L’Énoncé économique et
mise à jour budgétaire de 2000
Un plan de remboursement de la dette renouvelé
Le 18 octobre 2000
Grâce aux efforts et à la détermination des
Canadiens, le Canada est entré dans une nouvelle ère de croissance économique
vigoureuse et d’excédents budgétaires.
Lorsque les choses vont bien, les Canadiens
remboursent leur carte de crédit. Les gouvernements doivent faire la même
chose.
Réduire le fardeau de la dette est l’une des
mesures les plus importantes que nous puissions prendre en tant que gouvernement
pour garantir un avenir meilleur à nos enfants. Nous leur devons bien cela.
En 1998 – une fois le déficit éliminé –,
nous avons énoncé un Plan de remboursement de la dette basé sur une
discipline financière à toute épreuve, des prévisions économiques prudentes
et la création d’une réserve annuelle pour éventualités de
3 milliards $ dont le solde sert à rembourser la dette.
Notre plan avait pour objectif de placer pour de
bon le ratio de la dette au PIB – qui comptait parmi les plus élevés du G7
– sur une trajectoire descendante. Et nous avons atteint notre objectif.
En 1999-2000, le ratio de la dette au PIB est
tombé à 58,9 %, en baisse par rapport à son sommet de l’après-guerre
de 71,2 % atteint en 1995-1996.
Il y a quelques semaines, nous avons annoncé un
versement de 12,3 milliards $ sur la dette nationale pour l’exercice
1999-2000. Ce versement – le plus important de l’histoire du Canada –
porte le total de nos versements sur la dette à 18,7 milliards $ au
cours des trois dernières années.
L’Énoncé économique et mise à jour
budgétaire de 2000 ajoute un nouvel élément important au Plan de
remboursement de la dette.
En plus de la réserve pour éventualités de 3
milliards $, nous allons aussi, à partir de maintenant, annoncer chaque
automne si les circonstances fiscales et économiques nous permettent d’affecter
un montant supérieur à la réduction de la dette.
Le gouvernement s’engage à rembourser au moins
10 milliards $ de la dette nationale pour l’exercice en cours.
Ainsi, nous aurons réduit la dette publique d’au
moins 28,7 milliards $ d’ici la fin de l’année financière 2000-2001, ce
qui nous permettra d’économiser environ 1,7 milliard $ par année en frais de
service de la dette – des fonds que nous pouvons investir dans les plus
grandes priorités des Canadiens, comme la santé, les enfants, l’innovation
et les baisses d’impôt.
Grâce à ce Plan de remboursement de la dette
renouvelé et à la vigueur soutenue de l’économie canadienne, le ratio de la
dette au PIB poursuivra pour de bon sa trajectoire descendante.
Nous estimons que ce ratio sera tombé à
40 % d’ici 2005-2006.
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