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Histoire - Cobequit (suite)   

que l’anglais devienne la seule langue d’instruction seulement à partir de la cinquième année.

Déportation

Dans la région de Cobequid, les Anglais ne purent embarquer aucun des Acadiens : tous s’étaient enfuis soit à l’île Saint-Jean, soit à Louisbourg, soit à Miramichi. Les réfugiés y vécurent jusqu’au mois de novembre, au milieu des plus grandes privations. À ce temps, les Anglais avaient brûlé toutes les maisons et avaient organisé une battue générale dans toute la région, afin de capturer le plus d’Acadiens possible. Plusieurs Acadiens sont morts d’épuisement.

Au cours de 1756, les bateaux français qui croisent dans le golfe Saint-Laurent amènent à Québec plusieurs Acadiens réfugiés de Miramichi. À Québec, l’hiver 1756-1757 fut terrible pour les réfugiés acadiens. La famine sévit dans la colonie.

À Miramichi, la misère est extrême : l’intendant n’avait envoyé des vivres que pour 600 personnes, alors que les Acadiens réfugiés à cet endroit sont au nombre de plus de 3500. La pêche ne suffit pas à nourrir tout le monde; un grand nombre de réfugiés meurent de faim et de privation.

Les Acadiens qui demeuraient à Miramichi semblent s’être séparés en deux groupes: quelques-uns se dispersent le long de la côte, de la baie de Miramichi jusqu’à la baie des Chaleurs, tandis que la grande majorité va se réfugier le long de la rivière Restigouche, où ils se sentent plus en sécurité contre les attaques des Anglais.

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