Les Collections numérisées du Canada   Atlas historique acadien
Introduction
Historique
Les cartes
Recherche
Remerciements
Contactez-nous
Carte du site
Bibliographie
English
 
Historique - Port-Royal (suite)   

La guerre éclatera de nouveau plusieurs fois entre 1688 et 1755. En 1710, Port-Royal est rebaptisée Annapolis, en l’honneur de la reine d’Angleterre et ce sera la dernière fois que les Français auront la gestion de ces terres. Les Anglais demandent aux Acadiens de prêter le serment d’allégeance inconditionnelle au roi d’Angleterre. Les Acadiens ont toujours refusé de prêter serment d’allégeance, croyant qu’ils ne pourraient conserver le libre exercice de leur religion ou qu’ils seraient forcés, un jour ou l’autre, de prendre les armes contre leur mère-patrie, la France, ou contre d’autres colonies du Canada. En 1713, le traité d’Utrecht met fin à la guerre entre la France et l’Angleterre et cède définitivement l’Acadie et Terre-Neuve aux Anglais.

Le 9 août 1755, c’est dans la région de Beaubassin que l’arrestation des premiers Acadiens prend place. À Port-Royal, le major John Handfield est préposé à l’arrestation et à l’embarquement des Acadiens sur les bateaux. Près de la moitié lui échappe. On n’est pas certain de ce qui s’est passé à Port-Royal lors de l’arrestation et de l’embarquement des Acadiens mais, d’après une lettre de Murray (responsable de la déportation à Piziguit – Windsor) à Winslow, datée du 8 octobre 1755, on a raison de croire que des troubles sérieux ont éclaté, au cours desquels plusieurs soldats anglais ont été tués, de même que des Acadiens.

Précédent        Suivant