Le petit bois
Tout au fond de la cour lointaine, Près de la rivière d'argent, Un bois aux lignes incertaines Tout au fond de la cour lointaine, Elève la taille hautaine De ses grands arbres indolents, Tout au fond de la cour lointaine, Près de la rivière d'argent.Au pied des ormes et des chênes, Sous les érables obligeants, Les futurs bacheliers y viennent, Au pied des ormes et des chênes, L'esprit lassé, le coeur en peine. Combler leurs cerveaux indigents, Au pied des ormes et des chênes, Sous les érables obligeants. Il s'y commet bien des fredaines, On y va rêver de Verlaine, Reste toujours notre domaine, |
Jean-Claude Martin
L'Estudiant, Mai-Juin 1937, Vol 1 No 7