LE MINISTRE DION DÉCLARE QUE LE PLAN D’ACTION POUR LES
LANGUES OFFICIELLES DONNERA UN ÉLAN FORMIDABLE À LA DUALITÉ LINGUISTIQUE
RICHMOND (COLOMBIE-BRITANNIQUE), le 14 mars 2003 – Prenant la parole à
l’école secondaire Hugh McRoberts de Richmond, en
Colombie-Britannique – une institution offrant un programme d’immersion
française – le Président du Conseil privé et ministre des Affaires
intergouvernementales, l’honorable Stéphane Dion, a déclaré que le
Plan d’action pour les langues officielles, rendu public
plus tôt cette semaine, allait contribuer à renforcer la dualité
linguistique du pays et à relancer les classes d’immersion.
Le Ministre a rappelé, dans un premier temps, que le Plan d’action, un
investissement total de 751 millions de dollars en fonds additionnels
répartis sur cinq ans, prévoit notamment que l’enseignement de la langue
seconde, incluant les programmes d’immersion, possédera son propre fonds de
137 millions de dollars.
« Plus d’enseignants, une qualité de l’enseignement
améliorée, un matériel scolaire plus accessible et de meilleure qualité,
plus d’emplois d’été, plus de programmes d’échanges, plus de
possibilités pour les élèves de poursuivre des études postsecondaires dans
leur langue seconde, autant d’éléments que l’on retrouve dans le Plan d’action.
Il sera alors possible de répondre de façon beaucoup plus adéquate aux
désirs des parents et des étudiants d’avoir accès à des programmes d’immersion
de grande qualité », a déclaré le Ministre.
M. Dion a ensuite affirmé qu’il entrevoyait une collaboration étroite
avec les provinces pour la mise en œuvre du Plan d’action. Le Ministre a
indiqué que l’objectif du gouvernement canadien consiste à « doubler
le pourcentage de jeunes Canadiens diplômés du secondaire qui maîtrisent nos
deux langues officielles. Actuellement, 24 % des jeunes Canadiens âgés de
15 à 19 ans connaissent l’autre langue officielle. Il faut porter cette
proportion à 50 % d’ici 2013 ».
Les Canadiens favorisent un investissement dans l’apprentissage des langues
officielles, a poursuivi M. Dion. Se référant à un sondage annuel d’Environics
effectué pour le compte du Centre de recherche et d’information sur le Canada
à l’automne 2001, le Ministre a fait valoir que « 86 % des
Canadiens (y compris 82 % d’anglophones) croient qu’il est important
que leurs enfants apprennent une deuxième langue, et que 75 % de
ces anglophones sont d’avis que cette autre langue devrait être le français.
Par ailleurs, 90 % des francophones qui désirent que leurs enfants soient
bilingues favorisent l’anglais comme langue seconde. »
La dualité linguistique, a insisté le ministre Dion, n’est pas qu’une
affaire de racines ou d’identité : elle constitue aussi « l’une
des conditions de notre succès futur ». Le Canada, a-t-il ajouté,
doit se considérer privilégié de compter deux langues officielles qui
occupent une place de choix sur la scène internationale : « ...nos
deux langues officielles sont les deux volets grands ouverts d’une belle
fenêtre qui nous donne accès au monde. En ce début de siècle, dans ce monde
de plus en plus global, où les communications revêtent une importance toujours
plus grande, où l’économie est de plus en plus axée sur le savoir et l’innovation,
le Canada doit prendre plus que jamais appui sur sa dualité linguistique et sur
le caractère international de ses deux langues officielles. »
La maîtrise de deux langues comme le français et l’anglais, de dire M.
Dion, donne accès à un patrimoine culturel plus vaste en plus de se révéler
un facteur d’enrichissement personnel; c’est pourquoi
les Canadiens y tiennent tant : « Ils veulent notamment s’appuyer
sur l’immersion, ce fleuron canadien qui a inspiré tant d’autres pays. Le
Plan d’action aidera les Canadiens à écrire le prochain acte de la
fascinante aventure de la dualité linguistique canadienne »,
a conclu le ministre Dion.
- 30 -
Pour informations :
|
André Lamarre
Conseiller principal
Téléphone : (613) 943-1838
Télécopieur : (613) 943-5553
|
|