Musée des beaux-arts du Canada / National Gallery of Canada

Bulletin 3 (II:1), 1964

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Voici un choix d'oeuvres importantes que la Galerie nationale a achetées l'année dernière:

Le sujet, inspiré de la tragédie de Médée, représente l'Ange de la Miséricorde retenant Médée, alors que la Folie sur son trône l'incite à frapper et que la Raison et la Vertu s'enfuient. Cette interprétation est de professeur Rudolph Wittkower. Le dessin est reproduit dans l'important ouvrage de Portalis sur Fragonard où il est mentionné comme l'un des principaux dessins du peintre. Cette oeuvre vient d'être offerte à la Galerie nationale par la Royal Trust Company de Montréal.

Ce dessin qui a fait partie des collections de lord Milford et de sir John Phillips est l'une des oeuvres les plus importantes dont la Galerie nationale a enrichi sa collection au cours des dernières années. Il correspond assez fidèlement au volet gauche d'un petit diptyque que se trouve à l'Alte Pinakothek de Munich et qui, d'après Friedländer, proviendrait de l'atelier de Memling.

Comme il existe peu de dessins flamands du XVe siècle dont on connaisse vraiment l'auteur et en l'absence de tout dessin pouvant être réellement attribué à Memling, rien ne nous permet d'affirmer que celui-ci est un original du maître ou une copie de la peinture. Mais, comme le fait observer M. A. E. Popham, aussi parfaitement que le dessin corresponde au tableau de Munich, il possède les plus grandes qualités et l'on n'y trouve aucune des petites faiblesses qui dénotent d'ordinaire chez le copiste une pénétration incomplète. Nous ne savons pas comment Memling procédait dans son atelier, mais il est permis de supposer qu'il présentait à ses élèves des dessins comme celui-ci, d'après lesquels ils devaient produire des peintures.

Dessin au crayon se rapportant à la peinture du même titre exécutée en 1827 dont la Galerie nationale a fait l'acquisition en 1940. Le dessin diffère de la peinture par les personnages que l'artiste a ajoutés à l'avant-plan, à gauche, et par la présence de bovins dans la rivière.

Jacopo di Cione dont la carrière artistique s'étend de 1365 à 1398 était frère cadet et disciple d'Andréa Orcagna (v. 1308-1368), architecte, sculpteur et peintre florentin du milieu du XIVe siècle. Il existe trois tableaux de Jacopo sur lesquels on possède des documents: le retable de Saint Mathieu, à la galerie des Offices, dont seuls les panneaux latéraux sont de lui, le retable de Saint Pierre (1370-1371), dont des fragments se trouvent à la National Gallery de Londres et Le couronnement de la Vierge (1373), à l'Académie de Florence, peint en collaboration. Berenson attribue à Jacopo une cinquantaine de peintures. Son triptyque, qui est en excellent état de conservation et le premier du genre à enrichir la collection de la Galerie nationale, a déjà fait partie de celle du prince Murat, à Paris.

"On doit dire à l'honneur de Riopelle qu'il a créé un style où se trouvent réunis la vitalité de la nature et l'équilibre conventionnel. Les touches de son couteau à palette, épaisses et diversifiées, vibrent, se déplacent pour enfin s'enclaver en harmonieuses zones chromatiques de mouvements opposés; c'est précisément dans ces compositions dynamiques que s'affirme la poésie de Riopelle." Ces paroles de Franco Russoli décrivent très bien le triptyque Pavane, oeuvre importante de notre compatriote que la Galerie ajoute à sa collection.

Ce portrait de M. Sériziat, peint en 1790, précède celui de 1795 qui est un tableau célèbre de Louvre, où le peintre le représente aux trois quarts, en tenue de cavalier. M. Sériziat était le beau-frère de David, ayant épousé la belle-soeur du peintre, Emilie Pécoul. David est l'un des géants de la peinture française qui ont contribué à détruire le style aristocratique et facile du XVIIIe siècle. Il a établi le classicisme et a été un chef de file dans cet art qui respirait "la république héroique". Il se dégageait de ce style nouveau et sévère quelque chose de guerrier qui ne tarda pas à attirer de nombreux peintres. Ce classicisme qui était le style reconnu sous la Révolution, le Consulat et l'Empire existe encore, à certains points de vue, dans l'art académique.

Edmund Alleyn a étudié à l'Ecole des Beaux-Arts de Québec avec Jean-Paul Lemieux. Il a participé à l'Exposition internationale de Guggenheim en 1958, à la Biennale de Venise en 1960 et a reçu une mention honorable à la Biennale de Sao Paulo en 1959. Depuis quelques années, il exerce son art surtout à Paris.

Jean McEwen est un peintre de Montréal. On trouve ses toiles dans des musées et des collections particulières au Canada, et le Museum of Modern Art de New York vient de faire l'acquisition d'une de ses oeuvres. En 1963, il reçut une mention honorable à la Biennale de Sao Paulo où, avec trois autres artistes, il avait représenté le Canada.

Cette peinture est attribuée à Jean Brueghel l'Ainé, surnommé Brueghel de Velours, à cause de sa prédilection pour la richesse des coloris. Jean était le plus jeune fils de Pierre Brueghel l'Ancien. Après avoir étudié de dessin avec sa grand mère, Marie de Bessemers, veuve de Pierre Coucke d'Alost, il fut l'élève de Pierre Goetkint, puis travailla en Italie avec Paul Bril et peignit à Prague et à Nuremberg. En 1605, il épousa Catherine de Marienbourg et, en 1637, leur fille Anne devint la première femme du peintre David Teniers le Jeune. Jean Brueghel a été peintre à la cour de l'archiduc Albert et de l'archiduchesse Isabelle, gouverneurs des Pays-Bas, ainsi que l'ami et le collaborateur de Rubens. On compte parmi les élèves de Jean Brueghel, Daniel Seghers, Lucas de Waal, Abraham Govaerts et son propre fils, Jean II.

Il y a dans la peinture de Jean Brueghel un equilibre remarquable entre la fidélité à la nature et l'effet pictural. Il dispose ordinairement ses fleurs de façon à créer un coloris saisissant. Sa pâte, à la manière flamande, est épaisse et onctueuse et son style réaliste nous permet de reconnaître les nombreuses fleurs qui composent ces tableaux. Le Rijksmuseum d'Amsterdam, le Musée Royal des Beaux-Arts d'Anvers, le Prado de Madrid et l'Ambrosienne de Milan possèdent des oeuvres de Jean Brueghel.

John Chambers est né à London (Ontario) où il a étudié au H. B. Beal Technical School. Il étudia pendant cinq ans à la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, à Madrid et reçut le Prix national de la Peinture en 1958. Il revint à London en 1962.

Alan Davie, né à Grangemouth en Ecosse, a étudié à l'Edinburgh College of Art. Il exposa pour la première fois en 1950, à la Gimpel Fils Gallery de Londres et subséquemment aux Etats-Unis, au Japon, en France, en Italie, en Hollande et en Allemagne. On a pu constater dans l'art de Davie une certaine affinité avec l'expressionnisme allemand, mais ses dernières oeuvres, puissantes et explosives, se rapprochent plutôt de l'expressionnisme abstrait.

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