collectiondissertationbibliographiecrédits

Collection
Dissertation
Bibliographie
Crédits

Sara Diamond, The Lull Before the Storm, 1990

The Lull Before the Storm
par Sara Diamond, 1990. Courtesy of V tape.


Sara Diamond, The Lull Before the Storm,  1990

The Lull Before the Storm
par Sara Diamond, 1990. Courtesy of V tape.


Sara Diamond, The Lull Before the Storm, 1990

The Lull Before the Storm
par Sara Diamond, 1990. Courtesy of V tape.

 

Sara Diamond, The Lull Before the Storm,  1990

The Lull Before the Storm
par Sara Diamond, 1990. Courtesy of V tape.

Sara Diamond,  Influences of My Mother,  1982

Influences of My Mother
par Sara Diamond, 1982. Courtesy of V tape


Sara Diamond,  Influences of My Mother,  1982

Influences of My Mother
par Sara Diamond, 1982. Courtesy of V tape.

Sara Diamond,  Influences of My Mother,  1982

Influences of My Mother
par Sara Diamond, 1982. Courtesy of V tape.

 

Sara Diamond,  Fit To Be Tied,  1995

Fit To Be Tied
par Sara Diamond, 1995. Courtesy of V tape.

 

Sara Diamond, Fit To Be Tied,  1995

Fit To Be Tied
par Sara Diamond, 1995. Courtesy of V tape.



 

Jean Gagnon

Source: Sara Diamond: Mémoires Ravivées, histoire narrée (Ottawa: Musée des beaux-arts du Canada, 1992) 45-64.

Reproduit avec la permission du Musée des beaux-arts du Canada.

Les vidéogrammes et les installations vidéographiques que Sara Diamond a réalisés depuis le début des années 1980 traitent tous du passé et de la mémoire, bref de l'histoire. L'installation Patternity (1991)1 et le vidéogramme en quatre parties The Lull Before the Storm (1990)1 sont certainement les oeuvres qui illustrent avec le plus de virtuosité et de complexité le projet de l'artiste, à savoir la reconstruction de l'histoire, à la fois personnelle et sociale, du travail des femmes et l'affirmation du sujet féminin, trop souvent refoulé par une historiographie patriarcale.

Dans les pages qui suivent, nous nous pencherons plus particulièrement sur ses installatins vidéographiques et nous examinerons en quoi elles articulent une conscience historique, comment elles exposent au spectateur le passé tout en démontrant qu'il s'agit bien la d'une reconstruction à partir du présent. Les oeuvres de Sara Diamond nous questionnent sur la « vérité » historique et elles révèlent que la connaissance que nous avons de l'histoire, loin d'être objective, est plutôt remodelée par la mémoire et l'imaginaire, une structure cognitive où la fiction et réalite s'entrecroisent pour créer ce que Paul Ricoeur appelle le temps humain.2

La connaissance du passé

Dans ses oeuvres, Diamond s'intéresse à l'histoire pour saisir ce qui du passé se réfléchit encore dans le présent, en admettant que toute reconstruction historique reste sujette à l'interpretation puisque le passé, bien qu'incontournable, échappe à la connaissance immédiate. Il émerge plutôt d'une reconnaissance que Jacques Lacan3 décrit comme celle de l'enfant au miroir vis-à-vis du désir de l'autre, de la mère, et celle de l'influence des générations précédentes. Donc, reconnaissance imaginaire marquée par son effectuation dans le symbolique, au sens lacanien, par la formation du sujet dans sa langue, par les structures sociales, ce que Lacan appelait le « Nom du Père ».

Dans le vidéogrammes The Influences of My Mother (1982), Diamond explore son propre rapport avec sa mère, décédée alors que l'artiste avait dix ans; grâce à des photos de famille, elle confronte sa mère, à qui elle ressemble de manière frappante et dont l'absence se trouve accentuée par une « présence » iconique, et son identité propre. Face à cette mère disparue, elle adopte plusieurs attitudes - le déni, premier moment du désir qui n'ose s'affirmer, puis le jugement, les émotions ambiguës de familiarité (les chansons populaires des années 1960) et de distance critique qu'est l'oeuvre elle-même, la définition et enfin l'idéalisation - dans la reconstruction de l'identité mère-fille, malgré tout ce qui les sépare. Sara Diamond prend la parole, se met en scène; son ton est parfois tendre, parfois rempli de rage à l'endroit de cette mère absente; certaines séquences sont même discrètement violentes, notamment quand elle piétine les images de sa mère. Ce ton et ces gestes marquent bien que le rapport avec la mère est une relation d'avant le langage, d'avant l'entrée au Symbolique, indiquant que la mère, donc les émotions et les pulsions, doit être refoulée et maîtrisée dans les structures langagières et symboliques de l'ordre patriarcal. Diamond découvre dans le procès même de l'oeuvre que pour m'être (Lacan), il faut repousser la même (ou la trop semblable) et surmonter le manque par le désir de l'autre.

Vers la fin de ce vidéogramme, dans la partie intitulée « la mère héroïque », l'artiste révèle l'engagement politique de sa mère dans les syndicats ouvriers new-yorkais. Tandis qu'elle feuillette des livres où des photographies montrent les quartiers de New York où a vécu sa mère, nous entendons Sara se demander si les personnes sur ces images ont pu la cotoyer. Une nouvelle absence se fait jour ici, celle du passé lui-même qui, signale encore Ricoeur, « est bien ce qui […] est à réeffectuer sur le mode identitaire: mais il n'est tel que pour autant qu'il est aussi l'absent de toutes nos constructions ».4 Par le recours aux photographies qui portent l'absence - de la mère et du passé - et par la prise de parole, diamond prend la mesure de l'identité tout en nommant l'altérité.

Dans The Influences of My Mother, Sara Diamond affirme: « J'ai découvert la puissance des mécanismes mnémotechniques pour activer la mémoire historique […] j'ai appris qu'en histoire, il n'y avait pas d'évidence neutre.» C'est la, en quelque sorte, le point de départ d'un programme qu'elle poursuivre dans ses oeuvres subséquentes par des échafaudages ou interviennent des traces du passé ravivant la mémoire et favorisant le témoignage, la prise de parole, la relation du passé.

Espaces d'oralité

Avant Patternity, Diamond avait réalisé une autre installation majeure, Heroics: A Quest (1984), dans laquelle elle explorait le concept d'héroïsme mais pour en décaper les vernis idéologiques qui s'y attachent, la plupart du temps faisant du héros, mâle, un individu sans commune mesure avec les autres et avec le contexte social. L'installation fait plutôt ressortir une notion de l'héroïsme - et de l'héroïne - dégagée du système de valeurs masculines où prédominent la force, la compétition et l'individualité. Par des témoignages de femmes, divers et plurivoques, Heroics permet l'émergence du sujet féminin au travers des fissures des valeurs masculnes qui caractérisent le héros, et nous découvrons une multiplicité de voies vers l'héroisme qu'articulent ces femmes, hors de l'idéologie dominante du héros individuel.

Dans ses installations, Diamond crée ce que nous appellerons des espaces d'oralité, des lieux où elle laisse advenir la parole des gens. Dans Heroics, il s'agit de trois espaces distincts - cuisine, salon et un « espace de performance » -, et dans chacun un téléviseur présente témoignages et portraits de femmes entrecoupés d'images d'archives qui fournissent un appui ou un contrepoint à ce qu'elles disent. Dans Patternity, un îlot central constitué de canapés recouverts de housses sur lesquelles on a reproduit des textes et des cartes de New York est entouré de huit televiseurs suspendus au plafond, tandis que les murs de la salle sont tendus de rideaus sur lesquels des photographies en noir et blanc représentent des scènes de quartiers newyorkais. À l'écran, et passant d'un téléviseur à l'autre, se faufilent ensemble le portrait de Jerome Diamond, père de l'artiste et excellent conteur, et des mains posant des gestes simples qui rappellent la gestuallité de la conversation, des gestes de relation et de communication, le tout accompagné de citations diverses, notamment de Jacques Lacan, de Michel Foucault et de Rose Diamond, grand-mère de la vidéaste.

Ces deux installations reprennent par mimétisme la situation spectatorielle de la télévision - cuisine, salon, canapés. Elles s'inscrivent dans une lignée d'installations vidéographiques par des femmes artistes où la relation à l'image et le positionnement du spectateur/auditeur miment et problématisent notre situation commune et domestique devant la télévision; nous pensons notamment à Album (1984) de Marsahlore où le spectateur assis sur un canapé assiste aux confidences de trois personnes. La référence à la télévision n'est pas fortuite non plus car la présentation de portraits et de témoignages oraux est un autre élément rappelant ce média. Comme l'indique fort justement Margaret Morse: « Notre relation avec la télévision peut se résumer au fait qu'un média structuré de manière à éviter le dialogue avec l'autre dans notre sociéte a mis au point une forme fictive de dialogue; si la television ne peut satisfaire notre désir de subjectivité, elle peut le déplacer5.» En effet, la télévision, dans ses modes discursifs, établit une sorte de simulacre dialogique où d'une part le téléspectateur est interpellé directement comme allocutaire - on s'adresse à lui à la deuxième personne - et, d'autre part, il se trouve « face à face » avec diverses personnalités, le plus souvent des figures d'autorité telles que politiciens, spécialistes, annonceurs, lecteurs de nouvelle, vedettes, etc… La télévision, à la fois comme présence familière dans l'environnement domestique et comme régime discursif, favorise la création d'une pseudo-intimité entre les personnes vues a l'écran et le spectateur, d'une relation qu'on a qualifiée de « para-sociale6». De plus, les téléromans et les « soaps », qui s'adressent principalement à un auditoire féminin, sont truffés de conversations et de confidences portant presque exclusivement sur « la conduite de la vie personnelle 7»; le téléspectateur entre pour ainsi dire dans le secret des dieux et participe, de ce fait, au réseau dialogique du téléroman qui de semaine en semaine se poursuit.

La vidéaste reformule la position spectatorielle en jouant sur certains éléments propres au régime discursif de la télévision, comme l'adresse directe au spectateur et la relation orale d'évènements ou d'histoires, dans sa recherche pour effectuer un décentrement du discours. Dans Heroics le discours se diversifie en raison de la multiplicité des points de vue individuels tournant autour des notions d'héroïsme et d'héroïne, et le spectateur/auditeur, assis devant des femmes qu'il écoute raconter leur histoire, participe à une sorte de convivialité télévisuelle. Contrairement au simulacre dialogique de la TV qui recouvre l'isolement de l'écoute télévisuelle, le mode du récit personnel et les nombreux visages qui portent ces récits génèrent l'empathie du spectateur plutôt que l'identification, constituant ainsi la structure d'appel de l'installation, ce par quoi le spectateur s'immisce à son tour dans « la conversation »; il n'est plus devant la centralité du discours TV, même dialogiquement construit, mais convivialement invité à une conversation sans autorité qui, par cela même, défait le monolithe idéologique que la culture populaire véhiculée par le cinéma et la télévision applique à la notion d'héroïsme et de héros. L'installation opère aussi un autre décentrement car le spectateur, par ce mouvement dans l'espace qui le fait passer de la cuisine au salon, prend la mesure du lieu qui connote la domesticité de la télévision.

Espace d'expérience

La définition que donne Ricoeur du concept d'« espace d'expérience » nous semble appropiée pour enraciner cette idée d'espace d'oralité. « Qu'il s'agisse, affirme-t-il, d'expérience privée ou d'expérience transmise par les générations antérieures ou par les institutions actuelles, [cet espace est] toujours d'une étrangeté surmontée, d'un acquis devenu un habitus. D'autres part, le terme d'espace évoque des possibilités de parcours selon de multiples itinéraires, et surtout de rassemblement et de stratification dans une structure feuilletée qui fait échapper le passé ainsi accumule à la simple chronologie.8» Ce concept est aussi accompagné de celui d' « horizon d'attente », que Ricoeur emprunte à l'esthétique de la réception de Hans Rovert Jauss, et qui marque la puissance de déploiement et le dépassement que suggère l'attente. Dans ce lieu, dans cet espace, se joue le « jeu complexe d'intersignifications qui s'exerce entre nos attentes dirigées vers le futur et nos interprétations orientées vers le passé ».9

Or l'installation Patternity, plus récente, est précisément ce lieu complexe où l'extériorisation de la mémoire par l'oralité affichée et le motif du portrait du père s'entrecroisent avec les citations diverses en une structure non seulement « feuilletée » mais étendue dans son décentrement. Patternity crée aussi un espace hybride, à mi-chemin entre le salon (les canapés) et une gare ou un lieu de passage (les téléviseurs suspendus au plafond et les cartes et photographies de New York); c'est la topographie d'un lieu personnel et social à la fois. Ce lieu vit de la tension entre les éléments rassembleurs de l'espace, meubles familiers et situations spectatorielles de la TV, et l'horizon où se devoilent les éléments actifs de l'espace et de la présence, le portrait du père, les histoires narrées et écoutées, les images d'archives, etc… Le père y introduit sa version du monde, de la sociéte et de la suite des générations, ce qui rend cette oeuvre moins immédiatement personnelle à l'artiste que The Influences of My Mother. À cause de l'engagement des parents de Diamond dans les syndicats ouvriers à New York et du maccarthysme qui les força à quitter les États-Unis pour s'étabir à Toronto, le père fait souvent allusion au domaine de l'action sociale et politique. L'espace d'expérience du présent historique de l'installation est ainsi caracterisé par les initiatives décrites et relatées par Jerome Diamond, les évènements du quotidien et les anecdotes anodines de l'enfance et de la vie privée y occupant autant de place que les actions politiques et sociales de la vie publique. La prise de parole, l'action de raconter devient elle-même initiative, quand elle fournit l'occasion de témoigner. « Le présent ne se résume plus à la presence, n'est plus alors une categorie du voir, mais de l'agir et du souffrir humain.10» Pour Sara Diamond comme pour Ricoeur, le temps humain c'est le temps raconté, enraciné dans l'agir et le pâtir des hommes et des femmes, avec la mémoire poussant ses tangentes vers le passé afin de nourrir le présent historique comme espace commun d'expérience, et la télévision devenant instrument de convivialité.

Choses Dites et Entendues

Dans les installations de Sara Diamond, l'oralité ainsi que le motif du portrait, aussi bien dans Heroics que dans Patternity, dressent la structure d'appel de l'oeuvre pour le spectateur. L'installation se présente d'abord comme réception du passé historique par la conscience présente. À l'intérieur de cet espace structuré par l'artiste, oralité et multiplicité des visages et des voix -- Heroics est à vrai dire une galerie de portraits - génèrent le mouvement d'empathie du spectateur/auditeur; ce n'est pas à proprement parler, comme dans le cinéma populaire hollywoodien, un phénomène d'identification à l'idéal, mais un mouvement de reconnaissance de soi par et dans le visage et les expressions d'une autre personne, et de remémoration active du spectateur en liaison avec la mémoire racontée d'autrui.

Les traits d'un visage humain sont hautement signifiants, mais leur message reste obscur parce qu'il n'existe pas de code pour les déchiffrer, ce qui les rend d'autant plus fascinants. L'expression des visages couplées au ton des voix constitue pour ainsi dire une micro-performance, les jeux de physionomie marquant la présence et le présent du dire. L'aspect performatif de la communication orale contribue à la qualité persuasive des personnes qui témoignent dans les installations; loin d'être scientifiques, les discours et récits des femmes dans Heroics et du père dans Patternity tirent leur validité et leur force persuasive moins de ce qu'ils rapportent que du témoignage qu'ils constituent11. La communication orale devient alors, selon Paul Zumthor, « mémoire souple, malléable, nomade12», globalisante par la présence des visages et appuyée par la gestuelle des mains dans Patternity. De plus, la voix ne décrit pas, elle agit en conjonction avec l'expressivité du visage.

Ultimement, les installations, par les moyens que nous venons d'examiner, sont la réappropriation et la recréation de la tradition au sens le plus noble du terme, histoire féministe et présence du sujet féminin dans l'histoire reconstruite. Le recours à la mémoire et l'appel de la remémoration du spectateur/auditeur engagent ce que les générations précédentes lèguent et ce que le passé trace. En tant que choses dites dans le passé ou redites dans le présent, transmises jusqu'à nous par une chaîne d'interprétations et de réinterprétations écrites ou orales -- « l'oralité médiatisée » (Zumthor) étant à prendre dans le contexte de notre culture gutenbergienne -, les traditions constituent ce qui du passé active le présent dans l'anticipation du futur. Les installations de Diamond trouvent là un jeu de décentrements encore plus important, décentrement entre la tradition rapportée et sa réception dans le présent, entre l'éloignement temporel et la distanciation induite par l'oeuvre, entre la familiarisation et la défamiliarisation qui tour à tour agitent l'oeuvre et le spectateur/auditeur, enfin décentrement de la télévision comme objet domestique.13

La conscience historique qui se dégage des installatins de Sara Diamond pose aussi la question de la finalité de l'histoire. Ricoeur mentionne qu'à côté de l'histoire existent d'autres « singuliers collectifs14» tels que la Liberté, la Justice, le Progrès, la Révolution, ce que Jean-François Lyotard appelle les « Métarécits » et dont il signale notre incrédulité à leur égard dans La condition postmoderne15 . On trouvera difficilement chez Diamond une véritable téléologie de l'histoire; au contraire, en dévoilant l'histoire des femmes et en favorisant l'émergence du sujet féminin, elle revendique une histoire aux voix multiples, marquée par l'ouverture des horizons, ou l'Autre n'est pas réduit au Même et ou le « m'être » s'affirme hors de la maîtrise du Même, mâle, hors de l'univocité patriarcale.


Jean Gagnon est le directeur des Programmes à la Fondation Daniel Langlois pour l'Art, la Science, et la Technologie depuis février 1998. Auparavant, il était assistant conservateur en arts médiatiques au Musée des Beaux-arts du Canada entre 1991 et 1998, où il était responsable de la programmation et de l'acquisition des œuvres pour la collection en cinéma, en vidéo, et en nouveau média. Il a été le conservateur pour les expositions suivantes: The Body of the Line: Eisenstein's Drawings, Daniel Dion: Path, Vera Frenkel ...From the Transit Bar, Video and Orality, Video Sonority: Video Born of Noise, Lynn Hershman: Virtually Yours et Luc Courchesne: Interactive Portraits. Ses essais critiques ont été publiés au Canada et à l'étranger dans des catalogues d'exposition et dans des publications majeures telles que Artintact 2 (Cantz Verlag et ZKM, Allemagne) et Clicking In: Hot Links to a Digital Culture (Seattle: Bay Press), entre autres.


Notes

1. Cette oeuvre fut réalisée en coproduction avec la chaîne éducative Knowledge Network de Colombie-Britannique. Pour une discussin détaillée de ce vidéogramme, voir le texte de Karen Knights.
2.Ricoeur signale que le temps humain est à la fois fictionalisation de l'histoire et historicisation du récit de fiction. Voir Paul Ricoeur, Temps et Récit, 3 tomes, Paris, Éditions du Seuil, 1982-1985.
3. Voir Jacques Lacan, Écrits I et Écrits II, Paris, Éditions du Seuil, 1966.
4. Ricoeur, op. cit., tome 3, p. 226.
5. Margaret Morse, « Talk, Talk, Talk », dans Screen, XXVI:2 (mars-avril 1985), p. 15.
6. Donald Horton et Richard R. Wohl, « Mass Communication and Parasocial Interaction: Observation on Intimacy at a Distance », dans Inter/Media, Oxford University Press, 1979, p. 32-55.
7. Charlotte Grundson, « Crossroads: Notes on Soap Opera », dans Regarding Television, The American Film Institute, 1983, p. 77-83.
8. Ricoeur, op.cit, tome 3, p. 300-302, le chapitre intitulé Vers une herméneutique de la conscience historique.
9. Ibid., p. 301.
10. Ibid., p. 332.
11. Voir Paul Zumthor, Introduction à la poésie orale, Paris, Editions du Seuil, 1983
12. Ibid., p. 34.
13. Ricoeur, op. cit., tome 3, p. 322.
14. Ibid., p. 303.
15. Jean-François Lyotard, La condition postmoderne: rapport sur le savoir, Paris, Éditions de Minuit, 1979, p. 7.

Page d'accueil | Collection | Dissertation
Bibliographie | Crédits

  Commentaires et suggestions