| Frédéric Ozanam vit le jour, à Lyon, en 1813.
Élevé dans une famille chrétienne et vertueuse, il
apprit très tôt à se dévouer pour autrui. Son
père qui exerçait, à Lyon, la profession de médecin
devint célèbre par sa bonté et sa charité envers
les pauvres qui formaient le tiers de sa clientèle. C'est donc dans
cette atmosphère de dévouement que le jeune Frédéric
grandira. À l'âge de dix-huit ans, il débarque à
Paris pour y faire ses études de droit et de lettres, études
qui seront d'ailleurs couronnées par deux doctorats. C'est au cours
de cette période qu'il fondera avec ses camarades, la "Conférence
de la charité" qui deviendra, par la suite, la conférence
de Saint-Vincent-de- Paul. Le but de ces rencontres hebdomadaires est d'aller
aux pauvres.
En plus d'investir une grande partie de son temps en aide au plus démunis, Frédéric Ozanam a aussi exercé la profession d'avocat pendant un certain temps. Puis, après avoir enseigné le droit commercial à Lyon, il enseigna à l'Université de Paris. Et après avoir, longtemps, hésité entre le sacerdoce et le laïcat, il décida finalement de se marier à Amélie Soulacrois, fille du recteur de l'académie de Lyon. Le 8 septembre 1853, alors qu'il était à peine âgé de quarante ans s'éteint celui qui par son dévouement et son extrême charité avait accompagné, tout au long de sa vie, les moins nantis leur apportant réconfort et espoir. " L'ordre de la charité repose sur deux vertus: justice et charité. Mais la justice suppose déjà beaucoup d'amour; car il faut beaucoup aimer l'homme pour respecter son droit qui borne notre droit et sa liberté qui gêne notre liberté. Cependant, la justice a des limites, la charité n'en connaît pas."(1) |
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