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Liste des œuvres
The Creation of the Vessell
The Vessell
Dark Heart
For Sophia...the Female ChristF
The Stations of the Cross
Living the Vulnerable Heart
Gaia gives birth
The birth of the universe
Gaia becomes the tree of heaven
Tree breathing
Swimming to turtle world
Becoming the boat
Hidden in the heart
Through the gate to apple world
Tree dreaming
Let me be Naked
Gone Fishing
Daedalus and Elizabeth
Hope
The Heart of the Matter
This is the Death of Cherubino
My Personal Triptych
Blessing Abound

 

The Creation of the Vessell, 1996




For Sophia...the Female Christ, 1995

The birth of the universe, 2000




The Stations of the Cross, 1996
Swimming to turtle world, 2000

 



Through the gate to apple world, 2000

The Vessell, 1996
Gone Fishing, 1992
Daedalus and Elizabeth, 1995


Becoming the boat, 2000

Liz Davidson est née à Montréal en 1949. Elle a fréquenté le Ontario College of Art (O.C.A) de Toronto, où elle obtient son diplôme en sculpture en 1971 avec grande distinction. Au moment de terminer ses études, elle compte déjà à son actif plusieurs expositions, dont une exposition solo au O.C.A., et elle a donné ses premiers ateliers de sculpture au Conseil scolaire d'Etobicoke.

De retour à Montréal en 1972, elle s'inscrit à la maîtrise en sculpture à l'Université Concordia. Toutefois, après avoir complété tous les cours du
programme, elle se lasse de considérer son art avant tout comme une discipline académique et vient s'installer dans les Cantons de l'Est pour y pratiquer son art.

Après avoir utilisé le langage post-moderne, elle commence à faire des expériences avec les fibres textiles.À partir de 1984, elle propose ses productions à l'exposition One of a Kind, présentée pendant la période des Fêtes à Toronto et à Ottawa. Elle s'y mérite plusieurs prix, dont le prestigieux Loomis and Toles Award en 1987 et
1988 pour son travail d'artisanat, ainsi que le prix d'Innovation en 1989.
En 1991 et 1992, elle commence à modeler en papier maché. Elle participe à trois expositions au Nouveau-Brunswick et à une autre à la Galerie Shayne de Montréal.

La tuerie de quatorze jeunes femmes à l'École polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989 laisse une profonde impression chez Liz et, à compter de 1993, l'évolution de son travail devient évidente. Son mode d'expression devient plus personnel et plus englobant. Elle commence à écrire de la poésie, à explorer les émotions de tristesse et d'impuissance, une expérience qu'elle croit partager avec bien des femmes. En 1993, elle participe à une exposition de trois artistes féminins à Arts Sutton. Intitulée Through the Boundaries, cette exposition explore la cuirasse que les gens portent pour se protéger et se défendre. Elle revient à ce thème à l'occasion d'expositions présentées à Atlanta, en Georgie, et au Centre d'arts de l'Université Bishop's, à l'occasion desquelles elle a recours à des médiums variés (1995) et à la sérigraphie (1996). Durant cette période, elle participe aussi à l'exposition devant jury Les Femmeuses chez Pratt et Whitney à Montréal (1992, 1993, 1994, 1996 et 1997), où elle expose des travaux de collage et des sérigraphies, préludes à ses expériences de performance artistique. Deux expositions solos en 1995, l'une à la Galerie Port-Maurice, de Montréal, intitulée In the Cave of My Heart I Found, et à la Galerie Horace, de Sherbrooke, intitulée For Sophia... the Female Christ, prolongent ce voyage exploratoire dans l'univers de la fragilité humaine. En 1996, elle participe à une exposition de groupe à Cowansville avec deux installations de sculptures en tissu gampi et médiums variés.

Liz chante dans des chorales d'église depuis l'école primaire. Aussi, quand elle se met à chanter de nouveau au sein du Pot-Pourri Choir, sous la direction de John Purdy, cette musique commence à jouer un rôle dans son interprétation du monde qui l'entoure. À la suite du décès de Purdy, elle met en musique les poèmes qu'elle avait omposés sous le titre The Road et, avec un petit groupe de membres féminins du ch¦ur, sous la direction de Susan Reininger, elle produit une oeuvre - performance qui allie musique, vidéo, tableau vivant, poésie, sculpture et installation. Écrit en hommage aux victimes de la tuerie de Polytechnique, cette œuvre musicale rituelle a pour titre The Singing of the Stones , un titre dont l'origine provient d'une tradition juive consistant à placer des petites pierres près d'une pierre tombale.

En 1997, dans une exposition intitulée Longing for Meaning, présentée à la Galerie McClure, de Montréal, puis en 1998 et 1999 au Musée des beaux arts de Sherbrooke, elle explore le foyer émotionnel de la douleur dans le corps humain, à travers des collages et des sculptures faites de tissu gampi moulé. Ces moulages lumineux, intensément personnels, qui évoquent des draperies funéraires ou des moulages d'une métamorphose, suscitent de fortes réactions émotives de la part de nombreux spectateurs. Ces expositions comprennent également des peintures-collages, des médiums variés et des objets trouvés dans des boîtes.

Depuis lors, elle utilise une variété de médiums dans son travail. Après avoir expérimenté la mise en commun de tous ces éléments dans The Singing of the Stones, elle commence à travailler avec le montage vidéo, en y incorporant la musique, la sculpture et la poésie. Elle explore actuellement le dessin graphique et fait également la conception de sites web.

Démarche artistique
Comme ma vie, mon œuvre a épousé de nombreuses formes et négocié de nombreux virages. Comme une route, que je parcours tout doucement au hasard des arrêts, des détours, des instants de repos et des nouveaux départs. Hantée surtout, me semble-t-il, par la quête de sens, celui qui fait le pont entre mon être intérieur et ma vie publique, entre mes rêves et la réalitéconsensuelle, celui qui réduit la distance entre ce que l'on dit et ce que l'on tait, entre la lumière et l'ombre. Pour y arriver, j'utilise les mots, les sons, la vidéo, le collage, la sérigraphie, l'ordinateur - qu'importe, autant de médiums qui m'aident à exprimer visuellement les multiples strates de notre réalité.

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