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Histoire - Cobequit (suite)
Post-déportation
Les deux mille Acadiens qui se sont également échappés
de la déportation se cachent dans les bois de la Nouvelle-Écosse
et du sud du Nouveau-Brunswick. Ils vivent dans la crainte continuelle
dêtre capturés et déportés ou enfermés
dans les prisons de Halifax.
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À partir du 1er mai 1757, les familles acadiennes ne pouvaient
pas sortir et circuler librement dans les colonies anglo-américaines;
il leur faudra une autorisation pour sortir de lendroit quon
leur avait assigné.
Le 8 février 1766, quelques Acadiens réunis à
Boston demandent dêtre transportés au Canada.
La Chambre des Représentants du Massachusetts refuse de donner
aux Acadiens les secours demandés. On leur fournit cependant
quelques navires pour les transporter au Canada, mais en nombre
très insuffisant.
Comme on ne peut leur fournir suffisamment de bateaux, plusieurs
Acadiens du Massachusetts, du Connecticut et de New York décident
de faire le trajet à pied jusquà Montréal.
Ce voyage de 800 kilomètres environ, sans compter les détours
inévitables, nest pas de nature à effrayer les
Acadiens, habitués à parcourir les forêts de
leur Acadie natale. Dès le printemps de 1767, plusieurs caravanes
sorganisent au Connecticut pour le grand voyage au Canada.
Parents et amis se groupent : les familles Amirault et Forest font
partie du contingent.
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Bibliographie
Arsenault, Bona, Histoire et généalogie
des acadiens, Tome 1, Le Conseil de la vie française en Amérique,
Québec, 1965.
Deveau, J. Alphonse, Notre Héritage
Acadien Vol. 1, Limprimerie de lUniversité Sainte-Anne,
Pointe-de-lÉglise, N.-É., 1982.
Deveau, J. Alphonse, Sally Ross, Les
Acadiens de la Nouvelle-Écosse; hier et aujourdhui, Éditions
dAcadie, Moncton, 1995.
Lanctôt, Léopold, LAcadie
des Origines, Éditions du Fleuve, Montréal, 1988.
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