TERRITOIRES DU NORD-OUEST
I LE PROCESSUS DÉCISIONNEL
1. LAssemblée législative, le Cabinet et ses comités
LAssemblée législative et le Conseil exécutif des Territoires du Nord-Ouest en arrivent généralement à une décision par consensus. À lintérieur du régime de consensus, chaque membre de lAssemblée législative (MAL) est élu comme indépendant dans sa circonscription, daprès ses capacités et ses compétences. Le président et le Premier ministre* sont élus par tous les membres à la suite dun vote secret tenu durant une séance du Comité de révision de la direction de lAssemblée. Les sept autres membres du Cabinet sont élus de la même manière. Le Premier ministre a ensuite la prérogative de distribuer les différents portefeuilles ministériels entre les membres du Cabinet. Depuis toujours, le Cabinet de huit membres compte un nombre égal de représentants des régions est et ouest du territoire.
La Loi sur lAssemblée législative et le Conseil exécutif prévoit un Conseil exécutif (officieusement, le « Cabinet ») qui est responsable de la gestion et de la direction générale du pouvoir exécutif des Territoires du Nord-Ouest. La Loi autorise en outre le Conseil exécutif à créer des comités chargés dappuyer et de conseiller le pouvoir exécutif. Le Premier ministre peut lui aussi ordonner la création de comités du Conseil exécutif* :
- Conseil de gestion financière (8);*
- Comité des affaires constitutionnelles (7);
- Comité de la planification de la division (5/2);
- Comité des initiatives économiques (5); et
- Comité des affaires sociales et de lautonomie des collectivités (6).
Les comités peuvent sêtre fait confié un pouvoir décisionnel par la loi. Quand un comité na pas le pouvoir de prendre de décisions, il peut faire des recommandations au Conseil exécutif. Quand une recommandation lui est présentée, le Conseil exécutif a le pouvoir final de la modifier, de lapprouver ou de la rejeter. Conformément au régime de consensus, les grandes décisions sur des questions touchant lensemble du gouvernement (p. ex. les politiques, les lois, le budget) sont rarement prises tant que tous les membres du Conseil exécutif, et pas seulement la majorité ou le Premier ministre, nont pas accepté la décision.
a) Les comités du Cabinet
Le Conseil exécutif (Cabinet) est chargé de la gestion et de la direction générale du pouvoir exécutif des Territoires du Nord-Ouest. Il établit la politique et les priorités du gouvernement et donne lorientation générale à la fonction publique. Il est donc le forum où les questions importantes de politiques sont examinées, entre autres les décisions politiques, les principales affectations budgétaires, la planification de lactivité du gouvernement avant et pendant les sessions de lAssemblée législative, les nouvelles politiques ou actions législatives et les changements aux mandats des ministères.
Présidé par le ministre responsable du Conseil de gestion financière, le Conseil de gestion financière (CGF), est chargé de gérer et de contrôler les ressources financières, humaines et relatives à linformation du gouvernement, en conformité avec la Loi sur la gestion des finances publiques et la Loi sur la fonction publique. Le Conseil peut prendre des décisions et produire des rapports de décision quand il en a le pouvoir en vertu de sa loi habilitante et dans les dossiers que lui a délégués le Conseil exécutif. Toutefois, les grandes décisions concernant laffectation des ressources et les questions dallocations budgétaires stratégiques restent du ressort du Conseil exécutif.
Par le truchement de son pouvoir législatif, le Conseil de gestion financière est chargé de déterminer et dorienter létablissement de pratiques, de directives, de systèmes et de principes de gestion des finances du territoire. Cela implique létablissement de budgets, de contrôles des dépenses, de comptes, dengagements financiers, de droits ou de frais de service pour lutilisation dinstallations, les locations, les licences et les baux, et dautres recettes tirées de laliénation de biens. Le Conseil est aussi chargé détablir des principes selon lesquels les ministères gèrent, inscrivent et comptabilisent les recettes et les dépenses. En outre, il prend des décisions concernant lévaluation de lefficience, de léconomie et de lefficacité des programmes, et lexamen des plans annuels et à long terme des dépenses et des recettes.
Le Comité des affaires constitutionnelles est chargé de faire des recommandations au Cabinet sur des questions nationales et territoriales liées à lautonomie gouvernementale des Autochtones, ainsi que sur les dossiers politiques et constitutionnels. Le secrétaire affecté au comité assure un soutien administratif et technique. Il est choisi par le Premier ministre et les coprésidents du comité, le ministre des Affaires constitutionnelles nationales et le ministre responsable des Affaires autochtones, à la suite de consultations avec les membres du comité.
Le Comité de la planification de la division a pour responsabilité délaborer et de recommander au Cabinet des stratégies et des plans de travail liés à la division des Territoires du Nord-Ouest en deux, ainsi que de tenir le Cabinet au courant de lavancement de la division et des questions nouvelles qui se posent à loccasion de séances dinformation. Il veille à ce que les membres de lAssemblée législative et le grand public soient au courant des questions et des nouveautés relatives à la division. Le Secrétariat de la division du ministère de lExécutif appuie et conseille le comité.
Le Comité des affaires sociales et de lautonomie des collectivités a entre autres pour mandat de trouver des initiatives concrètes pouvant être lancées immédiatement dans les limites du budget alloué, ainsi que détablir des priorités réalistes auxquelles le gouvernement en place pourra donner suite. De plus, le comité doit élaborer une stratégie, un plan de travail et une politique permettant de coordonner les initiatives de différents ministères, faire des recommandations au Cabinet concernant la participation des collectivités et la formation de partenariats pour lexécution de programmes, et veiller à ce que toutes les initiatives soient conformes aux grands objectifs du gouvernement et aux initiatives fédérales.
Après consultation des membres, le Premier ministre et président du comité désigne un secrétaire.
Enfin, le Comité des initiatives économiques a pour mandat délaborer et de recommander au Cabinet des stratégies, des plans de travail et des politiques dans des secteurs permettant de donner suite à la priorité du gouvernement, c.-à-daméliorer léconomie. Cela comprend, sans sy limiter, la privatisation, la commercialisation ou la dévolution dactivités du gouvernement; des changements à la politique daide aux entreprises et dautres politiques et pratiques liées aux marchés; la création dun conseil consultatif sur des questions commerciales; la création demplois; lexamen réglementaire; lexploitation des ressources; et des mesures fiscales.
Après consultation des membres, le Premier ministre et coprésident du comité désigne un secrétaire.
b) Les comités législatifs
Étant donné leur processus décisionnel fondé sur le consensus, les Territoires du Nord-Ouest doivent consulter davantage les comités permanents de lAssemblée législative que dautres gouvernements sinspirant dun régime de partis. Cela se fait de diverses façons, p. ex. lors de séances dinformation avec le caucus et les comités permanents et consultation de ceux-ci au chapitre du budget, des plans ministériels, et des projets de politiques et de loi. Ces propositions sont renvoyées à lexamen du comité permanent compétent avant dêtre approuvées par le Cabinet, le Conseil de gestion financière ou lAssemblée législative, selon le cas. LAssemblée législative et ses comités ont aussi un plus grand rôle à jouer concernant lélaboration et lexamen du budget et des plans ministériels pluriannuels que lassemblée législative dautres compétences canadiennes.
Les membres de la 13e Assemblée législative ont adopté une nouvelle structure comprenant six comités permanents :
- Comité permanent sur linfrastructure et les finances;
- Comité permanent sur la gestion et le perfectionnement des ressources;
- Comité permanent sur les programmes sociaux;
- Comité permanent sur les règles, les privilèges et les procédures;
- Comité permanent sur les activités du gouvernement; et
- Conseil de la gestion et des services.
Les comités permanents ont pour mandat dexaminer les avant-projets de loi et de politiques, les plans ministériels pluriannuels et les budgets, les projets de loi, les conseils et organismes, les comptes publics et les questions relatives à la division. Ils sont aussi chargés dexaminer le rendement des ministères et étudient dautres dossiers que leur renvoie lAssemblée législative.
LAssemblée législative compte 24 membres élus; huit sont membres du Cabinet. Actuellement, deux MAL sont aussi membres du Comité de la planification de la division. Ces derniers prononcent un serment doffice à titre de membres de lAssemblée législative, mais non pas un serment de discrétion.
2. Lélaboration des politiques
Le gouvernement actuel a adopté un nouveau processus de planification stratégique. Celui-ci permet de déterminer les lois, les politiques, les programmes et les changements organisationnels requis, ainsi que de créer des liens entre les priorités et les stratégies du Cabinet, le cadre financier, les plans ministériels pluriannuels, et le feedback sur le rendement. De même, il permet dobtenir un consensus grâce à la consultation des principaux acteurs, une caractéristique essentielle de la forme de gouvernement trouvée dans les Territoires du Nord-Ouest.
Les quatre éléments du processus de planification stratégique sont:
- lanalyse du contexte : le Secrétariat du Cabinet coordonne lélaboration dune analyse du contexte qui est présentée au Cabinet et aux caucus. Elle comprend de linformation sur la situation sociale et économique, le milieu physique, les ressources humaines et la situation financière du gouvernement, et les questions de pouvoirs.
- létablissement de la vision et des questions importantes : le Cabinet tient des séances de planification stratégique pour examiner lanalyse du contexte et dautres renseignements, établir la vision de lavenir du gouvernement, cerner les questions importantes et suivre les progrès réalisés. La vision et les questions importantes établies par le Cabinet et examinées par le caucus constituent les instructions servant à préparer le plan dactivités pluriannuel et à définir les secteurs sur lesquels doivent porter les stratégies gouvernementales. Pour ce faire, le Cabinet consulte officiellement lAssemblée par lentremise des comités permanents et des caucus.
- lélaboration de stratégies pour donner suite aux questions importantes : des fonctionnaires des organismes centraux et des ministères élaborent les stratégies gouvernementales et ministérielles. Cette fonction est censée être intégrée à lélaboration des plans dactivités pluriannuels. Les ministères sont chargés de proposer des stratégies à lintérieur de leurs mandats, tandis que le Secrétariat du Cabinet et les groupes interministériels élaborent des stratégies transversales.
- le suivi et la communication des résultats : le Secrétariat du Cabinet suit lévolution des stratégies clés et rend compte des résultats au Cabinet à intervalles réguliers et en vue des ateliers de planification stratégique. Dernièrement, on a demandé à ce secrétariat et à celui du Conseil de gestion financière détablir des indicateurs pour lélaboration des stratégies transversales comprises dans les plans dactivités (le travail officiel à ce chapitre ne fait que commencer). Les résultats sont communiqués à lAssemblée législative à différents moments : par le Cabinet, au moyen dun examen à mi-parcours, par le Premier ministre durant les délibérations budgétaires, et par le gouvernement en général durant lexamen des plans dactivités annuels, des budgets et des comptes publics.
Après que le Conseil exécutif a établi la grande orientation, plusieurs moyens daction peuvent être utilisés pour donner suite à cette orientation :
a) Le processus législatif
Le Comité des initiatives législatives (CIL), un comité de fonctionnaires, joue un rôle central dans le processus législatif des Territoires du Nord-Ouest. Il est présidé par le coordonnateur législatif et réunit des représentants du Secrétariat du Cabinet, du Secrétariat du Conseil de gestion financière, ainsi que des ministères de la Justice et des Affaires autochtones. Selon linitiative, dautres organismes centraux peuvent aussi être représentés.
Le Comité a pour rôle dexaminer les avant-projets et les projets de loi, lobjectif étant de conseiller le Cabinet au moyen de rapports dévaluation de ces initiatives. Des représentants des ministères sont invités à participer aux séances du CIL pour fournir des renseignements et des éclaircissements additionnels sur linitiative examinée.
Après quun besoin ne soit cerné ou quune orientation ne soit donnée pour créer ou modifier une loi, de vastes consultations sont lancées auprès des organismes centraux, des ministères et des groupes dintérêt compétents. Par la suite, le projet de loi peut être élaboré.
Il est vivement recommandé quun projet de loi non signé soit envoyé au CIL et aux ministères intéressés à des fins dexamen et de commentaires sil sagit dun projet de loi pouvant susciter la controverse. Le projet de loi est ensuite parachevé et approuvé par le sous-ministre; il est ensuite expédié au ministre pour quil le signe et le présente au Secrétariat du Cabinet. Après que celui-ci la reçu, il linscrit sur une liste du Cabinet et lenvoie au président du CIL afin quil en fasse lexamen. Le projet de loi sera aussi renvoyé au comité permanent compétent de lAssemblée législative afin quil lexamine; ce renvoi est fait directement par le CIL ou par le Cabinet sil sagit dun projet de loi controversé. Le CIL et le comité permanent examineront tous deux la proposition. Le Premier ministre communiquera les commentaires du comité permanent au CIL. Ensuite, celui-ci inscrira les commentaires reçus dans lévaluation. Le président du CIL parachève et approuve le rapport dévaluation et renvoie le projet de loi, lévaluation et les commentaires du comité permanent au Secrétariat du Cabinet. Le projet de loi est ensuite prêt à faire lobjet dun examen officiel du Cabinet. Ce dernier examine le projet de loi et lapprouve avec ou sans modification, ordonne sa révision et sa représentation, ou le rejette.
Si le projet de loi est approuvé, un rapport de décision du Cabinet est rédigé et distribué aux ministres, aux sous-ministres et aux fonctionnaires compétents. Le ministère fournira des instructions relatives à la rédaction au ministère de la Justice. Une fois prêt, le projet de loi est transmis par ce ministère au ministre afin quil lapprouve et le communique au Secrétariat du Cabinet. Le projet de loi est finalement envoyé au président du CIL. Le CIL se réunit pour examiner le projet de loi et préparer une évaluation. Le président met la dernière main au rapport dévaluation et le signe; le projet de loi est prêt à être soumis à lexamen officiel du Cabinet. Encore une fois, celui-ci peut décider de lapprouver, avec ou sans modification, ordonner sa révision et sa représentation, ou le rejeter. Sil est approuvé, le projet de loi peut être déposé à lAssemblée législative.
b) Les politiques
Une politique est un plan daction adopté par le gouvernement. Une politique officielle, un engagement du gouvernement envers le public de suivre une certaine ligne de conduite, est lun des instruments utilisé par le gouvernement pour communiquer et exécuter les décisions prises par le Conseil exécutif. Cest le moyen par lequel le commissaire, au sein du Conseil exécutif, pourra donner suite à lengagement pris par le gouvernement.
Les politiques ne jouent pas tout à fait le même rôle dans les Territoires du Nord-Ouest que dans les autres compétences canadiennes où les partis politiques ont des plate formes ou des énoncés de principe. Dans ces compétences, après quun gouvernement est élu, lopposition officielle veille à ce quil donne suite à ses politiques. Les politiques officielles des Territoires du Nord-Ouest sont quasi judiciaires. Elles lient le gouvernement, ses mandataires et ses fonctionnaires. De nombreuses questions qui, dans le territoire, font lobjet de politiques officielles peuvent, dans les provinces et au Yukon, être abordées dans une loi ou un règlement.
Les politiques, qui figurent dans le document public Policies of the Government of the Northwest Territories sont plus souples que des lois, mais sont semi-permanentes car, après avoir été approuvées par le Cabinet, elles continuent de sappliquer jusquà ce quelles soient modifiées ou annulées par un décret pris par le Conseil exécutif. Seul le Conseil exécutif a le pouvoir dannuler ou de modifier une politique, ou dapprouver des exceptions à celle-ci.
Les politiques servent dans plusieurs situations, notamment, mais sans sy restreindre, dans les suivantes :
- pour créer un ministère;
- pour prendre un engagement ou donner un droit impliquant un processus ou un mécanisme dexécution (p. ex. une politique daction positive);
- pour exposer en détail un processus intéressant plusieurs ministères (p. ex. la politique daide aux entreprises);
- pour créer des organismes comme un conseil; et
- pour lier ou prescrire les mesures des fonctionnaires ou des mandataires du gouvernement dans des secteurs clairement dintérêt public (p. ex. la politique sur les lieux de travail sans fumée).
Les Territoires du Nord-Ouest utilisent des politiques officielles dans le cadre dun gouvernement de consensus. Lutilisation de politiques plutôt que de lois dans les Territoires du Nord-Ouest est, en grande partie, historique. On a en effet commencé à les utiliser avant que le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest nait les pleins pouvoirs en matière législative. À lorigine, les politiques officielles étaient des instruments dont se servait le commissaire pour déléguer des pouvoirs au Conseil élu.
Aujourdhui, les politiques sont prises par le commissaire en Conseil exécutif plutôt que par le seul commissaire. Le gouvernement continue de sen servir pour exprimer les engagements publics pris par le Conseil exécutif envers la population du territoire, et pour clarifier les pouvoirs et les responsabilités à légard de questions interministérielles, ainsi que les conditions dapprobation de certaines initiatives par le Conseil exécutif et le Conseil de gestion financière. Les politiques sont un mécanisme de la responsabilité du Cabinet dans le système de gouvernement de consensus que lon trouve dans les Territoires du Nord-Ouest.
Lutilisation de politiques par le gouvernement nempêche pas lAssemblée législative de jouer pleinement son rôle. Toutefois, on remarque que les MAL qui nont pas de portefeuille sont davantage mis à contribution. Le Premier ministre a établi le protocole selon lequel les projets de loi et de politiques sont renvoyés aux comités permanents afin daméliorer la façon dont le Cabinet et lAssemblée travaillent ensemble dans un gouvernement de consensus.
II LES ORGANISMES CENTRAUX
Dans le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, le ministère de lExécutif, le Secrétariat du Conseil de gestion financière (SCGF), et les ministères des Finances et des Affaires autochtones sont les principaux organismes centraux. Ils fournissent des conseils et un appui au Premier ministre en sa qualité de Premier ministre, ainsi quau processus décisionnel du Cabinet en général.
1. Le ministère de lExécutif
a) Le Cabinet du Premier ministre
Le Premier ministre bénéficie des conseils et du soutien opérationnel de son cabinet. Celui-ci comprend des employés « politiques » non permanents et regroupe les bureaux du secrétaire principal et du secrétaire de presse, ainsi que les employés de soutien du Premier ministre. Le cabinet élabore et applique des stratégies dintérêt public pour le Premier ministre et le Cabinet, et fournit des services de protocole au gouvernement des Territoires du Nord-Ouest.
Le rôle du secrétaire principal du territoire diffère de celui de secrétaire principal dautres compétences ayant des partis politiques. Comme il ny a pas de partis politiques territoriaux dans les Territoires du Nord-Ouest, le secrétaire principal nest pas choisi à titre de membre partisan dun parti politique, mais plutôt à titre de conseiller politique en général du Premier ministre.
Le secrétaire de presse fournit des conseils, et il élabore et applique des stratégies de communications et dintérêt public pour le Premier ministre, le Conseil exécutif et les ministères axiaux.
b) Le Secrétariat du Cabinet
Sous la direction du secrétaire du Cabinet, le Secrétariat du Cabinet fournit des conseils dorientation généraux sur des priorités, des stratégies, des politiques et des lois au Premier ministre, au Cabinet et à ses comités.
À titre de premier sous-ministre du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, le secrétaire du Cabinet est chargé :
- de coordonner lactivité du gouvernement;
- de fournir un appui au Conseil exécutif;
- dassurer la liaison entre le Conseil exécutif et la fonction publique pour coordonner les activités des ministères et des comités, des commissions et des conseils publics désignés, conformément aux priorités, aux stratégies, aux politiques et aux lois du gouvernement;
- de conseiller le Premier ministre concernant la nomination, laffectation, lévaluation, la rémunération et la fin de lemploi des sous-ministres; et
- dagir à titre dadministrateur général du ministère de lExécutif.
Le Bureau du Conseil exécutif fournit au Conseil exécutif du personnel et un soutien administratif. Notamment, le secrétaire du Cabinet et son secrétariat assurent un appui général au Cabinet pour ses réunions.
Le secrétariat conseille le Cabinet au moyen de rapports dévaluation écrits comprenant des renseignements de base sur la proposition, un résumé des questions possibles liées à la proposition, et des recommandations qui prévoient le libellé du rapport de décision.
Le Premier ministre jouit de lappui dune fonction publique impartiale et des conseils du secrétaire du Cabinet. Par lentremise de ce dernier, les sous-ministres assurent également un appui au Premier ministre.
Le secrétaire du Cabinet préside les réunions du comité des sous-ministres. Ces rencontres tenues régulièrement donnent au secrétaire du Cabinet loccasion de diriger le processus de planification et de communiquer une vision et une orientation stratégiques. Ces rencontres assurent en outre une gestion générale de la fonction publique et la coordination des politiques.
Il existe une distinction claire et nette entre le rôle politique du secrétaire principal et le rôle administratif du secrétaire du Cabinet en tant que Leader de la fonction publique. Il ny a pas de mécanisme officiel de consultation entre les deux, mais il y a tout de même un système informel de communication et de collaboration. Ils assistent aux réunions de stratégie du Cabinet, et le secrétaire principal participe aussi régulièrement aux rencontres de sous-ministres présidées par le secrétaire du Cabinet.
c) Le Secrétariat de la législation et de la planification parlementaire
Le Secrétariat de la législation et de la planification parlementaire fournit des conseils et un soutien administratif au Cabinet, aux ministères et aux organismes gouvernementaux concernant lélaboration de lois et les sessions de lAssemblée législative. Le secrétariat rend compte au Premier ministre et au secrétaire du Cabinet.
d) Le Secrétariat des Affaires intergouvernementales
; Le Secrétariat des Affaires intergouvernementales, dirigé par le sous-ministre adjoint, est composé de conseillers en politiques et dun gestionnaire/secrétaire. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a à Ottawa un bureau qui est dirigé par le sous-ministre adjoint.
Le secrétariat aide à élaborer des stratégies sur des questions territoriales, nationales et internationales touchant les Territoires du Nord-Ouest. En outre, il établit, entretient et coordonne des contacts officiels entre les Territoires du Nord-Ouest et le gouvernement fédéral, les provinces et lautre territoire, et les organisations non gouvernementales. De plus, le secrétariat à Ottawa aide le secrétaire principal dans les dossiers politiques et liés à des questions précises pour le compte du Premier ministre.
Le secrétariat à Ottawa fournit des conseils et un soutien logistique aux ministres et aux représentants des Territoires du Nord-Ouest dans les dossiers qui lui sont renvoyés, aux ministres et aux représentants rencontrant leurs homologues fédéraux et provinciaux, ainsi quaux ministres et aux représentants concernant lélaboration de politiques. Le secrétariat assiste aux réunions tenues dans le sud pour le compte des ministères et leur fait rapport. Il fournit en outre des conseils et un soutien logistique aux membres de lAssemblée législative quand ils sont à Ottawa. Enfin, il assure appui et coordination aux conférences des leaders de gouvernement.
En plus des activités des Affaires intergouvernementales, les ministères des Territoires du Nord-Ouest entretiennent des relations continues avec leurs pendants fédéraux, provinciaux et yukonnais. Ils participent à part entière aux rencontres fédérales-provinciales-territoriales de hauts fonctionnaires et de ministres.
e) Le Secrétariat de la division
Le Secrétariat de la division fournit des conseils et un appui au Comité de planification de la division du Cabinet, assure une liaison avec le Bureau du commissaire provisoire du Nunavut, Nunavut Tungavik Inc., la Commission détablissement du Nunavut, le ministère fédéral des Affaires indiennes et du Nord canadien et la Western Coalition sur toutes les questions liées à la création des deux territoires. Le secrétariat participe à la planification intergouvernementale de la division et coordonne des questions de mise en oeuvre précises comme lapproche à lélaboration des accords de financement des deux nouveaux territoires, de même que des accords sur le partage de lactif et du passif des Territoires du Nord-Ouest, sur la dotation et les programmes et services intergouvernementaux.
f) Le Service des ressources humaines du gouvernement (SRHG)
Auparavant, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest sacquittait de façon centralisée de ses fonctions relatives aux ressources humaines, par lentremise du ministère du Personnel. La majorité de ces fonctions ont été transférées au SCGF et par la suite, bon nombre ont été décentralisées et déléguées aux ministères. Ce qui restait du ministère du Personnel est devenu le Secrétariat du personnel, au sein du ministère de lExécutif, et il a maintenant pour mandat de fournir un soutien aux ministères à légard du processus de dotation en personnel.
En mars 1998, on a reconnu la nécessité doffrir des services visant à soutenir la planification et le perfectionnement des ressources humaines dans lensemble de ladministration publique, et de fournir des services de conseils techniques et de formation aux ministères en ce qui a trait à la dotation. Cest pourquoi on a créé le Service des ressources humaines du gouvernement (SRHG) au sein du ministère de lExécutif afin de regrouper : les fonctions autres que les relations de travail du SCGF, les autres fonctions de ressources humaines du ministère de lÉducation, de la Culture et de lEmploi et enfin les fonctions de ressources humaines qui restaient du Secrétariat du personnel.
Le SRHG assure maintenant le soutien et la coordination des initiatives intéressant lensemble de ladministration publique, de même que la prestation de conseils, la formation et le soutien des personnes qui oeuvrent dans le domaine des ressources humaines et du personnel de gestion au sein des ministères, en ce qui a trait à la planification des ressources humaines, à la gestion du rendement et au perfectionnement du personnel, au processus de dotation et, enfin, à la communication avec le personnel.
2. Le ministère des Affaires autochtones
Dirigé par un sous-ministre, le ministère des Affaires autochtones est chargé de négocier et dexécuter des ententes relatives à des revendications territoriales, à lautonomie gouvernementale et aux droits issus de traités. Il doit aussi protéger et promouvoir les intérêts du gouvernement et des résidents en ce qui a trait à la création politique et constitutionnelle du territoire dans la région ouest. De même, le ministère établit et entretient des relations mutuellement bénéfiques avec les dirigeants autochtones.
Le ministère participe aux initiatives importantes du gouvernement touchant les droits et les intérêts des Autochtones, notamment la dévolution de pouvoirs et de programmes fédéraux, lautonomie des collectivités, la division et les affaires autochtones nationales.
3. Le Secrétariat du Conseil de gestion financière (SCGF)
Dirigé par un secrétaire, le Secrétariat du Conseil de gestion financière est un organisme central du gouvernement chargé de conseiller le conseil sur lutilisation efficace, efficiente et économique des ressources financières, humaines et liées à linformation du gouvernement.
Le Secrétariat donne son avis au conseil dans des analyses écrites des demandes présentées. Ces analyses comprennent des renseignements de base concernant la demande, les observations de lanalyste sur celle-ci, et les recommandations du Secrétariat au conseil.
Le SCGF assure le soutien et la coordination des initiatives intéressant lensemble de ladministration publique, de même que la prestation de conseils, la formation et le soutien des gens qui oeuvrent dans le domaine des ressources humaines et du personnel de gestion au sein des ministères, en ce qui a trait à la rémunération, aux relations de travail, aux congés et avantages sociaux, aux appels en matière de dotation, aux systèmes centraux dinformation sur les ressources humaines, au Manuel des ressources humaines, au Rapport annuel de la fonction publique et à la planification des activités.
4. Le ministère des Finances
Le ministère des Finances est chargé dobtenir les ressources financières nécessaires pour exécuter les politiques et les programmes du gouvernement. Il est aussi responsable des négociations et des ententes financières intergouvernementales, et participe activement à la gestion et à la répartition centrales des ressources du territoire.
III LE PROCESSUS BUDGÉTAIRE
Lexercice 1998-1999 est le troisième exercice où on utilise une approche globale de planification ministérielle pluriannuelle pour létablissement du budget principal des dépenses. La nouvelle structure de comités permanents créée par la 13e Assemblée législative diffère beaucoup du processus dexamen du budget par les comités les années précédentes.
De nombreuses personnes et organisations, des secteurs public et privé, sont consultées durant la planification et létablissement du budget. Le processus détablissement du budget principal des dépenses comporte plusieurs étapes.
Sous la direction de son ministre, le ministère des Finances prépare un cadre financier pluriannuel. Celui-ci donne un aperçu de la situation financière prévue du gouvernement fondé sur une série dhypothèses concernant les recettes, les dépenses et les paiements de transfert fédéraux.
Pour élaborer une stratégie financière, on se sert du cadre pour prédire la situation financière du gouvernement, en présumant que les politiques et les tendances actuelles ne changeront pas, ainsi que dautres scénarios fondés sur divers changements dorientation ainsi que de nouvelles politiques et initiatives. Le Conseil de gestion financière et le Cabinet peuvent ainsi voir si la combinaison actuelle des dépenses et des impôts convient. Autrement, ou si des changements simposent pour des raisons stratégiques, cela permet dévaluer des solutions de rechange concernant les dépenses, limposition et les emprunts.
Se fondant sur la situation financière courante du gouvernement, les objectifs de programmes et les solutions financières choisies, le Conseil de gestion financière approuve les objectifs des ministères et leur donne des instructions pour quils élaborent des plans pluriannuels.
Lapproche des plans ministériels pluriannuels lie la planification stratégique et laffectation des ressources. Lexercice de planification comprend létablissement dobjectifs, lélaboration de stratégies pour atteindre ces objectifs, et lévaluation du rendement et des résultats. Dans le cadre dun tel exercice, les ministères établissent les buts à atteindre et les pressions exercées sur eux et déterminent la façon datteindre les objectifs fixés avec les ressources offertes. Les ministères présentent leurs plans pluriannuels au Secrétariat du Conseil de gestion financière qui les examine, les analyse et les compile avant de les présenter au conseil. Ils sont ensuite soumis à lexamen des comités permanents.
Le processus détablissement du budget principal des dépenses est un système déditique très automatisé. Toutes les données sont entrées dans une base. Les ministères font leur budget à laide de différents programmes informatiques. On fixe un niveau minimum de détails qui répondra aux exigences du budget principal des dépenses et permettra de verser le budget au système dinformation financière.
Le Secrétariat du Conseil de gestion financière coordonne les données dinformation des ministères pour produire le budget principal des dépenses ainsi que lentrée du budget dans le système dinformation financière après quil a été approuvé par lAssemblée législative.
À la date de clôture, toutes les données des ministères sont fusionnées dans une seule base de données contrôlée par le Secrétariat du Conseil de gestion financière. Les documents consolidés sont préparés à ce moment-là.
Le secrétariat examine ensuite le budget principal des dépenses à des fins duniformité, de cohérence au chapitre de la présentation et de respect des objectifs et des directives. Des versions provisoires des documents sont préparées et présentées à lapprobation conditionnelle du Conseil de gestion financière, puis à lexamen des comités permanents.
Sous la direction du ministre des Finances, le ministère des Finances rédige le texte du discours du budget. Celui-ci donnera un aperçu des tendances actuelles et des changements prévus et décrira le plan daction du gouvernement au cours du prochain exercice. On y annonce également de nouvelles taxes et initiatives de programmes et leur impact prévu sur léconomie ainsi que sur les recettes et les dépenses publiques.
Les comités permanents se réunissent avant le dépôt du budget principal à lAssemblée, pour examiner celui-ci. Au cours de rencontres à huis clos, ils examinent le budget et prépare un rapport destiné à lAssemblée. À la suite de la lecture du discours du budget à lAssemblée, le budget principal des dépenses est distribué aux membres de celle-ci, au grand public et aux médias.
IV LA DOTATION DE LA FONCTION PUBLIQUE DU TERRITOIRE
1. La dotation
Le greffier de lAssemblée législative et le commissaire aux Langues sont les deux seuls postes sur lesquels lAssemblée exerce un contrôle direct.
Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest na pas de commission de la fonction publique. Toutefois, toutes les nominations à celle-ci sont régies par la Loi sur la fonction publique et les règlements dapplication.
Larticle 16.1 de la loi porte que le commissaire en Conseil exécutif, sur la recommandation du Premier ministre, a le droit exclusif de nommer une personne au poste dadministrateur général. Comme, en pratique, le commissaire suit lorientation du Conseil exécutif, cela signifie que le Premier ministre, en effet, recrute et renvoie les sous-ministres.
Les administrateurs généraux, notamment les sous-ministres et les premiers dirigeants des sociétés territoriales, sont nommés par décret du Conseil exécutif. Le Premier ministre est chargé de recommander les nominations au commissaire en Conseil exécutif. Le secrétaire du Cabinet conseille le Premier ministre concernant les nominations, les affectations, lévaluation, la rémunération et la fin du mandat des administrateurs généraux. Exception faite du secrétaire du Cabinet, le processus de sélection des sous-ministres nimplique aucun autre organisme central.
On vise à favoriser la carrière des fonctionnaires tant au sein même des ministères dexécution quau moyen daffectations dans autres divers ministères.
Lorsque le Premier ministre fait une sélection des personnes qui seront nommées sous-ministre, il transmet au secrétaire du Cabinet les renseignements nécessaires (nom, ministère, date dentrée en vigueur). Le secrétaire du Cabinet rédige ensuite un rapport de décision au nom du Premier ministre, document qui sera soumis à lapprobation du Cabinet et fera lobjet dune recommandation au commissaire. Après lémission du décret du Conseil exécutif, on rédige un acte de nomination (inscrit dans le Registre des nominations) qui sera ensuite présenté au commissaire par la Division de la législation du ministère de la Justice pour fin de signature.
Lorsque lAssemblée législative adopte une motion visant la nomination des membres du Conseil exécutif, le secrétaire du Cabinet rédige une lettre que signera le commissaire. Un exemplaire de la lettre est ensuite remis en mains propres au directeur de la Division de la législation, au ministère de la Justice, par le secrétaire du Cabinet (ou son substitut) pour que lacte de nomination applicable soit rédigé et transmis au commissaire pour fin de signature.
Lorsque le Premier ministre décide de lattribution des portefeuilles ministériels, il en informe le secrétaire du Cabinet. Ce dernier ou son substitut rédige une lettre au commissaire pour fin de signature par le Premier ministre. Le secrétaire du Cabinet ou son substitut remet loriginal en mains propres au commissaire dès quil est signé par le Premier ministre. Le secrétaire du Cabinet ou son substitut remet ensuite un exemplaire de loriginal en mains propres au directeur de la Division de la législation, au ministère de la Justice, pour que lacte de nomination applicable soit rédigé et transmis au commissaire. Les ministres ne reçoivent généralement pas dexemplaire des actes de nomination.
En général, les nominations à des postes autres que ceux de sous-ministre au sein de la fonction publique se font par voie de concours. Toutefois, lorsque cette méthode nest pas pratique ou quil ny va pas de lintérêt de la fonction publique, une personne peut être nommée directement, sans concours. La Loi sur la fonction publique permet au ministre responsable de cette loi (c.-à-d. le ministre chargé du Conseil de gestion financière) de nommer directement une personne sans procéder par un concours, sur la recommandation du Conseil exécutif, si le ministre le juge nécessaire. La loi prévoit que le ministre peut déléguer ce pouvoir de nomination directe à un employé de la fonction publique. Le processus complet de nomination est exposé dans le Manuel des ressources humaines, dans lequel le gouvernement énonce clairement son engagement à promouvoir laction positive et à interdire toute discrimination dans le processus.
Aux termes de la Loi sur la fonction publique et des règlements sur les appels en matière de dotation en personnel, les nominations par voie de concours sont régies par un mécanisme dappels, lesquels sont entendus par un comité de trois membres, soit le secrétaire du Conseil de gestion financière, le président du Syndicat des travailleurs du Nord et un président nommé avec laccord des deux premiers. Le processus dappel est énoncé de façon détaillée dans le Manuel des ressources humaines.
2. Lévaluation du rendement
Lévaluation du rendement des sous-ministres relève du Premier ministre. Le secrétaire du Cabinet conseille toutefois le Premier ministre à cet égard. Cette évaluation sert de fondement à une augmentation de salaire pendant lexercice financier suivant.
Les organismes centraux et les comités nont aucun rôle à jouer à légard de lévaluation du rendement des sous-ministres. Le secrétaire du Cabinet a quant à lui un rôle important, car il conseille le Premier ministre en ce qui a trait à leur évaluation et à leur rémunération.
Les autres employés du gouvernement sont évalués et se perfectionnent dans le cadre du système damélioration du rendement. Leur rendement est revu de façon permanente et informelle, sauf une fois par an, au moment de lévaluation formelle qui fait lobjet dun rapport écrit. On y consigne les éléments dévaluation relevés pendant lannée et on y souligne les objectifs de travail atteints, de même que les forces et les faiblesses de lemployé, ainsi que ses réalisations et son potentiel. Cette évaluation sert aussi à cerner les besoins en formation et en perfectionnement et à faire état des cours de formation et de perfectionnement suivis pendant la période visée.
3. Les incitatifs pour rendement supérieur
Le groupe des gestionnaires comprend les directeurs régionaux, les Leaders de conseils et dagences, les sous-ministres adjoints et les personnes occupant des postes équivalents, les directeurs, les commissaires régionaux, et les conseillers en politiques.
Les ajustements économiques (grille daugmentations de salaire) pour les gestionnaires sont déterminés par le Conseil de gestion financière.
Le salaire au rendement est une augmentation annuelle du salaire dun gestionnaire en reconnaissance de son rendement exceptionnel durant lannée précédente se terminant le 31 mars. Cette augmentation peut varier entre zéro pour cent et huit pour cent de son salaire. La prime peut être versée sous forme dune augmentation salariale calculée en pourcentage, sous forme dun paiement unique, ou en vertu dune combinaison de ces deux options. La prime totale pour lensemble de ladministration ne peut pas excéder 3.8 pour cent de la somme totale des salaires du groupe de gestion.
Une fois par année fiscale, à partir du 1er avril, les gestionnaires reçoivent une somme forfaitaire en sus de leur rémunération en reconnaissance de leur rendement supérieur. Les ajustements économiques et les augmentations pour mérite sont tous deux considérés des primes en reconnaissance de rendement supérieur. Si une telle prime est recommandée, lajustement économique doit également être recommandé. Une fois quun gestionnaire a atteint le plafond des primes relié à sa position, toute récompense subséquente est versée sous forme dune prime qui donne droit à une pension.
* Il est devenu la coutume aux Territoires du Nord-Ouest de se servir du titre Premier ministre en parlant du Leader élu du gouvernement, et en 1994 lAssemblée législative a modifié le texte de trois lois territoriales en remplaçant le terme Leader du gouvernement par celui de Premier ministre. Toutefois, la pratique du gouvernement du Canada est de désigner les chefs élus des gouvernements territoriaux par le titre Leader du gouvernement.
* Le premier chiffre entre parenthèses indique le nombre de ministres qui sont membres du comité et, le deuxième, le nombre de MAL lorsquil y a lieu.
* Le Conseil de gestion financière a été établi par la Loi sur la gestion des finances publiques.
Annexe 1 - Ministère de l'exécutif