Qui sommes-nous? | Histoire chronologique | Inventaire de 1864

 

SOCIÉTÉ D'HISTOIRE DE MISSION LAC LA BICHE

Qui sommes-nous?


Notre histoire

En 1977, une recherche a été effectuée par les Métis 114 du pays menée par Eugène Huppie et Donna Fabbro. Les données compilées traitent de la conservation et de l'entretien du site de la mission du Lac La Biche. D'autres personnes sont aussi allées voir Frère Peroni dans le but d'aider à préserver les bâtiments de la mission. Grâce à tout cet intérêt, une réunion informationnelle a été tenue au Lac La Biche en 1978.

L'année suivante, une réunion de citoyens intéressés a été tenue au presbytère de Plamondon. Les participants étaient Lucille Joncas, Millie Lansing, Laura Dyksley, Frère Peroni, Soeur Laura Veaugeois, Leo, Louis, Andre et George Cloutier, Reed Gauthier, Wilfrid et Fern Plamondon.

La première réunion pour la conservation de la mission a été tenue dans le sous-sol de l'école de celle-ci en février 1980. Des contacts ont été faits avec Culture Alberta et deux membres de leur bureau sont venus pour constater de l'état des bâtiments.

Plus tard, en mai, un comité a été formé avec les Métis du pays. Ces membres étaient :
Lucille Joncas, présidente
Millie Lansing, secrétaire trésorière
Les conseillers étaient Jan Kozina, Soeur Laura Veaugeois, Justine Fortier, Art Gingras et Laura Dyksley.

L'année suivante les Cloutiers ainsi que les familles Connelly, Ladouceur, Bourque, Ostapezuk, Miller et Plamondon ont nettoyé et reconstitué les installations de la mission.

La Société historique de conservation de la Mission du Lac La Biche est née de ce comité.


Notre rôle et nos buts

Toutes les activités décrites ci-dessus ont donné à la société un savoir utile, ce qui lui permet de garder un rôle de sensibilisation. Le personnel de Culture Alberta se rend compte que les recommandations émises doivent être justifiées et l'inaction être remise en cause. Quelques fois, la Société a remis en cause les conseils du service historique des sites; par exemple, seuls les historiens ont été inclus à participer dans le travail sur les structures historiques. Sommes-nous amenés à penser qu'un archéologue historique est moins compétent qu'un historien dans cette matière?

La devise de la Société est « persévérance ». Cependant, il s'est avéré selon la Société que parfois le mot guide de Culture Alberta soit « intransigeance ». La restauration de la mission du Lac La Biche n'a pas été tâche facile en dépit de son statut dorénavant indiscutable « d'emplacement historique des plus importants d'Alberta ». La Société n'a pas toujours partagé le même point de vue que l'Alberta en ce qui touche la signification de la section 2 de l'acte des ressources historiques de l'Alberta :

2. Le ministre est responsable de (a) la coordination du développement ordonné, (b) la conservation, (c) l'étude et l'interprétation, et (d) la promotion de l'appréciation des ressources historiques de l'Alberta.


Un appel pour préserver le passé

Nous espérons que la communauté archéologique de l'Alberta prêtera sa voix à celle de la société afin de convaincre Culture Alberta du besoin pressant pour un schéma directeur approprié ou un programme de développement interprétatif afin de cerner le futur développement de la mission du Lac La Biche. La mission du Lac La Biche doit être restaurée à sa splendeur d'antan et retenir son statut qui lui avait donné la réputation « d'entrepôt du nord » et de « belle reine du lac » pendant la dernière partie du 19ème siècle. Une traduction des documents et des publications historiques est également essentielle. La conservation et la restauration de la mission du Lac La Biche sont impossibles sans accès à cette information. Cette dernière permettrait aussi de comprendre comment la mission du Lac La Biche a contribué au développement, à l'histoire et au patrimoine de l'Ouest canadien.

La Société a besoin de toute aide pour que la mission redevienne un mot dans le langage courant. Son importante contribution dans le développement et le patrimoine de l'Alberta doit être sauvée de l'oubli. Ainsi les Albertains comprendront et apprécieront mieux le rôle qu'elle a joué dans le développement de la région de l'Ouest canadien. Par conséquent, la Société, à son tour, gagnera une satisfaction durable en sachant que les futures générations peuvent également visiter la mission et sera reconnaissante de l'avoir sauvée de l'oubli en dépit des nombreux obstacles et du manque de temps.

La mission du Lac La Biche a tout pour devenir une destination touristique de première classe. La société a été leader dans les domaines de l'éducation et de la prise conscience et a servi d'exemple auprès d'autres institutions similaires. Sûrement, les fonds adéquats pour la protection du droit d'aînesse tombe sous la responsabilité des grades supérieurs du gouvernement. Malheureusement, la mission semble parfois être victime de la politique puérile, mesquine et partisane du gouvernement provincial qui peut trouver 345 000 000 $ pour une société multinationale afin de construire un moulin de pulpe de papier d'emballage mais indique qu'elle manque de fonds pour la restauration et la conservation de la mission afin que celle-ci devienne une destination touristique de grande beauté et d'importance historique.

Le coût moral des priorités incertaines du gouvernement provincial est très élevé. Si rien n'est fait nous pourrions assister à une perte irrémédiable d'une partie essentielle de notre histoire et par conséquent de notre mémoire collective. Avec cette perte de mémoire suit habituellement une perte de la dignité.

« Une nation qui n'honore pas son passé n'a aucun futur ».

Lycurgus de Sparta


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