Née à Montréal. Depuis 1982, elle vit et travaille en Estrie au Québec. En 1995, elle terminait une maîtrise en arts plastiques à l'UQAM, En 1974 elle complétait un baccalauréat en arts plastique à l'UQAM après avoir fait un stage en eaux-fortes à l'Ecole des arts décoratifs de Paris (France).

Depuis 1990 elle a à son actif plus de 18 expositions solos et au-delà d'une trentaine d'exposition collectives. Depuis dix ans, c'est la peinture et le corps humain qui guident sa recherche en arts visuels. Ses installations en tableaux polyptyques ponctuées d'empreintes de verre coulé, d'assemblages de pots etc., signalent la nécessité urgente pour l'humanité d'éviter le suicide collectif auquel nous menacent la présence outrageante de la détérioration des idées, la pollution de la terre et l'épuisement des ressources du monde du vivant. La matérialité de l'œuvre tantôt par le lyrisme de la couleur, tantôt par l'ironie des formes n'échappe jamais à la pulsion d'une survie possible. Plusieurs de ses œuvres font partie de collections privées et publiques dont Le Cri, un polyptyque de huit tableaux extrait du Cycle de vie et de mort 2 : L'enfance, sélectionnée pour la collection du Musée des beaux-arts de Sherbrooke. Il s'agit d'une oeuvre bien représentative du langage pictural du Cycle de vie et de mort 1 et 2: "Origine" et L'enfance", parmi une somme de 88 tableaux. Des tables-rondes et des performances avec la collaboration de la chorégraphe Brigitte Graff ont véhiculé les pensées de l' œuvre exposée à Sherbrooke, à Montréal et ailleurs. Monique Girard a travaillé des œuvres "in situ"au Centre d'arts Orford. Dans le cadre du Circuit des Arts du Memphrémagog. l'artiste a créé une murale en diptyque Les poseuses de lunes, l'envers des femmes au Relais de l'Abbaye de Magog.

Dans le même cadre à l'été 1999 elle réalisa 4 panneaux dans l'architecture d'un balcon extérieur de cette auberge sur la thématique de L'envers des hommes , corps de lune au masculin. Dans ce même lieu elle crée à l'été 2000, dans le cadre du Circuit des Arts, 7 triptyques composés de 2 peintures et 1 empreinte de verre coulé «Point d'exclamation ...rêves!». Des articles, des catalogues, des répertoires témoignent de ses œuvres. Elle enseigna les arts plastiques dans les écoles durant 15 ans. Monique Girard est membre active du Regroupement des artistes des Cantons de l'Est (RACE), du Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV) et œuvra pendant dix ans comme rédactrice responsable de la publication du RACE: L'Oeil Nu. Le Conseil des arts et des lettres du Québec en 1998 lui accordait une subvention pour la production du Cycle de vie et de mort 3: Les orifices qu'elle exposera à Sherbrooke et Montréal en l'an 2000. Pour cette production, dont le thème est la circulation du sens par les orifices de nos sens, Monique Girard a tenu à travailler en étroite collaboration avec différents créateurs et créatrices, Brigitte Graff en danse, Allyn Harris en composition musicale, Stéphane Fiore en photographie, Gilles Payette en verre-coulé et Christian-Marie Pons, chercheur en communication, afin de tenter de transcender quelques états des sensations humaines face à sa survie.

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