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Histoire - Louisbourg (suite)    

...la mer, Louisbourg avait des plus petits remparts et des emplacements de fusils, ainsi que deux batteries majeures. La construction de la forteresse ne commença qu’en 1720, mais comme le climat n’était pas propice à la construction et qu’il y avait un manque de bons matériaux et d’employés, les fortifications furent seulement complétées vingt ans plus tard. Certains historiens vont même jusqu’à appeler Louisbourg la première ville sur le continent ouest à être fortifiée de manière scientifique.

Le niveau de vie à Louisbourg s’avérait excellent pour au moins un bout de temps. La ville à l’intérieur des murs était constituée de maisons construites en bois, de magasins, d’auberges, de chapelles, etc, tous n’ayant pas plus que deux étages ce qui permettait à l’air de circulé facilement. En 1734 le nombre d’habitants de Louisbourg était 1116, mais ce dernier s’élevait à 1463 en 1737.

Robert de Vaugondy, Gilles, Partie de l'Amérique Septent? qui comprend la Nouvelle France ou le Canada, 1755. Bibliothèque nationale du Québec.

 

En additionnant les 550 hommes de la garnison (d’habitude la garnison de la forteresse variait d’environ 1000 à 4000 hommes), la population total dépassait 2000, faisant de Louisbourg une des villes les plus peuplées de l’Amérique du Nord. Parmi cette population, il n’y avait pas que des soldats, mais aussi des charpentiers, des maçons, des tailleurs, des ménagères, des religieuses, un maître de danse, et même quelques esclaves noirs. Les Mi’kmaq venaient à la forteresse pour l’échange des fourrures, et les Acadiens venaient pour y vendre des produits agricoles. La ville était aussi pleine de marchants, de pêcheurs basques, d’officiers royaux ainsi que de marins venant du Québec, de Boston, de la France et de la Martinique.

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