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Histoire - Louisbourg (suite)  

La chute de Louisbourg

En mai 1745, la forteresse subit un premier siège par des troupes de la Nouvelle-Angleterre constituées de 4000 coloniaux dans quatre-vingt-dix bateaux sous le commandement de William Pepperell, le propriétaire d’une compagnie de navires. Seule la flotte qui bloquait l’entrée du havre, sous le commandement de Sir Peter Warren, était d’origine britannique. Mille quatre cent soldats sous le commandement du Gouverneur Louis DuPont Duchambon, en plus de 2000 habitants de Louisbourg ont dû se battre contre environ 8000 anglais. Suivant une bataille de sept semaines, les Français ont céder la forteresse aux Anglais. La ville fut donc complètement occupée par des troupes de la Nouvelle-Angleterre au début et plus tard remplacées par des troupes britanniques.

Avec le Traité d’Aix-la-Chapelle de 1748, les Français recouvrèrent le Cap Breton en 1749 et renforcèrent les fortifications de Louisbourg.

Le deuxième siège de Louisbourg eut lieu pendant l’été de 1758. Le général Amherst était à la tête des troupes britanniques, mais c’était le général Wolfe qui dirigeait le siège systématique et vigoureux de la ville. Cette fois, Louisbourg était en meilleure forme pour l’attaque. Ses soldats étaient pleins de courage, la nourriture et les fusils étaient en abondance et sa population comptait 8000 habitants. La bataille dura environ deux mois, jusqu’au 26 juillet, date à laquelle le gouverneur français, Chevalier de Drucour, fut vaincu par l’admiral Edward Boscawen. Avec cette victoire, les Britanniques gagnèrent l’Île-du-Prince-Édouard, en plus du Cap-Breton.

Pendant la décennie suivante, Louisbourg était une ville de garnison britannique. Ayant trouvé et établi à Halifax un havre qui servait mieux leurs intérêts que celui de Louisbourg et devant la peur que les Français redeviennent les propriétaires, les Britanniques...

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