Armoiries

LE PRIX DU CHEF DE LA
FONCTION PUBLIQUE

Remis par
Mel Cappe,
greffier du Conseil privé,
secrétaire du Cabinet et
chef de la fonction publique

Hull (Québec)

Décembre 2000


MESSAGE DU GREFFIER DU CONSEIL PRIVÉ,
SECRÉTAIRE DU CABINET ET CHEF DE LA FONCTION PUBLIQUE,
MEL CAPPE

Aujourd’hui, à l’occasion de la première cérémonie de remise des Prix du chef de la fonction publique du nouveau millénaire, nous nous devons de reconnaître la vision et la capacité d’innovation de chaque récipiendaire. Ces hommes et ces femmes déploient de grands efforts, individuellement ou en équipe, afin que la fonction publique du Canada soit toujours plus forte et plus efficace et ce, au plus grand profit des prochaines générations.

Les récipiendaires représentent l’excellence dans divers domaines, soit les valeurs et l’éthique, les politiques, la prestation de services ainsi que la valorisation et le soutien des gens. Certains utilisent les nouvelles technologies pour mieux surmonter les obstacles géographiques et protéger l’environnement pour les générations à venir. D’autres ont inventé de nouvelles méthodes de gestion ou créé de nouveaux outils pour accroître la motivation. D’autres, enfin, innovent dans le but de renforcer le respect des valeurs que nous, en tant que fonctionnaires, partageons depuis très longtemps – des valeurs démocratiques, professionnelles, éthiques et personnelles.

Mel Cappe

Tous les Canadiens profiteront des réalisations que nous devons au dévouement et au talent de ces hommes et de ces femmes. Les employés de la fonction publique du Canada, quant à eux, jouiront d’un milieu de travail plus flexible, mieux adapté et répondant bien à leurs besoins.

Je vous invite à vous joindre à moi pour rendre hommage aux récipiendaires du Prix du chef de la fonction publique de cette année. Grâce à leurs efforts, nous pouvons célébrer ensemble aujourd’hui des réussites du passé qui permettent d’assurer une fonction publique de demain des plus modernes.


PROGRAMME

MOT DE BIENVENUE André Gladu

Sous-ministre

Développement économique Canada pour les régions du Québec

 

ALLOCUTION Mel Cappe

Greffier du Conseil privé,
secrétaire du Cabinet et chef de la fonction publique

 

PRÉSENTATION DES RÉCIPIENDAIRES DU PRIX DU CHEF DE LA FONCTION PUBLIQUE AU GREFFIER DU CONSEIL PRIVÉ Janice Cochrane

Sous-ministre

Citoyenneté et Immigration
Canada

et

Peter Harrison

Sous-ministre

Ressources naturelles Canada

 

MOT DE LA FIN Robert G. Wright

Président

Comité de sélection du Prix du chef de la fonction publique

 

RÉCEPTION  

 


LE PRIX DU CHEF DE
LA FONCTION PUBLIQUE

Le Prix du chef de la fonction publique reconnaît les hommes et les femmes qui illustrent le mieux le travail que les fonctionnaires accomplissent afin de relever les défis énoncés dans le rapport du greffier du Conseil privé intitulé Rapport annuel au Premier Ministre sur la fonction publique du Canada. Le Prix consiste en un trophée avec inscription et il est présenté chaque année par le greffier du Conseil privé, secrétaire du Cabinet et chef de la fonction publique.

COMITÉ DE SÉLECTION

PRÉSIDENT

Robert G. Wright

MEMBRES

Judith Moses
Sous-ministre adjointe
Direction générale des politiques
Agriculture et Agroalimentaire Canada

Maria Riccio
Directrice
Secrétariat du Conseil des hauts fonctionnaires fédéraux du Québec
Commission de la fonction publique du Canada

Charmaine MacIntosh
Chef, Programme de récompenses
Direction générale des ressources humaines
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

Denis A. St-Onge
Division de la science des terrains
Commission géologique du Canada

Merdon Hosking
Président
Association des gestionnaires financiers de la fonction publique

Ian Green
Sous-secrétaire du Cabinet (Opérations)
Bureau du Conseil privé

Doug Good
Agent de programmes aéroportuaires
Programmes aéroportuaires et des cessions
Transports Canada

SECRÉTAIRE

Marcel Nouvet
Dirigeant principal des ressources humaines
Direction des ressources humaines
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada


 RÉCIPIENDAIRES DU
PRIX DU CHEF DE LA FONCTION PUBLIQUE DE 2000

CATÉGORIE VALEURS ET ÉTHIQUE

Daniel D. Dragovich
Jean-François Hubert-Rouleau

Citoyenneté et Immigration Canada


Depuis des siècles, les immigrants contribuent à l’avancement et à la réussite du Canada, tout en enrichissant notre vie culturelle commune. L’intégrité du processus de présélection et d’admission des demandeurs doit être préservée pour que l’immigration contribue pleinement au développement du pays. Cette responsabilité incombe en grande partie à des agents des visas du Canada comme Daniel Dragovich et Jean-François Hubert-Rouleau.

En poste à l’ambassade du Canada à Damas, en Syrie, ces deux agents ont remarqué de curieuses répétitions dans la documentation, qui s’est avérée frauduleuse, relativement à un grand nombre de demandes. Au cours de l’automne 1999, MM. Dragovich et Hubert-Rouleau ont pris l’initiative de rencontrer certains demandeurs. Ils ont alors découvert ce qui s’est avéré être un important réseau de fraude en matière d’immigration, dont le siège est en Jordanie. Les agents ont transmis plus de 100 dossiers suspects à la Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui assure présentement la suite de l’enquête en collaboration avec les autorités jordaniennes.

MM. Dragovich et Hubert-Rouleau ont fait preuve de dévouement en empêchant certaines personnes d’entrer au pays à l’aide de faux papiers, assurant ainsi la sécurité des Canadiens. Ce dévouement ainsi que l’application de normes d’éthique supérieures leur ont valu les éloges de la GRC, l’estime de tous les Canadiens et l’honneur d’être les tout premiers récipiendaires du Prix commémoratif John Tait – un volet du Prix du chef de la fonction publique sur les valeurs et l’éthique.


 CATÉGORIE EXCELLENCE EN POLITIQUES

Équipe des mesures d’action précoce en matière de technologie pour les changements climatiques

Ressources naturelles Canada
Environnement Canada
Industrie Canada


Martin Aubé
Allan J. Dolenko
Anthony M. Kosteltz
Wayne S. Richardson
Ewa Burk
David Hajesz
Lynda Palombo

Réduire de 6 p. 100 les émissions de gaz à effet de serre à partir des niveaux de 1990 et y arriver au cours de la période 2008-2012 représente un défi de taille, compte tenu de notre économie énergivore. Pourtant, les membres de l’Équipe des mesures d’action précoces en matière de technologie pour les changements climatiques ont déjà accompli de réels progrès vers l’atteinte de cet objectif. En tant que champions du changement, les membres de l’Équipe partagent les coûts liés à l’élaboration et à la démonstration visible de la technologie en matière d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, afin d’aider le Canada à respecter ses engagements en vertu du Protocole de Kyoto.

Les efforts étroitement intégrés de l’Équipe s’inscrivent, depuis 1998, dans le cadre de l’initiative de lutte au changement climatique du gouvernement fédéral. Le programme, qui a fait l’objet d’un financement supplémentaire et d’un réseautage intensif, réunit des partenaires de l’industrie, des collectivités et de la scène internationale. L’objectif du programme est de générer de nouveaux investissements dans le domaine des technologies innovatrices de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Grâce à une gestion horizontale mise en place à l’aide de programmes fédéraux existants, le programme s’est rapidement avéré un succès, requérant très peu de bureaucratie additionnelle.

À l’heure actuelle, le programme a donné lieu à 56 partenariats canadiens et 16 partenariats internationaux, et il a généré des investissements totaux de 700 millions de dollars à partir d’un investissement fédéral de 60 millions de dollars. Les projets communautaires de l’Équipe ont reçu 214 millions de dollars, consacrés aux nouvelles technologies, de la part des municipalités, des collectivités autochtones et de l’industrie. Des projets internationaux d’une valeur de 150 millions de dollars, financés par des gouvernements étrangers et le secteur privé, ont créé des possibilités d’affaires pour les entreprises canadiennes. L’industrie a engagé 224 millions de dollars dans des projets liés aux technologies de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui sont mis sur pied par l’Équipe. Une réorientation de nombreux autres programmes fédéraux vers des projets de ce genre a donné lieu à des investissements de 48 millions de dollars.

Au total, l’application de technologies issues des projets actuels de l’Équipe pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 50 mégatonnes au cours des dix prochaines années. Il s’agit d’une contribution très importante en vue du respect des engagements pris par le Canada dans le cadre du protocole de Kyoto.


Mike Connolly

Industrie Canada


Modifier les politiques d’une organisation peut être une entreprise difficile, mais lorsque les grandes forces de l’industrie et la bureaucratie traditionnelle font front commun pour s’y opposer, il faut un être d’exception pour briser cette résistance. Cet être d’exception, c’est Mike Connolly, dont la détermination a permis de changer la méthode d’attribution des fréquences radioélectriques au Canada.

Conscient de l’imminence d’une explosion dans le secteur des communications sans fil, M. Connolly a constaté que le processus d’évaluation comparative des demandes de licences prenait beaucoup trop de temps et qu’il était coûteux et inéquitable – surtout pour les contribuables. Il a proposé de remplacer ce processus par une vente aux enchères permettant aux requérants – petits et grands – de se livrer une concurrence à peu près égale pour l’obtention des licences. Avant de pouvoir convaincre le Ministre, il a dû vaincre l’opposition catégorique de son propre ministère et de l’industrie. Dès que l’occasion lui en était donnée, il s’empressait de vanter les mérites d’une politique de vente aux enchères et d’en expliquer les quatre principaux avantages pour les Canadiens : un rendement économique équitable pour l’utilisation d’une ressource publique précieuse, la réduction du temps et des coûts liés aux poursuites judiciaires intentées par des requérants dont la demande a été rejetée, la création d’un environnement réglementaire connu où les parties peuvent prendre des décisions d’investissement éclairées et le maintien intégral des pouvoirs du ministre de l’Industrie en matière d’élaboration de politiques.

M. Connolly a vaincu le scepticisme de ses collègues et les a convaincus de mettre la politique à l’essai. C’est en bonne partie grâce à lui que bon nombre de cadres de l’industrie ont appuyé la politique. La première vente aux enchères a connu un succès retentissant : 258 licences ont été délivrées à 12 entreprises qui ont versé plus de 171,8 millions de dollars en droits. Il s’agissait du plus grand nombre de licences jamais attribuées en une seule fois. En plus d’avoir séduit de façon quasi unanime l’industrie, la nouvelle procédure est maintenant adoptée par un nombre croissant de pays.

Selon l’une des personnes ayant présenté la nomination de M. Connolly, ce dernier a démontré toutes les qualités que l’on s’attend à trouver chez un cadre supérieur de la fonction publique, soit un engagement inébranlable à servir les intérêts du public, l’expression d’objectifs exigeants mais réalisables, la confiance dans la compétence et les habiletés de son personnel et un appui sans réserve aux membres de l’équipe du projet.


Aly M. Shady

Agence canadienne de développement international


Aly Shady est un spécialiste des ressources en eau de renommée internationale qui a travaillé dans les secteurs public et privé ainsi que dans le milieu universitaire et qui contribue depuis plus de 30 ans à l’élaboration des politiques de gestion des ressources en eau au Canada et dans le monde entier.

En ce qui concerne son apport au milieu universitaire, M. Shady a enseigné diverses matières et publié plus de 100 articles scientifiques. À l’Université McGill, il a été le fer de lance de la création du Centre d’études sur le drainage et du programme de maîtrise en ingénierie du drainage.

En tant que premier chef du Secteur de l’irrigation de l’Agence canadienne de développement international, M. Shady a été directement responsable du développement des ressources en eau dans plus de 35 pays d’Afrique, d’Asie et des Amériques.

En 1980, il a contribué au plan d’action en matière d’inondations du G7, qui était destiné au Bangladesh. Il a aussi participé à la rédaction du document présenté par le Canada au sommet du G7, à Denver, en 1997. En tant que membre de l’équipe responsable du Programme international de recherche technologique en matière d’irrigation et de drainage financé par la Banque mondiale, le Programme des Nations Unies pour le développement et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, il a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration de meilleures pratiques de gestion de l’eau aux fins de la production alimentaire et du développement rural.

De vastes connaissances théoriques dans le domaine des ressources en eau alliées à une solide expérience sur le terrain et à de solides compétences en gestion ont rendu M. Shady particulièrement efficace dans son rôle de « visionnaire » en matière de politiques. En mars dernier, à La Haye, il a reçu la médaille d’or décernée par le Conseil mondial de l’eau. M. Shady est l’un des deux seuls Canadiens à être nommés membres à vie de la International Water Academy à Oslo, en Norvège. En outre, il a été récemment invité à se joindre au nouveau Club de Tokyo, qui regroupe 14 des ministres, cadres supérieurs, scientifiques et dirigeants les plus influents du monde dans le domaine des ressources en eau, ce qui place le Canada parmi les pays les plus importants à cet égard.


 CATÉGORIE EXCELLENCE EN PRESTATION DE SERVICES

David Balfour
Arthur Willett

Pêches et Océans Canada


Pêches et Océans Canada traite chaque année jusqu’à 190 000 transactions, totalisant 43 millions de dollars, dans le cadre de la gestion du système d’enregistrement et de délivrance des permis de pêche commerciale. Alors que les pêcheurs veulent pêcher et le Ministère veut créer et mettre en œuvre des programmes, ces deux parties s’entendent sur la nécessité de réduire la paperasserie.

Depuis 1997, David Balfour et Arthur Willett travaillent de concert avec le secteur bancaire en vue de concevoir un nouveau système de paiement répondant aux exigences de toutes les institutions financières au Canada.

Ce système, d’une grande simplicité et efficacité, permet maintenant aux pêcheurs de payer les droits d’enregistrement de leur permis et de leur embarcation par courrier ou par téléphone à n’importe quelle institution financière. La lecture optique permet de vérifier et de trier immédiatement les données. Le personnel peut maintenant savoir qui a payé, la date du paiement et le montant versé grâce aux fichiers électroniques de transactions. Ce système illustre les bienfaits du partenariat et de l’innovation utilisés pour fournir de meilleurs services aux Canadiens.

Pour réaliser ce projet, un groupe de travail interne a été mis sur pied avec la participation d’un certain nombre de ministères ainsi que des représentants du secteur privé. MM. Balfour et Willett sont reconnus pour le leadership et la perspicacité dont ils ont fait preuve afin de relever les défis qui se présentaient à eux.


Prakash Bhartia

Défense nationale


Tout au long de sa carrière de 23 ans à la Défense nationale, Prakash Bhartia s’est bâti une solide réputation internationale à titre d’expert des systèmes électromagnétiques. Sa nomination récente comme membre de la Société royale du Canada en fait un des rares fonctionnaires à mériter cet honneur.

Les réalisations de M. Bhartia, loin de se limiter au développement théorique, se traduisent également par des progrès importants en ce qui a trait aux systèmes utilisés actuellement par les Forces canadiennes. Les résultats obtenus grâce à son leadership et à son expertise se reflètent maintenant dans des applications aussi variées que des lignes de transmission et des antennes à microrubans, des dispositifs de communication par radar et des systèmes de navigation.

Son travail personnel et son expertise ont certes contribué à faire du Canada un leader mondial dans le domaine des systèmes de navigation intégrés. Grâce à ces systèmes, les Forces canadiennes sont plus que jamais en mesure de bien positionner leurs navires, leur permettant ainsi d’exécuter leurs missions de façon efficace et sans danger.

M. Bhartia est également réputé pour son leadership scientifique et technologique. Il occupe le poste de directeur général du Centre de recherches pour la défense à Ottawa et dirige des projets internationaux de recherche et de développement dans le cadre du Programme de coopération technique regroupant cinq pays.

En somme, M. Bhartia a démontré que l’excellence en matière de services se traduit souvent par des innovations scientifiques et technologiques rigoureuses permettant aux clients de relever des défis au Canada et ailleurs dans le monde.


Deborah Briggs

Développement des ressources humaines Canada


En tant que directrice du Centre des ressources humaines du Canada de Lakeside, Deborah Briggs a fait preuve d’excellence en matière de prestation de services dans des domaines importants. Elle a atteint son objectif d’offrir des services de meilleure qualité par l’intégration de la prestation des services offerts par les différents ordres de gouvernement ainsi que par des partenaires et des organismes communautaires, par l’établissement de partenariats stratégiques avec le secteur privé, celui du bénévolat et celui des organismes sans but lucratif, et par l’utilisation de la technologie de l’information pour élargir l’accès aux programmes et aux services, dans le cadre de la réalisation du gouvernement électronique. Ces efforts ont donné lieu à une amélioration constante des services et de la satisfaction des clients.

En 1997, Mme Briggs a collaboré avec les services sociaux de Toronto en vue d’élaborer, de mettre en place et d’évaluer une approche de guichet unique, axée sur les services offerts en milieu urbain aux prestataires de l’assurance-emploi et du Programme de la sécurité du revenu. Une évaluation récente de la société Ekos révèle que les objectifs initiaux du regroupement des services en un même lieu ont été atteints. Ainsi, les clients ont constaté une amélioration des services et ont manifestement accepté le modèle proposé il y a quatre ans par Mme Briggs. Le projet s’est traduit par l’accroissement des services offerts ainsi que par l’amélioration de leur niveau d’efficacité et d’efficience et ce, pour les deux ordres de gouvernement et leurs partenaires communautaires.

Cette réussite démontre la vision, la détermination et le travail nécessaires pour transformer une philosophie fondée sur l’organisation en une philosophie axée sur les clients. Le regroupement des services et les partenariats sont devenus des exemples de coopération intergouvernementale et de participation des collectivités dont bénéficient tous les Canadiens, grâce aux efforts déployés par des personnes comme Deborah Briggs.


Gilles Dulac
Bertrand St-Arnaud

Agence canadienne d’inspection des aliments


Négociateurs faisant preuve de professionnalisme, d’intégrité, d’efficacité – voilà comment collègues et collaborateurs décrivent les docteurs Gilles Dulac et Bertrand St-Arnaud. Ces deux spécialistes de la science vétérinaire ont géré des négociations techniquement complexes avec les autorités chinoises dans le cadre de l’élaboration et de la signature, cette année, des protocoles Canada-Chine concernant le bœuf et le porc. Les négociations se sont échelonnées sur une période de quatre ans, au cours de laquelle ces deux Canadiens ont gagné le respect et la confiance de leurs homologues chinois.

Prônant l’utilisation de normes élevées et une approche scientifique rigoureuse, les docteurs Dulac et St-Arnaud ont établi une étroite collaboration s’échelonnant sur une période de dix ans, qui leur a permis de former leurs collaborateurs au Canada comme en Chine. Ils ont soigneusement étudié les données scientifiques sur lesquelles repose la position du Canada, colliger les observations scientifiques les plus récentes en provenance du monde entier et usé de patience pour convaincre les Chinois de la pertinence de l’approche canadienne.

Par la signature de protocoles concernant le bœuf et le porc avec la Chine, le Canada devient l’un des premiers et des plus importants exportateurs de ces produits sur le marché chinois. L’accès à ce marché attrayant en pleine croissance ouvre au Canada des possibilités d’affaires qui devraient se chiffrer en centaines de millions de dollars au cours des cinq prochaines années. Déjà, la réussite de cette négociation amène des gouvernements étrangers à s’informer de la meilleure façon de négocier de tels accords complexes et de nature délicate. Les docteurs Dulac et St-Arnaud ont mérité la reconnaissance et l’appréciation des représentants des industries du porc et du bœuf, ainsi que du personnel de l’ambassade du Canada à Beijing, avec qui ils ont collaboré étroitement pendant les négociations.


David W. Miller

Agences des douanes et du revenu du Canada


L’atteinte de l’excellence en matière de prestation de services dans le milieu de la fiscalité canadienne est un défi en soi. Réussir, en un an, à rendre presque deux fois plus accessibles les services téléphoniques de l’Agence des douanes et du revenu du Canada pouvait sembler un objectif irréalisable. Malgré tout, David Miller a accepté de relever ce défi, et il a réussi. En fait, les réalisations ont dépassé les attentes et les prévisions.

Au cours des dix dernières années, M. Miller a conçu des programmes visant l’intégration horizontale et verticale des services électroniques et nécessitant l’établissement de partenariats interministériels et intergouvernementaux, de même que des partenariats avec le secteur privé.

La réussite de M. Miller repose en partie sur sa capacité à utiliser la technologie de l’information pour fournir les services. À titre d’exemple, dans le cadre du projet NETFILE, 3,8 millions de Canadiens ont été invités à transmettre par Internet leur déclaration de revenu pour l’année d’imposition 1999. Le taux de participation de plus de 10 p. 100 au projet NETFILE a largement dépassé les attentes. La vision de précurseur de M. Miller s’est également concrétisée par l’utilisation de l’infrastructure à clés publiques pour la transmission de données entre le gouvernement fédéral et les provinces relativement au programme du crédit d’impôt pour enfants. M. Miller a également encouragé la mise au point de la transmission électronique des déclarations des sociétés en collaboration avec Développement des ressources humaines Canada et Industrie Canada. La transmission électronique des déclarations permet aux fondateurs des sociétés de demander leur numéro d’entreprise en même temps qu’ils présentent leurs statuts constitutifs en vertu de Loi canadienne sur les sociétés par actions.

M. Miller est reconnu pour son ardeur au travail, son bon sens et sa capacité à gérer des projets complexes tout en respectant des échéanciers serrés et des budgets limités. Tout au long de sa carrière, il a gagné le respect d’un grand nombre de personnes qui l’ont consulté sur une multitude de sujets. Il a compris depuis longtemps que les Canadiens s’attendent à ce que le gouvernement suive le même rythme que l’industrie et il a toujours favorisé l’innovation comme moyen d’améliorer la prestation des services. Par son travail, il a aidé le gouvernement du Canada à réaliser et même à dépasser les attentes des Canadiens.


Équipe du projet du sondage auprès des employés de la fonction publique

Secrétariat du Conseil du Trésor
du Canada
Commission de la fonction
publique du Canada
Le Réseau du leadership
Statistique Canada


Enrico Bonomo
Scott Buchanan
Luana Chernushenko
Gary S. Dingledine
Diane Galarneau
Shawn M. Hooper
Mary E. Jacobi
Michel Labelle
Sylvie LaRoche
Hank Molenaar
Marie Moulin
Carole Nadeau
Angela Quesnel
Shalini Sahni
Alexander Smith
Bruno Turcotte
Frederic Borgatta
Ric Cameron
Cathy Cotton
Jacques Drouin
Jocelyne Gravelle
Laura Howarth
Michèle Jodouin
Sylvie Lance Roussel
Robin Leckie
David Morgan
Linda Murphy
Suzanne Ouimet
Richard Rochefort
Chantal Scarlett
Joanne Toews
Adela Zamojski
Ann C. Brown
Marie-Claire Charette
Huguette Demers
Dave Flavell
Peter J. Hooey
Graham F. Howell
Lorne Klassen
Mary K. Larivière
Greg MacDougall
Jean-Sébastien Morin
Michael T. Murray
Nicole Paquin
Eddy Ross
Mike Sheridan
John Tremble
Janet Zinnicker

Dans le but de contribuer à la transformation de la fonction publique du Canada en un milieu de travail de choix pour ses employés actuels et futurs, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, avec l’appui de Statistique Canada, du Réseau du leadership et de la Commission de la fonction publique du Canada, a administré l’un des sondages les plus exhaustifs effectués auprès des employés au Canada. Le tout premier sondage réalisé auprès des employés de la fonction publique a été conçu pour obtenir le point de vue des employés fédéraux sur leur milieu de travail et pour déterminer comment celui-ci pourrait mieux répondre au bien-être, à la diversité, aux aspirations de carrière des employés, ainsi qu’à leurs besoins en matière d’apprentissage et de perfectionnement professionnel.

Un tel sondage réalisé à l’échelle d’un seul ministère ou organisme représente déjà une entreprise gigantesque. Pourtant, l’Équipe du projet du sondage auprès des employés de la fonction publique n’a pas hésité à relever le défi lorsqu’on lui a demandé de sonder l’ensemble des 190 000 employés de la fonction publique du Canada, répartis dans 70 ministères et organismes dans toutes les régions du pays et dans des missions à l’étranger. On attribue la réussite du sondage au professionnalisme, aux compétences exceptionnelles et à l’engagement de cette équipe.

Malgré la lourdeur de la charge de travail de tous les fonctionnaires, l’Équipe a reçu un excellent appui des employés, de la direction et des syndicats de la fonction publique. Elle a également réussi à prouver aux fonctionnaires que les questions du sondage rejoignaient leurs intérêts et leurs préoccupations. Il faut en outre relever que les fonctionnaires de toutes catégories ont répondu au sondage dans une proportion de 55 p. 100.

Les résultats de ce premier sondage réalisé auprès des fonctionnaires sont déjà utilisés dans la formulation de nouvelles politiques de ressources humaines. En fait, le sondage représente une étape importante dans l’évolution de la fonction publique du Canada. Il témoigne de l’engagement de ses dirigeants et de l’instauration d’une culture fondée sur l’apprentissage et le perfectionnement continus, l’innovation et la transparence.


Équipe de mise en œuvre du Tombeau du soldat inconnu



Mise à jour mars 2001

Anciens Combattants Canada
Défense nationale
Gendarmerie royale du Canada
Patrimoine canadien
Travaux publics et 
Services gouvernementaux Canada


William R. Aikman
Fernand Baillargeon
Denise Beauchamp
Robert Biron
Simon Coakeley
R. Duane Daly
Larry Doshen
Murray C. Farwell
Steve Gannon
Christian Glauninger
Bradley N. Hall
Ian Inrig
David C. Kettle
Paul Lansey
Suzanne LaViolette
Daniel Mackay
Richard Massicotte
Jacques Morel
Kevin Mycroft
Daniel G. Palmer
Norm Price
Daniel Redburn
Cliff Scott
Katherine Spencer-Ross
Janice Summerby
Daniel F. Wheeldon

Peter Ambroziak
Juan J. Barcena
Brigitte Beaulne-Syp
Brett Boudreau
Jacques Côté
Bernard Décarie
Catherine Drew
Liette Faubert
John Gardam
Carmen Goold
John Hayter
T.G. Isaacs
Mireille Labelle
Suzanne Larue
Wilf Leblanc
Teresa MacLean
Yvon J.R. Mercier
Chuck Murphy
Michael G. Nurse
Leslie Peate
Robert D. Quinn
Hal Roberts
J. André Smith
Tom St-Denis
Diane Turmaine
Brad White

William Badets
Janet W. Bax
Serge G. Bernier
Bob Butt
Christian Couture
Monique Deschêsnes
Marcel Dufour
Lorraine Gailey
Bob Gardham
Michel Gravelle
Caroline Hilt
Maurice Joanisse
Yvon Lachaine
Sandra Lavigne
André M. Levesque
J.O. Michel Maisonneuve
Marc L. Monette
Larry Murray
George O’Dair
Dennis Podolsky
John Ramlochand
Jean-Paul Roy
Patricia A. Smith
Mick Steers
Gerald S. Wharton
Neil Wilkie


La création du Tombeau du soldat inconnu a été un événement unique qui a permis d’honorer la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour préserver nos droits et libertés. Ce monument représente un hommage permanent à ceux qui ont servi leur pays sur les champs de bataille et dans le cadre des missions de maintien de la paix partout dans le monde.

Ce projet du millénaire représente aussi l’établissement d’un partenariat stratégique exceptionnel entre des ministères fédéraux et des organismes externes, sous la direction de la Légion royale canadienne. En raison de la logistique complexe du projet, l’Équipe a dû se charger de la coordination des activités liées aux exigences protocolaires et diplomatiques tant en France qu’au Canada.

La création du Tombeau du soldat inconnu a nécessité deux années de planification, qui ont comporté le choix, l’exhumation, le transport et le rapatriement d’un soldat canadien non identifié qui reposait dans un cimetière situé près de la colline de Vimy, en France. Le pays a de nouveau porté le deuil en guise de reconnaissance lorsque le corps a reposé pendant trois jours dans le hall d’honneur de l’édifice du Centre sur la colline du Parlement, pour ensuite être placé sur un affût tiré par des chevaux dans le cadre d’une brève procession qui s’est terminée sur le site d’un sarcophage spécial devant le Monument commémoratif de guerre du Canada.

Pendant que le lent battement des tambours voilés de noir et qu’une salve de 21 coups de canon marquaient la procession du soldat inconnu vers sa dernière demeure, environ 15 000 personnes étaient rassemblées dans un silence respectueux à la Place de la Confédération, le reste de la nation suivant la cérémonie à la télévision.

Le projet réalisé par l’Équipe de mise en œuvre du Tombeau du soldat inconnu permet de rendre un hommage permanent à tous ceux qui ont donné leur jeunesse pour la paix et la liberté. Les membres de l’Équipe ont transformé cette idée en une réalité de granit et de bronze. Il s’agit d’une réalisation véritablement monumentale.


Équipe de la Direction du droit commercial international

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
Ministère de la Justice Canada


Sébastien Beaulieu
Evelyn Bennett
Meghan Castle
John Clifford
Marilyn Doering
Fulvio Fracassi
Ian Gray
Kirsten Hillman
Meg Kinnear
Roland Legault
Denyse MacKenzie
Ian McLeod
Brian O’Neil
Lesley-Ann Reed
Sylvie Tabet
John von Kaufmann
Donna Weckworth
Ton Zuijdwijk
Rambod Behboodi
Riemer Boomgaardt
Mary Ellen Cavett
Christopher Cochlin
Suzanne Dupuis
André Giroux
Blair Hankey
Kirti Jadeja
Matthew Kronby
Louise Lessard
Brian MacLean
Paule Morisset
Joanne Osendarp
Monique Rexer
Tania Toye
Brigette Walenius
Eric Wildhaber
Patrick Bendin
William Bryson
Hugh Cheetham
Joseph de Pencier
Thomas-Louis Fortin
Kirsten Grambart
Eric Harvey
Lauraine Joanisse
Louise Lacroix
Jeanne Levesque
Ann Mapp
Heather Murphy
Lynn Pettit
Torsten Ström
Boris Uléhla
Reagan Walker
Linda Young

Aujourd’hui, les Canadiens profitent d’une croissance phénoménale du commerce et d’une prospérité économique qui s’appuient sur un système commercial fondé sur des règles. Ce système permet aux biens et services canadiens d’accéder de façon prévisible et sûre aux marchés mondiaux et ce, dans un monde de plus en plus complexe et interdépendant où le commerce va de pair avec le développement durable, la paix et la sécurité. La participation à ce système ne fait que renforcer la nécessité d’une représentation efficace, qu’il s’agisse de négocier des règles ou de veiller au respect des droits et des obligations établis en vertu des accords commerciaux. Cette responsabilité incombe à une équipe d’avocats, de techniciens juridiques et d’employés de soutien administratif à l’emploi de la Direction du droit commercial international du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et du ministère de la Justice Canada.

Au cours de la dernière année, les membres de cette équipe ont bien représenté le Canada dans un nombre inégalé de causes importantes déposées devant l’Organisation mondiale du commerce, ou encore qui ont été entendues en vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain ou de l’Accord canado-américain sur le bois d’œuvre résineux. Ces causes touchaient un vaste éventail de secteurs économiques clés : les produits laitiers, les pêcheries, l’automobile, l’aérospatiale, les mines et la foresterie.

Bon nombre de ces causes ont des conséquences importantes tant au niveau national qu’international et des répercussions directes sur l’économie du Canada et la prospérité de sa population. À titre d’exemple, dans un cas portant sur l’aéronautique, le Canada a contesté avec succès les pratiques de subventionnement illégales des marchandises exportées du Brésil.

Les membres de la Direction du droit commercial international ont démontré un esprit d’équipe, un dévouement et, surtout, un professionnalisme sans faille tout en maintenant un niveau de service exemplaire. Ils se sont mérité les éloges de leurs propres clients, des gouvernements provinciaux, des dirigeants de l’industrie et de bien d’autres intervenants. En 1999, ils ont reçu le Prix du ministre du Commerce international pour le service commercial.


CATÉGORIE VALORISER ET SOUTENIR LES GENS

Monique Boudrias

Défense nationale


Les réalisations de Monique Boudrias dans le domaine de la gestion des ressources humaines ont été remarquables depuis le début de sa carrière à la fonction publique. Sa participation au Conseil des ressources humaines, qu’elle préside depuis plusieurs années, a fait d’elle une autorité reconnue aussi bien dans son propre ministère qu’à l’échelle de la fonction publique.

Depuis qu’elle occupe le poste de sous-ministre adjoint (Ressources humaines – civils), Mme Boudrias a relevé de grands défis, notamment celui d’effectuer d’importantes coupures au sein du personnel civil dans une proportion plus importante encore que dans la plupart des ministères. Mme Boudrias a concentré ses efforts non seulement sur les chiffres, mais également sur le moral, les plans de carrière et les griefs des employés touchés. Elle a fait preuve de leadership en élaborant une stratégie d’employabilité pour préparer les employés à poser leur candidature à des postes à l’intérieur et à l’extérieur de la fonction publique. On a dit de son approche globale qu’elle favorise une atmosphère propice au rajeunissement et au renouveau.

Mme Boudrias a collaboré de façon constructive avec les représentants syndicaux pendant cette période difficile. Les agents négociateurs ont apprécié son attitude humaine et positive, ainsi que les nombreux programmes efficaces qui ont été mis sur pied. Ceux-ci comprennent notamment une nouvelle politique intégrée sur le harcèlement, un programme unique de gestion du rendement s’adressant tant au personnel civil qu’au personnel militaire, un nouveau système de règlement des différends et des comités mixtes patronaux-syndicaux responsables d’orienter la stratégie de la Défense nationale dans le cadre du projet de la Norme générale de classification. Elle est également l’instigatrice du premier programme ministériel de bourses d’études.

Tout en faisant face aux problèmes de l’heure, Mme Boudrias porte son regard vers l’avenir. On l’a souvent décrite comme un mentor qui présente à ses employés des défis et des possibilités de s’améliorer et d’exploiter au maximum leurs capacités. De plus, elle s’est efforcée de promouvoir la reconnaissance et le perfectionnement des femmes à la Défense nationale.

Son leadership, sa capacité d’innovation, son intérêt sincère pour les autres et son approche positive lui ont valu non seulement le respect du personnel des ressources humaines de la Défense nationale et des autres ministères et organismes fédéraux, mais aussi le titre de « Madame des RH ».


Bob Chartier

Affaires indiennes et du Nord Canada


Bob Chartier a établi un nouveau record en ce qui a trait au nombre de fonctionnaires qu’une personne peut atteindre directement et influencer de façon durable et positive. On évalue ce nombre à 30 000 au cours des deux dernières années seulement. M. Chartier est arrivé à ce résultat grâce à un horaire de voyages exténuant, à son utilisation innovatrice des nouvelles technologies et, surtout, à son enthousiasme contagieux pour le travail de la fonction publique.

À titre de spécialiste de la gestion organisationnelle à Affaires indiennes et du Nord Canada, M. Chartier a d’abord exercé son influence au sein de son propre ministère, où il a mis en place de nouvelles techniques pour améliorer l’échange de renseignements et le processus décisionnel. Il a également conçu une publication pratique, intitulée Trousse du leadership et de l’apprentissage, qui décrit des méthodes innovatrices pour favoriser le leadership et l’apprentissage au travail. À l’automne 1999, Le Réseau du leadership a reconnu la valeur de cette approche en établissant avec M. Chartier un partenariat unique qui met sa compétence et ses connaissances à la disposition de l’ensemble de la fonction publique.

Son souci du détail, son ardeur inlassable et sa capacité de mettre les gens à l’aise, quel que soit leur statut dans leur organisation, font de M. Chartier un conférencier et un animateur très recherché. Ceux qui l’ont vu à l’œuvre disent qu’il prêche par l’exemple, en faisant preuve de leadership, en étant au service des citoyens et en résolvant chaque jour les problèmes liés à la bureaucratie, ce dont il tire énormément de fierté.

L’influence de M. Chartier dépasse largement les groupes qu’il rencontre en tant que conférencier et animateur. Sa publication et la « boîte à outils » qu’il a conçue pour le site Web du Réseau du leadership lui ont valu le surnom de « grand outilleur ». Ces outils, qui ont aidé des gens à résoudre leurs problèmes et à instaurer de nouvelles méthodes de travail dans la fonction publique, continuent de lui attirer des commentaires élogieux. M. Chartier a démontré par ses paroles, ses écrits et ses actions les avantages qu’il y a à « valoriser et soutenir les gens ».


David Dodds

Statistique Canada


Pour demeurer l’un des meilleurs organismes de statistiques au monde, Statistique Canada doit constamment recruter et former des employés possédant des qualifications et des aptitudes considérables dans certains domaines spécialisés, comme les sciences sociales, l’informatique et les mathématiques. Après une décennie marquée par les coupures budgétaires, l’Examen des programmes et une demande croissante pour les travailleurs du savoir, le défi de constituer un effectif de spécialistes compétents et bien formés n’a jamais été aussi grand. La réussite qu’a connue à cet égard Statistique Canada est en grande partie attribuable à David Dodds, président du Comité de recrutement et de perfectionnement de cet organisme.

Le Comité supervise le Programme de recrutement et de perfectionnement en vigueur depuis plus de 12 ans, qui permet l’embauche chaque année de 250 à 300 personnes qualifiées. Ce programme inclut le mentorat, des affectations par rotation adaptées aux objectifs de carrière et des évaluations préalables aux affectations. M. Dodds, le promoteur du Programme depuis sa mise en vigueur, a inculqué une philosophie commune et établi un ensemble de pratiques exemplaires au sein du Comité. Il a obtenu la participation volontaire des gestionnaires hiérarchiques et fait appel à leurs compétences en matière de recrutement et de perfectionnement. De plus, il est demeuré à l’écoute de leurs préoccupations afin de s’assurer que le Programme répond bien à leurs besoins.

Le Programme, qui touche 70 p. 100 de l’effectif de Statistique Canada, affiche des résultats éloquents. Au cours de la période de réduction des effectifs, le Programme de recrutement et de perfectionnement a permis à Statistique Canada de poursuivre sa politique de non-licenciement. Le Comité a soigneusement maintenu l’équilibre entre l’offre et la demande en matière de recrutement et établi un processus permettant aux employés en place d’être acceptés par le Programme au même titre que les diplômés universitaires.

En tant que champion et leader de ce programme, M. Dodds a fait preuve dans son travail de perspicacité, d’une approche fondée sur la collaboration et d’une insistance constante quant à l’application des principes de l’équité en matière d’emploi. Les effets positifs de ses efforts à Statistique Canada sont évidents aujourd’hui et continueront de l’être pendant de nombreuses années.


Paulette Girouard

Commission de la fonction publique du Canada


En tant que chef de l’Unité d’évaluation linguistique de la Commission de la fonction publique du Canada pour le Québec et la région de l’Atlantique, Paulette Girouard supervise une équipe d’employés qualifiés qui évaluent les compétences linguistiques des employés de la fonction publique ou des personnes qui y postulent. Son approche de gestion, qui est appréciée de tous, lui a valu une réputation d’animatrice et de médiatrice hors pair, de chef appuyant ses employés dans l’atteinte de leurs objectifs professionnels ainsi que de promotrice dévouée du service à la clientèle. Ses employés soulignent également son professionnalisme, sa générosité, sa sensibilité et son dynamisme.

Au cours de la dernière année, Mme Girouard a démontré qu’elle possédait toutes ces qualités quand elle a entrepris la reclassification des postes d’évaluateurs de l’interaction orale au groupe professionnel ED-EDS-01. Pour réaliser cette tâche difficile, elle a dû effectuer des recherches, consulter la haute direction, récrire et défendre sa proposition de reclassification. Ses efforts ont été couronnés de succès et lui ont valu les félicitations et la gratitude de son personnel ainsi qu’un prix ministériel recommandé par la haute direction.

Le fait que ce sont les évaluateurs actuels et futurs qui profiteront de la nouvelle classification, et non Paulette Girouard, en dit long sur la valeur de cette récipiendaire. Les efforts tout à fait désintéressés qu’elle a déployés amélioreront la situation de ses employés et des fonctionnaires qui ont recours à leurs services.


Jill Lang Ward

Ressources naturelles Canada


La revitalisation de la fonction publique du Canada est au nombre des principales priorités des fonctionnaires d’un océan à l’autre. Le soutien au perfectionnement professionnel, l’instauration d’un milieu de travail de choix et l’édification d’une organisation propice à l’apprentissage continu sont des défis que doivent relever les dirigeants innovateurs de tous les ministères et les organismes. Ces défis sont encore plus importants lorsque les employés visés sont disséminés sur un territoire géographique aussi vaste que le Nord de l’Ontario ou le district d’Algoma. Sa capacité de constituer des réseaux et de mobiliser les gens font d’elle un agent de changement très efficace dans ce coin du pays. Il ne faut pas s’étonner alors que la nomination de Jill Lang Ward ait reçu un appui aussi enthousiaste dans ces régions.

L’impressionnante liste des réalisations de Mme Lang Ward comprend sa participation au secrétariat du Conseil fédéral de Ressources naturelles Canada à Sault Ste. Marie (Ontario), l’organisation d’une foire sur le mieux-être au Centre de foresterie des Grands Lacs, l’établissement du Centre conjoint de transition de carrière du district d’Algoma et la création d’un bulletin, intitulé Middle Managers Connect, qui favorise les contacts entre les cadres intermédiaires de l’Ontario. En outre, Mme Lang Ward a trouvé le temps et l’énergie nécessaires pour servir de mentor à un certain nombre d’employés de la fonction publique du Canada.

Malgré ses nombreuses réalisations, plusieurs personnes disent que son caractère et son approche sont les principales raisons qui font qu’elle mérite d’être reconnue. Mme Lang Ward est connue pour son professionnalisme soutenu, son engagement sincère envers les employés et l’immense fierté qu’elle met dans son travail. Dans tout ce qu’elle accomplit, elle démontre sa capacité de constituer des réseaux et de mobiliser les efforts de tous les employés – même s’ils sont très éloignés les uns des autres. Son dévouement s’est traduit par un milieu de travail amélioré où les fonctionnaires de sa région peuvent apprendre et se perfectionner. Comme le soulignait l’un de ses collègues, Mme Lang Ward ne se contente pas d’appuyer La Relève, elle la vit.


Dermot Lynch

Agriculture et Agroalimentaire
Canada


Tout a commencé avec une recherche sur la sélection des pommes de terre au Centre de recherches de Lethbridge d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Aujourd’hui, les Recherches sur la pomme de terre emploient cinq scientifiques appuyés d’une équipe dévouée. Ce programme est reconnu tant pour ses réalisations scientifiques que pour ses pratiques innovatrices en matière de gestion des ressources humaines et ce, grâce au travail de Dermot Lynch.

M. Lynch dirige le personnel de son équipe avec calme, en les assurant de son appui et en accordant toujours la priorité à la qualité de vie et au perfectionnement professionnel. Le programme de partage d’emploi qu’il a établi il y a plus de dix ans permet aux trois techniciens qu’il supervise de mieux concilier leur vie personnelle et leur vie professionnelle. Son approche favorable à la famille comprend également une formation scientifique sur place, tenant ainsi compte des besoins de ceux qui ont une jeune famille et pour qui il s’avère difficile de poursuivre des études.

On décrit M. Lynch comme un mentor influent qui incite ses employés à atteindre des objectifs exigeants. Sa capacité de déceler le véritable potentiel des personnes et sa foi en l’équité en matière d’emploi lui ont permis de mettre sur pied un programme qui comporte le pourcentage le plus élevé de femmes et de représentants des minorités visibles au Centre de recherches de Lethbridge. Tous les membres de l’équipe de M. Lynch n’ont que des éloges à son égard : ils soulignent sa patience, son respect, sa souplesse de même que l’attention qu’il porte à leur perfectionnement personnel et professionnel. Bref, il a toutes les qualités qu’on peut s’attendre à trouver chez un récipiendaire méritoire du Prix du chef de la fonction publique dans la catégorie « Valoriser et soutenir les gens ».


David J. Mills

Service correctionnel Canada


La carrière de David Mills a commencé en 1966 à Service correctionnel Canada. Il a connu une ascension rapide en raison de ses compétences et de ses qualités interpersonnelles. En effet, il est passé d’un poste d’employé de bureau au pénitencier de la Saskatchewan à celui de conseiller spécial du sous-commissaire.

Tout au long de ses 34 années de carrière, M. Mills a toujours pris soin de « valoriser et de soutenir les gens ». Tant son personnel que les détenus avec qui il a travaillé ont apprécié le mélange de compassion et de professionnalisme dont il a su faire preuve.

La confiance que M. Mills accorde aux gens a produit des résultats impressionnants à l’établissement de Stony Mountain, dont il était le directeur, renforçant le moral des employés et établissant de meilleurs rapports entre ceux-ci et les détenus. Ces améliorations ont permis à cet établissement de mieux remplir son mandat, qui consiste à réhabiliter les délinquants et à créer une société plus sécuritaire pour tous les Canadiens.

Sous sa direction, l’établissement de Stony Mountain a récemment instauré des promenades libres pour la première fois en 14 ans. Comme il en a l’habitude, M. Mills a pris soin de consulter toutes les parties concernées, notamment le comité chargé du bien-être des détenus, afin de s’assurer de la pertinence et de la réussite de cette initiative. Son dévouement à l’égard des personnes avec lesquelles il travaille se manifeste de nombreuses façons : il n’hésite jamais à en faire un peu plus et pratique la politique de la porte ouverte qui lui permet d’avoir des rapports harmonieux avec les personnes qui l’entourent.

Un groupe de détenus a récemment rendu hommage à la bonne volonté et aux efforts déployés par M. Mills en lui présentant un prix d’appréciation pour son travail continu en faveur des détenus purgeant une peine de longue durée à l’établissement de Stony Mountain.


Marcel Fortier
Francine Gauthier

Affaires indiennes et du Nord
Canada


En vertu de l’article 23 de l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut, le gouvernement du Canada a accepté d’injecter des fonds additionnels afin de faciliter l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle pour les Inuits. Le but de cette mesure est d’assurer une représentation proportionnelle d’employés inuits à tous les niveaux du gouvernement du Nunavut.

Au cours des six dernières années, Francine Gauthier et Marcel Fortier se sont consacrés à l’atteinte de cet objectif en créant des possibilités d’éducation et de formation pour les Inuits. Pour ce faire, ils ont documenté, élaboré et établi des douzaines de programmes d’éducation et de formation, allant d’initiatives antidécrochage pour les élèves du niveau élémentaire jusqu’à l’instauration d’un programme de maîtrise en administration des affaires à l’intention des cadres du Nunavut.

M. Fortier et Mme Gauthier continuent d’appuyer la démarche des Inuits du Nunavut visant à créer pour le Nunavut une fonction publique répondant aux objectifs d’emploi énoncés dans l’article 23. Les statistiques révèlent que le Nunavut a accompli des progrès importants dans ce domaine. Le pourcentage des Inuits qui occupent un emploi est passé de 34 p. 100, au milieu des années 1990, à 51 p. 100, en date du 1er avril 1999.

C’est avec un enthousiasme communicatif que M. Fortier et Mme Gauthier évoquent les changements importants qui se produisent actuellement dans le plus récent territoire du Canada. Leur contribution exceptionnelle à ces changements leur a valu leur nomination pour le Prix du chef de la fonction publique, dans la catégorie « Valoriser et soutenir les gens ».


Nous remercions tout particulièrement les ministères et les organismes suivants qui ont participé à ce programme en y soumettant des candidatures.

Affaires indiennes et du Nord Canada
Agence canadienne d’évaluation environnementale
Agence canadienne d’inspection des aliments
Agence canadienne de développement international
Agence des douanes et du revenu du Canada
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Anciens Combattants Canada
Bureau d’information du Canada
Bureau du Conseil privé
Centre canadien de gestion
Citoyenneté et Immigration Canada
Commission de la fonction publique du Canada
Commission nationale des libérations conditionnelles
Défense nationale
Développement des ressources humaines Canada
Développement économique Canada pour les régions du Québec
Diversification de l’économie de l’Ouest Canada
Environnement Canada
Gendarmerie royale du Canada
Industrie Canada
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
Ministère de la Justice Canada
Parcs Canada
Patrimoine canadien
Pêches et Océans Canada
Ressources naturelles Canada
Santé Canada
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Service correctionnel Canada
Statistique Canada
Transports Canada
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada



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