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Histoire - Beaubassin (suite)    

En 1685, il y avait 22 habitations à Beaubassin. Toutefois, ce ne fut que vers 1686 que Beaubassin fut constitué en paroisse. C'est en cette année qu'un sulpicien, le Père Claude Trouvé, de Québec, construisait la première église de Beaubassin. L'église paroissiale se trouvait à l'endroit précis où, de nos jours, un monument indique l'emplacement du Fort Lawrence, construit en 1750. Aujourd'hui une voie ferrée traverse le cimetière. Le village continuait à se développer de 1686 à 1714, lorsque des jeunes colons de Port-Royal, de la rivière Saint-Jean, du Canada, de la France, et de l'Acadie se sont établis à Beaubassin. Le 25 septembre 1697, le traité de Ryswick rend officiellement l'Acadie à la France.


L'un des premiers soins de Jacques Bourgeois avait été de construire un moulin à farine et une scierie qu'il s'était procurés à Boston. Beaubassin importait alors une partie des articles nécessaires à sa population du Canada des Anglais du Massachusetts.

Robert de Vaugondy, Gilles, Partie de l'Amérique Septent? qui comprend la Nouvelle France ou le Canada, 1755. Bibliothèque nationale du Québec.


Lorsque Roger Kuessey, un jeune réfugié irlandais qui habitait à Port-Royal en 1671, arriva à Beaubassin, il apporta avec lui les premiers arbres fruitiers de Port-Royal. On profitait maintenant de pommes, poires et prunes. Cependant, avant la déportation, il n'y avait pas une grande quantité de terres labourées à Beaubassin.
Les Acadiennes faisaient elles-mêmes des étamines, des bas, et des souliers. Les pelleteries venaient des sauvages. La plupart des gens possédaient 12 à 15 bêtes à cornes et quelques uns en avaient même 20. Chaque famille avait aussi de 10 à 12 cochons et bêtes à laine. Les Acadiens se procuraient leurs petites nécessités d'une barque anglaise de Boston. La Nouvelle-Angleterre devenait maintenant le fournisseur principal des acadiens. Les Anglais acceptaient des fourrures en échange pour les biens fabriqués. Les Acadiens étaient tellement endettés qu'ils dûrent même travailler pour ce peuple afin de les repayer. Ceci rendait Beaubassin le point de jonction entre le Canada et l'Acadie puisqu'on arrivait par eau du golfe du Saint-Laurent.

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