant à la Caisse Populaire de Grande-Entrée atteignent la somme de 75 000$. On estime à 10 000$ les pertes en instruments de musique et plusieurs milliers de dollars pour l'ameublement. De plus, il faut ajouter la perte de tous les documents municipaux de Grande-Entrée.

Comme la distance qui sépare Grande-Entrée du service d'incendie de Cap-aux-Meules est de 40 milles, les pompiers n'ont pu arriver à temps pour contrôler l'incendie. Les flammes se sont concentrées à cet endroit mais on ne déplore aucune perte de vie.

Le Centre logeait la salle de réunion de la communauté, un bar, les locaux de la caisse populaire de Grande-Entrée, ceux du conseil municipal et de la commission des loisirs. Pour la population de Grande-Entrée, c'est une lourde perte.

Le Centre communautaire de Grande-Entrée est finalement reconstruit en 1982.

Photographies et Articles de journaux