Les résidences ne pouvaient pas servir à loger la population étudiante nécessaire à la survie de l’institution. Il n’y avait pas de logement sur campus pour les demoiselles et il fallait en avoir à tout prix si l’on voulait offrir le cours de Sciences secrétarielles. Deux résidences sont ouvertes officiellement en 1973. Les maisons Lajeunesse et Bellefontaine accueillent trente-deux demoiselles en septembre. Avant son départ, le recteur Louis R. Comeau aura semé à travers le campus six autres de ces maisons. En 1975, la Normande et la Bretonne furent érigées et l’année suivante, la Poitevine, la Belliloise, LaPointe et la Baronnie furent construites. Enfin, l'ancienne résidence des hommes est devenue la Maison Beauséjour.

Il fallait aussi loger le recteur et sa famille. La maison du recteur était le lieu où on recevait des dignitaires et des visiteurs. Le logement était une question de prestige académique puisqu’il reflétait la personnalité même de l’institution. À la fin de l’été, ils trouvèrent un immeuble très convenable et le Conseil d’administration approuva son achat. Avec le temps, il devint apparent que l’accroissement de Sainte-Anne ne pourrait se faire sans une construction plus ambitieuse; au moins quatre grands immeubles à bâtir et à financer; un gymnase, une piscine, une bibliothèque et une salle de théâtre.

Le gymnase sera donc le premier de ces nouveaux immeubles à être construit. Il fut ouvert officiellement le 9 novembre 1974. Financé par la province pour la plus grande part, il a coûté aux environs de 600 000$.


Les plans de la construction d’une piscine furent acceptés avant l’achèvement du gymnase. L’ouverture eut lieu avec un tournoi de natation le 15 novembre de la même année.

Ensuite, il y eut la construction de la bibliothèque qui comprenait quatre étages dont les deux étages supérieurs pourraient contenir environ 120 000 volumes. La bibliothèque générale demeure pendant longtemps d’une grande pauvreté, quelques milles livres logés dans une petite salle au premier étage de l’Aile Haché. Le nom officiel de l'immeuble sera la Bibliothèque Louis-R.-Comeau étant donné la contribution valable de cet individu. En somme, il a pris en main un collège en état de quasi-faillite et il en a fait une université authentique.




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