TYPO: Parcours d'une collection
ICONE: ICO_PC_001 Ippolito ZAPPONI
Velletri, Italie, 1826 - Rome 1895

Père Prosper Beaudry, c.s.v.
1875
huile sur toile
Dépôt des Clercs de Saint-Viateur de Joliette
1975.396
ICONE: ICO_PC_002 Ippolito ZAPPONI
Velletri, Italie, 1826 - Rome 1895

Père Cyrille Beaudry, c.s.v.
1875
huile sur toile
Dépôt des Clercs de Saint-Viateur de Joliette
1975.080

Cyrille et Prosper Beaudry séjournent à Rome, en 1875, et posent alors pour Zapponi. L'artiste italien était connu pour ses tableaux religieux et il remporte un certain succès auprès des membres du clergé canadien.

L'abbé Prosper Beaudry a offert au musée du séminaire des objets divers qui témoignent de l'éclectisme des premières collections, comme par exemple... «...grande quantité de timbres (...) journaux, cartes, monnaies diverses, souvenirs de voyage (...) monnaie des Indes anglaises (argent)...»

En tant que curé de la paroisse Saint-Charles-Borromée de Joliette, il est responsable de la construction de l'église (1889-1892) à laquelle collaborent plusieurs artistes dont le frère Flavien-N. Vadeboncœur, c.s.v., le sculpteur Lucien Benoît et les peintres Jules Bernardin Rioux, Georges Delfosse et Ozias Leduc.

Pour sa part, Cyrille Beaudry, directeur du Collège Joliette, a fait bâtir à partir de 1881, la chapelle du Sacré-Cœur au Séminaire de Joliette. Les architectes Perrault et Mesnard conçoivent un intérieur néo-gothique et les sculpteurs Alphonse Durand et son épouse, Louis-Philippe Hébert et le peintre J.-Bernardin Rioux complètent la décoration.

ICONE: ICO_PC_003 Agnès LEFORT
Napierville 1891 - Montréal 1973

Morelles
non daté
huile sur toile
Dépôt des Clercs de Saint-Viateur de Joliette
1943.005

Agnès Lefort est surtout connue pour avoir fondé une galerie d'art moderne à Montréal, en 1950. Elle étudie auparavant au Monument national et est invitée à tenir une exposition de ses œuvres au Séminaire de Joliette, du 6 au 13 juin 1943. C'est à cette occasion que la nature morte Morelles est acquise, s'ajoutant à la toute première acquisition du Musée, le tableau Paysage à Parc Laval de Marc Aurèle Fortin. Le sujet s'inspire des exercices d'ateliers qui étaient souvent proposés aux étudiants. Un drapé, un vase, des fruits ou des fleurs constituaient des motifs fréquents. Lefort propose un rendu coloré du sujet, combinant un effet de lumière avec des couleurs vives, et un dessin qui s'inscrit à même la matière picturale.

ICONE: ICO_PC_004 Marc-Aurèle FORTIN
Sainte-Rose 1888 - Macamic 1970

Paysage à Parc Laval
non daté
huile sur toile
Dépôt des Clercs de Saint-Viateur de Joliette
1943.003

Originaire de Sainte-Rose, l'artiste s'est inspiré des paysages ruraux de la région de Montréal. La force et le calme des grands ormes qui donnent sa mesure à l'œuvre sont des symboles auxquels la culture canadienne française s'est identifiée.

Dans Paysage à Parc Laval les grands ormes imposent leur présence en accaparant la majeure partie de l'espace. À côté, les personnages ont, pour ainsi dire, une taille d'insecte. Comme il est possible de le constater dans le coin inférieur droit du tableau, Fortin les suggère par de simples taches rouges et orangées. Cette différence d'échelle entre l'arbre et les autres éléments de la composition témoigne de l'intérêt marqué de Fortin pour la nature.

Fortin travaille souvent sa peinture par taches, ce qui a pour effet d'accentuer, à certains endroits, la surface de la toile. Par exemple, les taches blanches des nuages sont voisines, sur un même plan, des taches vertes du feuillage. Dans les tableaux de Fortin, il est permis aux feuilles de s'amalgamer avec les nuages.