C'est en suivant les traces de son père, Louis-Philippe Hébert,
qu'Henri Hébert débute sa carrière de sculpteur. Né
le 3 avril 1884, il fait ses premières études en France.
Sa formation artistique résulte de plusieurs années d'études
tantôt en France, tantôt à Montréal, au gré
des déplacements de ses parents. Il fit ainsi l'apprentissage de
la sculpture et de l'architecture.
Au cours de l'année 1909, il travaille un moment dans l'atelier de son père. Puis, il opte pour l'enseignement. Pendant une dizaine d'années, il s'emploie à diffuser ses connaissances dans le domaine du modelage à l'École d'architecture de l'Université McGill en plus de collaborer à certains projets de l'architecte Ernest Cormier. L'oeuvre d'Henri Hébert se différencie de celle de son père, même si certains voient en lui le "Louis-Philippe des temps modernes"(2). Il sut, néanmoins, tirer profit de cette renommée tombée du ciel. Le premier monument qu'il réalise suit les spécifications d'une maquette produite par son père. Cette oeuvre à la mémoire d'Évangéline le rapproche de ses racines acadiennes. Un peu partout au Canada, on peut retrouver des oeuvres d'Henri Hébert, notamment en Nouvelle-Écosse, à Montréal et à Ottawa. La carrière d'Henri Hébert prend fin le 11 mai 1950 alors qu'il décède. |
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