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Histoire - Pisiquit (suite)
dimanche. Pendant les années juste avant la déportation (1752
à 1755), Le maire était le curé de Pisiguit.
Les registres paroissiaux de mariage montrent que, de plus en plus, les
gens du bassin des Mines commencaient à chercher leur époux/épouse
à l’extérieur des paroisses de leur propre village.
Un registre appartenant à la paroisse Saint-Charles de Grand-Pré
indique qu’en fait, parmi 164 mariages, 29 étaient constitués
d'un partenaire de Grand-Pré et de l'autre issu d'une des deux
paroisses de Pisiguit.
Les maisons de Pisiguit, comme celles des villages voisins, devaient
être construites selon les ressources disponibles. C’est pourquoi
la grande majorité était fait d'une charpente en bois et
comportait peu de pièces et de meubles. Les maisons possédaient
une cheminée également charpentée de bois, mais qu'on
couvrait d'argile à l'intérieur.
Alors, qu'est-ce qui fit de Pisiquit une région si florissante?
D'abord, il faut considérer l’effet de l’âge
des colons. Comme plusieurs des nouveaux venus étaient jeunes,
ils furent capables d'engendrer des familles nombreuses. Aussi, la production
de blé était abondante, une grande quantité de bons
marais étaient disponibles pour l’agriculture, les rivières
étaient pleines de poissons et le bétail était nombreux.
En fait, pour renforcer l'idée que les Acadiens profitaient d’un
bon niveau de vie, ce peuple possèdait le taux de mortalité
infantile le moins élevé du monde occidental.
Malheureusement, Pisiguit n’a pas su rester prospère. Comme
celui-ci était le village acadien le plus près d'Halifax,
ses habitants étaient les premiers choisis par les Anglais pour
le difficile travail de construction des chemins. De plus, ils devaient
souvent prendre le blâme des attaques perpétrées par
les Amérindiens. C'est donc peu surprenant que lorsque les frictions
avec les Anglais augmentaient, plusieurs Acadiens quittaient leur village.
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