La grotte du Trou de Fée est la première cavité à être enregistrée dans le répertoire spéléologique du Québec. Elle aurait été découverte en 1822 par de jeunes garçons qui chassaient le chat sauvage. Deux de ces mammifères se seraient engouffrés dans un trou obscur et les chasseurs perdirent de vue leur gibier aux dépends d'un orifice obscur du sol. Dès lors, des travaux furent menés pour agrandir et façonner une entrée artificielle à partir d'un petit puits naturel de 1 mètre de profondeur déjà existant.

 

En 1824, Joseph Bouchette, inspecteur en chef du Bas-Canada, visita la grotte.

En 1825, Bouchette publie un ouvrage intitulé "Tour through new settlements of L. Canada" dans lequel il décrit officiellement la grotte.

En 1847, déjà on y organise des excursions de sciences naturelles.

En 1861, Sir George Duncan Gibb (1821-1876), éminent chercheur de l'époque, fait mention de la cavité dans un document intitulé On Canadian Caverns.

Le 1 mars 1888, "La Presse" (Montréal) publie dans sa chronique occasionnelle ayant pour titre Curiosités Historiques un article intitulé Le Trou de Lazette qui traite vraisemblablement de la Grotte de Crabtree.

En 1914, l'abbé C. Dugas y organise des visites assidues.

En 1939, le frère Léo Brassard accompagné du Cercle des Jeunes Naturalistes entame la description et l'étude de la cavité.

En 1944, Harold B. Hitchcock du Service canadien de la faune y observe une chauve-souris.

En 1958, Jean. Corbel, géomorphologue français et spécialiste en phénomènes karstiques, visite la grotte.

Depuis 1965, ce sont les membres de la Société Québécoise de Spéléologie qui la visitent et y mènent différentes études sur une base assez régulière.

En 1970, André Gamache, SQS, fait une analyse physico-chimique de la grotte.

En 1973, dans le cadre d'une sortie du Club pour l'avancement de la recherche spéléologique transquébécoise, l'étroit couloir parallèle à la galerie secondaire est traversé pour la première fois.

En 1981, le météorologue Michel Jean étudie le microclimat de la grotte.

En 1987, une équipe de spéléologues français visite la grotte dans le cadre d'un événement organisé conjointement par le Laboratoire zoologique de Reims et l'Office francoquébécois pour la jeunesse.

En 1999 la Municipalité de Crabtree fait l'acquisition du terrain qui était jusqu'alors un lieu privé. À la fin de l'automne, la Municipalité y effectue des travaux de nettoyage, de dégagement et d'aménagement. L'entrée naturelle est largement dégagée et désormais, 177 ans après sa mise en place, l'entrée artificielle est refermée et condamnée aux dépends de l'entrée naturelle.

 

Longue vie à la Grotte du Trou de Fée de Crabtree !