| Joliette (1957-1968)
En 1957, deux nouvelles municipalités sont détachées de la municipalité de Saint-Charles: Notre-Dame-des-Prairies et Joliette-Sud. |
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Cette dernière municipalité fusionne avec Joliette en 1965. On parle alors du Grand Joliette, dans lequel on inclut Joliette, Saint-Charles, Notre-Dame-des-Prairies et Saint-Paul. En 1966, cette agglomération compte une population de 26 056 habitants.
La place Bourget
La “place du marché” a toujours été typique à Joliette, de caractère pittoresque et presque unique au pays, disait-on.
Dans les années 1960, c'était encore le centre-ville, entouré de commerces, de restaurants, de banques, de bureaux, etc. Sur le terre-plein central, à l'extrémité nord s'élevait le palais de justice et la station des pompiers et de la police; plus au sud régnait l'édifice du marché. Toute la vie commerciale se déroulait autour de cette place.
Ces deux derniers édifices, qui faisaient le charme de Joliette, sont maintenant démolis, pour faire place au progrès... La partie sud a fait place à une esplanade surmontée d'un champignon. Sur la partie nord, on a élevé un édifice, genre «propylée» (toit et colonnes), pour accueillir les producteurs agricoles.
Joliette a cent ans (1964)
Les festivités entourant le centenaire de Joliette ont donné lieu à de brillantes fêtes étalées sur une année. On reconstitua entre autres la première séance du conseil de la ville en 1864 et on publia un élégant album-souvenir intitulé Joliette 1864-1964. Cette publication rappelle l'histoire de la ville et fait le point sur la situation présente: politique, religion, culture, société, économie, industries, etc.
La plantation de l'arbre du centenaire devant le Séminaire commémore cet anniversaire.
Un Joliettain devient premier ministre du Québec
Antonio Barrette (1899-1968) fut un des Joliettains dont Joliette est le plus fier. Après les cent jours du premier ministre Paul Sauvé, Antonio Barrette lui succède en 1960. Député de Joliette depuis 1936 et ministre du travail depuis 1944, Antonio Barrette avait représenté son comté pendant 24 ans.
Après la défaite de l'Union nationale, il accomplit le mandat d'ambassadeur du Canada en Grèce, de 1963 jusqu'en 1967.
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