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Archives - Salle de presse

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LE MINISTRE DION AFFIRME QU'UNE NOUVELLE UNION SOCIALE
PEUT AMÉLIORER LA FAÇON DONT LES GOUVERNEMENTS
TRAVAILLENT ENSEMBLE AU SERVICE DES CANADIENS

 

REGINA (SASKATCHEWAN), le 15 octobre 1998 – Les négociations sur un nouveau cadre pour l’union sociale sont «une occasion d’établir un nouveau partenariat et un nouvel équilibre pour gérer notre interdépendance au service des Canadiens», a déclaré l’honorable Stéphane Dion, Président du Conseil privé et ministre des Affaires intergouvernementales, lors d’une allocution prononcée aujourd’hui à Regina.

Le Ministre a affirmé que les programmes sociaux qui constituent notre union sociale sont le reflet des valeurs que nous partageons, de notre engagement les uns envers les autres, de notre diversité et des avantages exceptionnels de notre système fédéral. Il a réitéré l’importance d’offrir à tous les Canadiens une chance égale de pouvoir bénéficier de programmes qui répondent à leurs besoins fondamentaux. Il a poursuivi en déclarant que l’histoire de l’union sociale «... est l’histoire de l’engagement de générations de Canadiens à s’entraider et à vivre avec leurs différences tout en travaillant à la poursuite d’un objectif commun. Ce qui est le plus remarquable, c’est que nous ayons été capables à la fois de réaliser des projets d’envergure nationale et d’accroître la liberté d’action des provinces pour qu’elles puissent intervenir en faveur de leurs citoyens.»

Monsieur Dion a insisté sur le fait que la Constitution canadienne et le système fédéral canadien ont donné aux provinces toute la latitude requise pour mettre sur pied des programmes qui répondent aux besoins spécifiques de leurs citoyens. Il a ajouté que notre système fédéral a permis aux divers gouvernements de tirer parti des expériences des uns et des autres et de faire en sorte que tous les Canadiens puissent profiter des mesures innovatrices prises ailleurs au pays.

Bien que le système social du Canada soit l’un des meilleurs au monde, le Ministre a souligné que nous avons à relever des défis de taille - une population vieillissante, la mondialisation et la nouvelle économie fondée sur le savoir, l’évolution de la technologie médicale - qui rendent plus importante que jamais la collaboration dans la prestation des politiques sociales et en matière de santé. Il a ajouté que les négociations sur un nouveau cadre pour l’union sociale doivent respecter les grands principes du fédéralisme canadien :

La Constitution doit être respectée. - Le respect des pouvoirs et compétences constitutionnels est une condition essentielle pour maintenir la clarté de la politique publique et représente le respect mutuel qui est à la base même de tout vrai partenariat.

Nous devons faire preuve d’une plus grande collaboration pour répondre aux besoins des Canadiens. - Les compétences des gouvernements empiètent l’une sur l’autre dans presque tous les secteurs, et les gouvernements doivent maintenant, plus que jamais, coordonner leurs programmes à l’intention des Canadiens, compte tenu des défis que nous avons à relever.

La capacité d’agir des gouvernements doit être préservée. - Une plus grande collaboration ne devrait pas et ne peut pas se traduire par l’impossibilité des gouvernements d’agir sans la permission de tous les autres.

La fédération doit être souple et équitable. - Le nouveau partenariat social doit prendre en compte la diversité du Canada et doit refléter un engagement à être juste et équitable.

L’information doit circuler entre les gouvernements. - Les gouvernements doivent se consulter avant de prendre des mesures qui risquent d’avoir des répercussions importantes sur les autres. Nous devons partager toute information qui nous permettrait de comparer nos performances, d’évaluer nos progrès et d’apprendre des expériences des autres.

Nous devons accroître notre imputabilité face aux Canadiens. - Le cadre pour l’union sociale devrait contribuer à accroître la transparence et l’imputabilité. Les Canadiens sont en droit de savoir qui fait quoi, comment leur argent est dépensé et quels résultats sont atteints.

Le Ministre propose une série de questions pour évaluer le succès de nos efforts : «Les Canadiens sont-ils mieux servis? Les gouvernements sont-ils plus transparents et imputables face aux Canadiens? Sommes-nous davantage en mesure d’améliorer nos politiques sociales et nos politiques de santé et de contribuer au bien-être des Canadiens partout au pays? Avons-nous amélioré la mobilité des Canadiens? Pouvons-nous offrir une meilleure égalité des chances ici, au Canada?» Il termine en disant que ce sont des questions comme celles-là qui doivent guider les efforts des gouvernements dans la définition d’un nouveau cadre pour l’union sociale.

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Pour informations:
André Lamarre
Secrétaire de presse
(613) 943-1853.
 


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Mise à jour : 1998-10-15  Avis importants