Un regroupement québécois, Selbec, présente une proposition, mais elle n'est pas retenue parce que l'offre est beaucoup trop basse et que les finances du groupe peuvent mettre en cause le développement de Mines Seleine.

Le gouvernement du Québec préfère qu'une grande compagnie oeuvrant dans le domaine du sel dirige Mines Seleine pour protéger et assurer les emplois et peut-être même augmenter les emplois à plus de trois cent. Le nouvel employeur s'engage à maintenir les acquis et augmenter la production à 1.5 millions de tonnes de sel durant les cinq premières années. Pour cela, ils doivent faire des investissements d'environ 16 millions de dollars. Ils s'engagent aussi à respecter les exigences du gouvernement : poursuivre les activités de Mines Seleine pour au moins dix ans, maintenir la proportion d'employés originaires des Îles-de-la-Madeleine, respecter les conditions de travail des employés et maintenir la principale place d'affaires de Mines Seleine au Québec.

Au cours de cette transaction, le gouvernement du Québec se fait accorder un escompte de 5% sur le prix du sel à partir du mois d'avril 1988. Cette escompte qui s'échelonne sur dix ans, occasionne une économie de 11 millions de dollars. Le contrat avec le ministère des Transports du Québec est également signé pour dix ans et prolongé jusqu'en 1998.

Photographies et Articles de journaux