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Résumé
La conservation des oeuvres
d'art à la Galerie
nationale
par Nathan Stolow
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1
Le Galerie nationale a fait l'acquisition en 1940 du tableau de Corot, le
Pont de Narni.
L'oeuvre n'avait pas d'antécédents d'ordre
technique, mais il était bien évident, après un examen
rapide de son état, qu'elle avait déjà été
l'objet d'une restauration, au moins une fois, entre la date supposée
de son exécution (1826-1827) et le moment où la Galerie nationale se l'était procuré. Le ton jaunâtre de
la peinture laissait voir que le vernis s'était décoloré
et que le vernisage n'était pas de la main de Corot. Des essais
préliminaires ont établi que le ton d'ensemble aurait plus
de fraîcheur. Après nettoyage, l'oeuvre donnait une plus forte
impression d'ampleur et de profondeur. On a procédé au
marouflage de la peinture et à la rectification des restaurations
antérieures.
Au cours de 1962, la Galerie nationale a entrepris la restauration
d'une oeuvre importante. Il s'agit de la Toilette de Vénus, par
Boucher, provenant du musée national de Stockholm et faisant partie
de l'exposition Héritage de France, qu'on a pu voir au
Canada en 1961-1962. Lors de l'arrivée de l'oeuvre à Montréal, on avait découvert que certaines parties de la peinture
menaçaient de tomber et, comme le tableau n'avait jamais été
l'objet d'un marouflage depuis 1746 (date de son exécution), il
est bien probable qu'il n'aurait pas pu supporter les rigueurs de l'hiver canadien pendant le transport. La décision fut prise de transporter
le tableau à Ottawa, pour un examen à la Galerie nationale,
dont le laboratoire s'est empressé de saisir cette occasion exceptionnelle
d'en faire l'examen, de parfaire la documentation et de se livrer à
un travail poussé de restauration sur une oeuvre d'une grande valeur.
On a transporté du musée de Chambly à
la Galerie nationale la Vierge et l'enfant, sculpture polychrome
attribuée à l'atelier Labrosse. La ciselure avait été
recouverte à l'origine d'une abondante couche d'émail blanc
et brillant, qui obscurcissait le fond original de peinture et de dorure.
Le surcroît de peinture a été complètement enlevé
et, dans la mesure du possible, la statue a été refaite.
Des descriptions en détail expliquent les diverses
phases de la restauration; des extraits de la documentation établie
au cours de l'oeuvre de restauration donnent des données techniques
bien au point.
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