Jean Lanteigne raconte son expérience dans l'infanterie
Pour entendre l'ancien combattant Jean Lanteigne raconter son expérience dans l'infanterie, cliquez ci-dessous.
modem 14 400 bauds modem 28 800 bauds
Les français eux autres, les Belges venaient le jour et ils nous remplaçaient eh. Pis après qu'ont avait pris une ville par exemple, c'était toutes des villes pis des campagnes eh avaient des campagnes. Après qu'on avait pris une ville ou bien une campagne comme on appelle ça, fallait y aller tous les soldats qu'étaient libres comme nous autres on se divisaient pas, on est tout le temps la bataille, y'avait 100 hommes dans la bataille en régiment, mais y'avait la compagnie B, C, D pis ainsi de suite. On avait le droit d'aller faire la relève après qu'on avait pris une ville là pis on faisait toutes les maisons, parce que quand dans une ville y'a des maisons. Quand que c'est qu'on arrivait dans une maison, on ouvrait la porte pis tout le monde quasiment était dans les caves, ils se cachaient eh! On leur donnait des ordres de sortir des caves, que c'était pour les délivrer, ça fait qu'ils sortaient de la cave. Pis on leur demandait s'il y avait des Allemands dans la cave ou ce que c'est qu'ils étaient là, pis si y'en avait, oui c'est correct on prenait le numéro. C'était des Allemands vivants puisqu'ils les avaient pris prisonniers pis ils les tenaient dans les caves là. Bon, on leur a demandé combien ce qu'il y'en avait là, deux, trois, quatre pour les garder. Mais là on faisait sortir les Français nous autres, vite! Pour ça soit vite, pis là quand que Français étaient sortis, on avait une bombe nous autres pis en envoyait dans la cave. C'est ça qui marchait dans ce temps là. Mais aujourd'hui, j'crois ben si y'avait une guerre ça serait pas la même chose. Moi franchement, j'était d'une euh, j'avais un physique pas facile de m'épeurer.
[ACC] [Principale] [Retour]