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Archives - Salle de presse

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L'HONORABLE STÉPHANE DION AFFIRME QUE LA MONDIALISATION
DES MARCHÉS CONSTITUE UN ARGUMENT DE PLUS
EN FAVEUR D'UN CANADA UNI

 

SAINT-LAURENT (QUÉBEC), le 30 mars 1999 – L’honorable Stéphane Dion, Président du Conseil privé et ministre des Affaires intergouvernementales, a déclaré aujourd’hui, devant la Chambre de commerce de Saint-Laurent, que l’ouverture des marchés et les accords internationaux militent en faveur d’un Canada uni. «Plus l’ouverture des marchés et les accords internationaux sont importants pour notre économie et notre qualité de vie en général, plus il est crucial de continuer à s’appuyer sur un Canada uni» a-t-il soutenu.

Parmi les avantages économiques d’un Canada uni, le ministre Dion a fait ressortir l’accès au marché américain. Rappelant diverses étapes de l’histoire commerciale canadienne, il a ainsi répliqué au vice-premier ministre et ministre d’État de l’Économie et des Finances du Québec, M. Bernard Landry, qui soutient que la fédération canadienne a entravé le développement naturel nord-sud de l’économie québécoise.

«Au contraire, c’est la fédération canadienne qui nous a permis de percer le protectionnisme américain, sans pour autant nous faire absorber par les États-Unis et subir le sort des francophones du Maine ou de la Louisiane» a indiqué le Ministre. Dans ce contexte, l’unité canadienne s’avère tout aussi nécessaire que par le passé, sinon même davantage.

M. Dion a rappelé que le Canada constitue le premier partenaire commercial des États-Unis, loin devant le Japon et presque à égalité avec l’ensemble des pays de l’Union européenne, avec des exportations se chiffrant chaque jour à près d’un milliard de dollars en biens et en services. L’an dernier seulement, des biens et des services totalisant 564 milliards de dollars canadiens ont été échangés entre les deux pays.

Cette réalité permet au Canada d’exercer une forte influence sur notre voisin du Sud et lui confère un important pouvoir de négociation sur le plan international; un atout parmi d’autres dont ne pourrait jouir une province séparée du Canada. Soulignant l’importance du réseau diplomatique canadien, qui contribue à faciliter les liens commerciaux entre les deux pays et à faire valoir le point de vue canadien, le ministre Dion a précisé que l’influence canadienne s’étend également à de nombreux forums internationaux.

M. Dion a rappelé d’autre part qu’un Québec séparé et affaibli ne disposerait d’aucune garantie automatique pour adhérer à l’Accord de libre-échange nord-américain et que cette adhésion nécessiterait une réouverture des négociations avec les différents pays signataires de l’Accord, un scénario que personne n’a intérêt à voir se réaliser.

Le ministre a par ailleurs mentionné les liens économiques étroits qu’entretient le Québec avec le reste du Canada. À cet égard, M. Dion a fait observer que : «Les flux de biens entre les provinces sont douze fois plus importants qu’entre le Canada et les États-Unis, une fois pris en compte les facteurs de la taille et de la distance; ces flux sont 40 fois plus importants lorsqu’il s’agit des échanges de services.» Cette forte intégration de l’économie canadienne repose sur les institutions que le Québec partage avec le reste du Canada, de même que sur notre solidarité nationale. «Si donc l'unité canadienne est nécessaire à l'élargissement de notre commerce nord-sud, elle est non moins essentielle à notre commerce est-ouest» a précisé le ministre Dion.

«Les porte-parole du mouvement indépendantiste ont annoncé qu'ils consacreraient l'année en cours à renouveler leur réflexion sur le pourquoi et le comment de la sécession du Québec du Canada. Ils ont dit que les enjeux de la mondialisation seront au coeur de leur réflexion. Eh bien, nous sommes prêts à en débattre comme je l'ai fait aujourd'hui devant vous. En fait, la mondialisation rend plus que jamais nécessaire l’unité canadienne, l’entraide canadienne, la solidarité canadienne. Les autres Canadiens ont besoin des Québécois, tout comme nous les Québécois avons besoin d’eux pour faire face à ces nouveaux défis» a conclu le ministre Dion.

 

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Pour informations:
André Lamarre
Secrétaire de presse
Téléphone : (613) 943-1838
 


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Mise à jour : 1999-03-30  Avis importants