Bulletin Annuel 4, 1980-1981

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Introduction

par Joseph Martin

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L'introduction au Bulletin annuel est de tradition écrite par le directeur de la Galerie nationale. Pour ce quatrième bulletin annuel, nous devons faire exception à la règle, à cause du départ de la directrice, Mlle Hsio-Yen Shih, le 31 mars 1981. En ma qualité de directeur intérimaire, je reprends donc cette tâche que Mlle Shih n'a pas eu le temps de remplir.

L'année 1980-1981 a marqué le centenaire de la Galerie nationale et, tout au long de cette année, des expositions de tout genre ont contribué à célébrer cet événement. Après la très importante exposition historique, Fonder une Galerie nationale: L'Académie royale des arts du Canada 1880-1913, qui a inauguré les célébrations, il faut souligner la présentation de deux autres expositions de caractère très différent mais qui révèlent bien la vitalité de notre institution, Pluralities / 1980 / Pluralités, miroir de la dernière décennie, et Le jeune van Dyck, grand maître du portrait du XVIIe siècle.

Malgré les restrictions budgétaires, les acquisitions nous ont permis d'enrichir les collections d'oeuvres aussi importantes que Squelettes à l'atelier de James Ensor, le buste de marbre de Cosme III de Médicis de Foggini, le Portrait d'un homme de Cornelius Krieghoff, en plus des oeuvres d'artistes canadiens contemporains tels que Paterson Ewen, John McEwen, Michael Snow et Serge Tousignant.

Enfin, nous ne pouvons passer sous silence la remarquable endurance du personnel de la Galerie nationale. La réalisation d'un programme cohérent d'activités de musée réclame une constance de travail et un dévouement à l'institution, qui dépassent, à cause d'impositions supplémentaires et de circonstances difficiles, la mesure normale de la contribution d'un personnel de musée. Pour cette année 1980-1981, je dois rendre témoignage à tous les employés de la Galerie, qui nous ont permis, malgré l'instabilité du présent et l'incertitude de l'avenir, de remplir notre mandat au meilleur de nos capacités et de nos possibilités. Je peux, maintenant que je suis directeur intérimaire, rendre hommage à la valeur du personnel et à son extraordinaire talent d'adaptation. La survie de cette institution tient à la volonté de vivre et de travailler de son personnel. Il était temps de lui en exprimer notre reconnaissance.

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