Introduction
- ils m’ont invité à prendre la parole entre l’entrée et le plat principal;
- ce qui me porte à dire que nous voulons tous que je sois bref et que j’en vienne au fait le plus vite possible.
- nous devons promouvoir le leadership dans tous les secteurs de la société, qu’il s’agisse du secteur privé, du secteur public ou du secteur bénévole et communautaire, afin d’améliorer la qualité de vie au Canada.
- l’importance d’avoir des leaders qui voient plus loin que les frontières traditionnelles;
- l’importance des secteur bénévole, privé et public dans la société canadienne;
- les efforts du gouvernement du Canada pour renforcer la relation entre la fonction publique fédérale et le secteur bénévole et communautaire du Canada.
L’importance du leadership
- on compte de plus en plus sur les entreprises pour faire preuve de responsabilité sociale;
- petite anecdote en passant : l’autre jour, j’assistais à une conférence sur la responsabilité sociale des entreprises, où les sous-ministres et les gens d’affaires avaient huit minutes chacun pour décrire ce qu’ils font. Or, ce qui m’a frappé, c’est que près d’un cinquième des chefs d’entreprise ont parlé du travail bénévole qu’ils accomplissent dans leur communauté;
- on reconnaît de plus en plus l’apport du secteur bénévole et communautaire à notre économie, son rôle clé dans l’élaboration des politiques publiques et son importance dans la création d’un pays fort et en bonne santé;
- le jour même de la sortie du rapport intérimaire de la Commission Romanow, nous voyons que non seulement les Canadiens, mais aussi d’autres peuples, considèrent notre système de santé comme un élément essentiel de l’avantage concurrentiel de notre pays;
- en entendant les chiffres que je m’apprête à vous donner, certains d’entre vous penseront peut-être à cette caricature où l’on voit un homme devant sa télé qui entend le présentateur de nouvelles annoncer « les statistiques intéressantes ont fait un bond de cinq pour cent ce mois-ci comparativement au mois dernier ». Moi, j’aime bien les chiffres qui veulent dire quelque chose;
- l’Enquête nationale sur le don, le bénévolat et la participation a révélé que durant l’année 2000, près de 91 pour cent de la population canadienne a fait des dons en argent ou en nature et près de 80 pour cent des gens ont donné de leur temps pour venir en aide aux autres. Les Canadiens ont donné près de 5 milliards de dollars et ont consacré plus de 1 milliard d’heures au bénévolat. Ces heures représentent 549 000 emplois à plein temps et sont l’équivalent de toute la main-d’œuvre du Manitoba;
- plus tôt cette semaine, The National a présenté un long reportage sur le bénévolat et sur le fait qu’il fasse partie intégrante du filet de sécurité sociale;
- l’an dernier, durant l’Année internationale des volontaires, j’ai discuté de l’AIV avec des gens de la GRC, qui m’ont avoué que jamais les Forces canadiennes ne pourraient faire tout ce qu’elles font sans l’aide de leurs 75 000 bénévoles;
- je sais aussi que l’ADRC, l’ACDI, Santé Canada, DRHC et plusieurs autres ministères fédéraux ne pourraient pas fonctionner sans les organismes bénévoles qui mettent bon nombre de leurs programmes à exécution;
- et ceci n’a rien à voir avec les « mille points de lumière » de l’ancien président George Bush. Les organismes ici travaillent sur le terrain pour implanter les programmes;
- le gouvernement du Canada et le secteur bénévole et communautaire travaillent ensemble depuis très longtemps. Le Canada a été construit par des gens et des communautés qui ont uni leurs efforts pour bâtir des granges et des maisons, pour survivre aux hivers rigoureux et pour développer nos collectivités. Nous savons tous que les Canadiens sont des gens fiables quand vient le temps de donner un coup de main en période de crise – comme ils l’ont démontré lors des inondations, de la tempête de verglas ou des événements du 11 septembre. C’est leur capacité d’agir collectivement qui distingue vraiment les Canadiens.
- j’ai dit à mes collègues du gouvernement que nous devions valoriser « les fonctionnaires sans frontières », ces gens qui regardent les choses dans une perspective d’ensemble et qui ne s’arrêtent pas à leur propre travail, à leur propre division ou à leur propre ministère.
- cela veut dire être créatif, ne pas avoir peur d’être visionnaire et de partager sa vision avec les autres, et être capable de s’adapter aux changements;
- cela s’applique aussi aux leaders qui cherchent des façons de collaborer pour en arriver à de bien meilleurs résultats que si chacun avait travaillé de son côté;
- l’expérience m’a appris que les gens qui sont capables de voir les choses au-delà des limites de leur organisation et de leur secteur sont habituellement des gens qui ont toutes les qualités requises pour être de bons leaders.
- Comme toutes les grandes organisations, nous sommes confrontés au besoin de faire plus et de le faire mieux.
- tirer profit des retombées de la mondialisation, afin que le Canada soit bien positionné;
- ou répondre au nouveau contexte de la sécurité internationale à la suite des événements du 11 septembre.
- nous devons remplacer la génération qui est entrée à la fonction publique dans les années 60 et 70 et pour qui la retraite approche à grands pas.
- voilà pourquoi nous voulons promouvoir un style de leadership qui favorise à la fois un changement de culture et une culture qui incite au changement;
L’importance de la collaboration entre secteurs
- je ne passerai pas en revue tous les arguments qui militent en faveur de cette affirmation, puisque vous l’avez sûrement déjà fait aujourd’hui.
- quand nous formulons des politiques ou que nous concevons et dispensons des programmes et des services aux Canadiens, nous prenons pour acquis que les secteurs public, privé et bénévole doivent collaborer et qu’ils doivent être vigoureux, souples, diversifiés, réceptifs et bien informés;
- les trois secteurs doivent travailler ensemble;
- un événement comme celui-ci est un bon exemple d’une telle interaction. On n’a qu’à examiner la composition des différents comités consultatifs et des comités de sélection liés aux prix qui seront décernés ce soir pour se rendre compte que des entreprises comme Microsoft et EDS y participent au même titre que d’autres secteurs afin de discuter et de partager leurs points de vue;
- le but de tout cela est de mieux se comprendre mutuellement et sensibiliser le plus de gens possible;
- mettre toutes les idées, toutes les explications et toutes les inquiétudes sur la table.
Moyens entrepris par le gouvernement du Canada et la fonction publique fédérale pour renforcer notre relation avec le secteur bénévole et communautaire du Canada
- cela démontre que le secteur privé est conscient de l’impact que les décisions du secteur public peuvent avoir sur lui, et vice versa.
- dans son message qui figure au commencement du document, le Premier ministre dit que « cet accord pose les jalons d’une relation solide et dynamique entre le secteur bénévole et communautaire et le gouvernement du Canada. Je crois qu’il nous inspirera à continuer d’unir nos efforts pour bâtir un pays encore meilleur »;
- le gouvernement, d’une part, devra se pencher sérieusement sur sa façon de mener le dialogue sur les politiques, afin de donner au secteur bénévole et communautaire une chance réelle de se faire entendre. Nous devrons aussi analyser l’incidence des politiques, des programmes et des lois du gouvernement sur ce secteur;
- le secteur, d’autre part, doit continuer à chercher des moyens de faire connaître les vues de l’ensemble des organismes bénévoles. Il doit aussi cerner les problèmes et les questions qui prennent de l’importance et les porter à l’attention du gouvernement.
- le jour viendra où les leaders de la fonction publique tiendront compte de l’opinion des gens du secteur pour concevoir des programmes et des politiques, et où cela deviendra chose courante partout au gouvernement;
- où les processus encourageront le dialogue entre les différents secteurs et où ce sera la façon reconnue de faire affaire dans tous les ministères;
- où les leaders reconnaîtront que les fonctionnaires ont tout intérêt à passer du secteur public aux secteurs privé et bénévole pour élargir leur propre expérience et pour le bien de leur organisation.
- cela dépendra en grande partie de ce que feront les « leaders sans frontières ».
Conclusion
- et comme les esprits vifs sont nombreux ici ce soir, je crois qu’il serait temps de m’arrêter;
- je vais donc conclure rapidement par quelques réflexions.
- pour partager les opinions;
- pour contribuer de plus en plus aux processus décisionnels;
- pour relever avec succès les grands défis qui touchent tous les Canadiens et pour faire en sorte que leurs valeurs soient véhiculées partout sur la scène mondiale.
- nous devons promouvoir le leadership dans tous les secteurs de la société afin d’améliorer la qualité de vie au Canada;