LE MINISTRE DION SE FAIT OPTIMISTE EN VUE DE LA RENCONTRE
DES PREMIERS MINISTRES SUR LES SOINS DE SANTÉ
VICTORIA (COLOMBIE-BRITANNIQUE), le 22 janvier 2003 – Prenant
la parole à la Faculté de droit de l’Université de Victoria, le Président
du Conseil privé et ministre des Affaires intergouvernementales, l’honorable
Stéphane Dion, a exprimé sa conviction que les premiers ministres du pays,
réunis les 4 et 5 février prochains, conviendront d’un plan d’action
assorti d’un financement accru afin d’améliorer les soins de santé partout
au Canada.
Quatre raisons viennent motiver l’optimisme du ministre Dion. En premier
lieu, le Ministre a fait valoir que l’amélioration des soins de santé
constitue la priorité de l’heure et la principale préoccupation des
Canadiens.
Par ailleurs, M. Dion a fait remarquer que les gouvernements s’entendent
pour respecter les principes de la Loi canadienne sur la santé que sont
la gestion publique, l’intégralité, l’universalité, la transférabilité
et l’accessibilité. Ce consensus, établi en dépit de divergences
idéologiques, fait en sorte que les premiers ministres du pays « adhèrent
tous au principe de justice qui veut qu’au Canada, l’accès aux soins de
santé ne doit pas être fonction de l’épaisseur du porte-monnaie du patient ».
Troisièmement, le Ministre estime que le gouvernement fédéral dispose d’une
certaine marge de manœuvre financière pour accroître ses injections de fonds
en santé.
Quatrièmement, le ministre Dion s’est fondé sur l’expérience passée
pour faire montre d’optimisme. Rappelant qu’en 2000, les chefs de
gouvernement en étaient venus à une entente en matière de santé prévoyant
un financement fédéral accru de 21 milliards de dollars réparti sur cinq
ans et un plan d’action qui s’est avéré fructueux, le Ministre a fait
observer que les nombreuses études menées depuis par plusieurs gouvernements
en sont venues à des conclusions assez convergentes. Se référant au discours
prononcé la veille par sa collègue de la Santé, l’honorable Anne McLellan,
M. Dion considère que les projets de réformes identifiés par le gouvernement
fédéral correspondent aux objectifs poursuivis par les gouvernements
provinciaux et territoriaux. Par ailleurs, les différents ordres de
gouvernement se sont déjà entendus en septembre 2002 pour renforcer leur
imputabilité au public et devraient poursuivre leurs efforts en ce sens lors de
la réunion des 4 et 5 février.
D’autre part, le ministre Dion a précisé que les dépenses totales (privées
et publiques) en santé au Canada se sont chiffrées à 112 milliards de
dollars en 2002, selon une estimation de l’Institut canadien d’information
sur la santé. Cette somme représente 9,8 % du PIB canadien, soit l’un
des plus hauts pourcentages de tous les pays. Dans ces conditions, un
financement supplémentaire du gouvernement fédéral n’aurait d’impact que
dans la mesure où il entraînerait des effets structurants. « L’amélioration
de notre système de santé, ce n’est pas qu’une question d’argent. Il
nous faut des objectifs clairs », a mentionné M. Dion.
Rappelant la déclaration du Premier ministre, le très honorable Jean
Chrétien, le 15 janvier dernier, dans laquelle il affirmait que la santé
et la préparation d’une réunion des premiers ministres fructueuse
constituaient une grande priorité pour son gouvernement, qu’il entendait
travailler dans un esprit de collaboration avec les autres premiers ministres et
que l’heure était à l’action, le ministre Dion a conclu en ces termes :
« Pour les quatre raisons que je viens de vous énumérer, je suis
persuadé que ces sages paroles du Premier ministre du Canada trouveront un
écho favorable auprès de ses homologues provinciaux et territoriaux. »
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