Notes et références:

1Plusieurs dates ont été avancées pour la naissance de Marie-Anne Gaboury. Celle-ci a été tirée du Dictionnaire biographique du Canada de 1972, de George F.-G. Stanley. L’abbé G. Dugast dans son article, «First Canadian Woman in the Northwest», 1902, suggère qu’elle est née le 6 novembre 1782. Enfin, Grant McEwan dans son roman, «Marie-Anne, The Frontier Spirit of Marie-Anne Lagimodière», propose le 15 août 1780 comme date de naissance.



2 Lagimodière: plusieurs orthographes existent pour Lagimodière. Les plus communes sont Lagimodière, Lavimodière et Lajimodière.



3Yvon Desautels. — Les coutumes de nos ancêtres. — Montréal : Éditions Pauline, 1984., P. 15



4Yvon Desautels. — Les coutumes de nos ancêtres. — Montréal : Éditions Pauline, 1984., p. 29



5 Yvon Desautels. — Les coutumes de nos ancêtres. — Montréal : Éditions Pauline, 1984., p. 29 Dans la tradition québécoise de l’époque, Marie-Anne Gaboury aurait été considérée comme une vieille fille. La plupart des filles, à cette époque, se mariaient à 16 ou 17 ans.



6 Agnès Goulet. — Marie-Anne Gaboury, Une femme dépareillée. — Saint-Boniface : Éditions des Plaines, 1989. — P. 2



7 Selon George F.-G. Stanley, dans son livre «Louis Riel», une jeune fille Orkney serait venue dans le Nord-Ouest en 1806. Elle se serait déguisée en homme et serait entrée au service de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Elle aurait été démasquée lorsqu’elle a donné naissance à un bébé en décembre 1806. Toujours selon Stanley, mère et enfants auraient été renvoyés en Écosse.



8 G. Dugast, abbé. — The First Canadian Woman in the Northwest. — Nouv. éd. — Historical and Scientific Society of Manitoba, 1970. — P. 2-3



9 Laurier Gareau. — [Marie-Anne Gaboury].— 1979. — Monologue dramatique préparé pour la fête On s’garroche à Batoche



10 Portage: action de porter une embarcation d’un cours d’eau à l’autre.



11Laurier Gareau. — [Marie-Anne Gaboury]



12Laurier Gareau. — [Marie-Anne Gaboury]



13 Fort William est situé sur la rive ouest du lac Supérieur. Aujourd’hui, Fort William a été réuni avec Port Arthur pour former la ville de Thunder Bay.



14Fort Gibraltor devient Fort Garry en 1822. À cette époque, le Fort Gibraltor appartient à la Compagnie du Nord-Ouest et le Fort Douglas à la Compagnie de la Baie d’Hudson.



15Gens du pays: Ce terme décrit les Canadiens français qui hivernent dans l’Ouest pour faire la traite des fourrures. Mais, le terme s’applique aussi aux personnes dont les parents sont de races différentes, car les voyageurs et les hivernants se sont mariés avec des femmes indiennes et en 1807, on commence déjà à voir l’émergence du peuple Métis.



16 Pour de plus amples renseignements au sujet des «hivernements» permanents consultez le texte sur Gabriel Dumont.



17G. Dugast, abbé. — The First Canadian Woman in the Northwest. — P. 4-5



18Auguste de Trémaudan. — Histoire de la Nation Métisse dans l’Ouest Canadien. — Saint-Boniface : Éditions des Plaines, 1979. — P.33



19Laurier Gareau. — [Marie-Anne Gaboury]



20Agnès Goulet. — Marie-Anne Gaboury, Une femme dépareillée. — P. 20-21 Semblerait-il que cette histoire ait été adaptée par d’autres comme légendes de leur famille. (Voir Ludger Gareau).



21Auguste de Trémaudan. — Histoire de la Nation Métisse dans l’Ouest Canadien. — P. 33



22Laurier Gareau. — [Marie-Anne Gaboury]



23Il est probable que ce fils des Lagimodière soit né dans la région entre Fort Carlton et Fort Pitt, devenant ainsi le premier enfant blanc né sur le territoire de l’actuelle province de la Saskatchewan.



24Le Canadien est Batoche Letendre, le père de Xavier Letendre, dit Batoche qui fondera plus tard le village de Batoche.



25Laurier Gareau. — [Marie-Anne Gaboury]



26G. Dugast, abbé. — The First Canadian Woman in the Northwest. — P. 18



27 Les Bois-Brûlés se joignent aux hivernants pour chasser les colons de la région.



28Norwesters: nom donné aux hivernants de la Compagnie du Nord-Ouest.



29Bruce D. Sealey. — Cuthbert Grant et les Métis. — Agincourt : Société Canadienne du Livre, 1979. —(Bâtisseurs du Canada) — P. 7



30George F-G. Stanley. — Dictionnaire biographique du Canada. — Québec : Presses de l'Université Laval, 1972



31Bruce D. Sealey. — Cuthbert Grant et les Métis. — P. 7 La bataille de Sept-Chênes est considérée par beaucoup d’historiens comme ayant été le feu qui a donné naissance au concept d’une nation métisse.