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C'est un musée fascinant,
le plus important de la provine
après ceux de Montréal et de Québec.
La collection est de bonne qualité et d'un grand intérêt
car toutes les écoles et tous les siècles sont représentés,
bien qu'il n'y ait pas de grand chef-d'oeuvre.
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(Myron Laskin, conservatrice de l'art
européen à la Galerie nationale d'Ottawa,
cité par Lily Tasso, «À Joliette: un musée méconnu et fascinant»,
La Presse, 26 avril 1975)
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Nature morte aux raisins verts
Paul-Émile Borduas (1905-1960)
1941
huile sur toile
Collection du Musée d'art de Joliette
Dépôt des Clercs de Saint-Viateur
Acquise par Wilfrid Corbeil en 1943, cette nature morte de Borduas est parmi les
premières oeuvres de la collection du musée.
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Le chanoine Wilfrid Tisdell dans sa demeure à
Winchendon au Massachusetts
vers 1963
Collection Jean-Paul Fontaine
Wilfrid Tisdell, que l'on aperçoit ici au milieu de sa collection, est ce chanoine qui
fera don aux Clercs de Saint-Viateur, en 1961, d'une collection d'art européen. Wilfrid
Tisdell avait connu les Clercs de Saint-Viateur, dont Wilfrid Corbeil, au cours des
années 1914-1921 alors qu'il enseignait l'anglais au Séminaire de Joliette.
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Devant la basilique Saint-Pierre
de Rome, Wilfrid Corbeil, c.s.v.,
et l'abbé François Lanoue
1974
Collection François Lanoue
Pour développer la collection du musée, Wilfrid Corbeil fréquente, entre autres, les
antiquaires montréalais, américains et européens.
«Dans les églises d'Italie, il se sentait envahi
par la peinture, et dans les grands musées, il aimait confier des commandes aux copistes,
et à Paris, aux antiquaires. Peu importe le coût d'un objet d'art, il s'arrangeait pour
en orner le musée. C'est qu'en ces occasions-là, il ne lésinait pas tandis qu'en
d'autres, une pièce de dix sous était plus importante qu'un billet de cent dollars...»
(François Lanoue, extrait d'un texte de l'exposition Wilfrid Corbeil, entre
les lignes , Musée d'art de Joliette, 1996)
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Le musée dans les murs du Scolasticat
mai 1975
Collection René Pageau, c.s.v.
Bruno Drolet, Paul Beaupré et Gustave Lamarche, tous trois Clercs de Saint-Viateur,
participent à un lancement de livres au musée, alors situé dans l'enceinte du
Scolasticat des Clercs de Saint-Viateur. De 1943 à 1968, le musée est un Séminaire de
Joliette. Il habitera les murs du Scolasticat de 1968 à 1976, c'est-à-dire jusqu'à
l'ouverture du bâtiment actuel du Musée d'art de Joliette.
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L'Honorable Serge Joyal, c.p., prononçant un discours
lors de l'inauguration du musée

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25 janvier 1976
Archives des Clercs de Saint-Viateur à Joliette
Wilfrid Corbeil et Serge Joyal travailleront de concert, pendant plusieurs années, à
mettre sur pied la corporation laïque (1967), à construire le présent musée et à en
développer la collection.
Accrochage des années soixante-dix

vers 1976
Collection du Musée d'art de Joliette
Fonds Wilfrid Corbeil |
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L'orgue et l'autel sur des murs opposés, les structures de béton rappelant des colonnes
et, tout autour, tel un jubé, une promenade: tout dans cet aménagement associe musée et
église, foi et art. Cet aménagement de Wilfrid Corbeil, c.s.v., est un bel exemple de
transition entre deux époques, entre le chrétien et le laïc.
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Le Musée d'art de Joliette
et son revêtement extérieur original |
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conception
architecturale: Wilfrid Corbeil, c.s.v.
1976
Collection du Musée d'art de Joliette
Fonds Wilfrid Corbeil
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«Le ciment à l'état naturel tel qu'on le voit au
sortir des coffrages, comme
j'ai pu le constater dans les églises modernes de la Suisse, [...] est à coup sûr le
matériau qui offre à l'architecte les plus belles perspectives.»
(Wilfrid Corbeil, extrait d'une communication présentée à Québec le 13
décembre 1951) |
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Si Wilfrid Corbeil avait conçu le Noviciat, en 1939, en
ayant à l'esprit les concepts objectivants de Le Corbusier plan, volume et surface ,
c'est avec le musée, en absence de tout style, qu'apparaît évidente l'influence de
l'auteur du Modulor .
«L'immeuble de béton [...], présente une allure sévère, hermétique, imperméable au
soleil et à la lumière. Formé de cubes qui s'harmonisent avec les lois rigoureuses du
Nombre d'or, forme particulièrement chère au père Corbeil, le Musée apparaît dans
l'agencement de ses volumes d'une proportion incontestable. "Sa beauté formelle,
sans paradoxe, commente le père Corbeil, est donc tout intérieure".»
(Marie Laurier, Le Musée de Joliette est né d'un achat qui fit scandale , La
Presse , 2 février 1976)
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